Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

PETIT MOIS DU SACRÉ-CŒUR – VINGT-SIXIÈME JOUR

PETIT MOIS DU SACRÉ-CŒUR – VINGT-SIXIÈME JOUR

Prions pour celui à qui Dieu a confié le soin de notre âme.

CONSOLATEURS DU CŒUR DE JÉSUS. Parmi les consolateurs du Cœur de Jésus, il y a d’abord les Prêtres zélés et les saints Religieux et Religieuses.

Sacre Cœur Paris
Sacre Cœur Basilique Paris

C’est l’armée visible de Jésus, ce sont ses Anges de la terre . Leur but est la gloire de Dieu, l’honneur de Marie, le salut des âmes, le triomphe de l’Église, tous les intérêts en un mot de Jésus-Christ. Chaque matin, à l’oraison, ils reçoivent le mot d’ordre de leur maître; chaque soir, ils rendent compte de leur journée…

Oh !demandez à Jésus que cette armée s’augmente de plus en plus ; offrez-vous quelquefois pour être enrôlée, vous aussi, au service d’un si bon maître. Oh ! si vous saviez comme on y est bien ! comme on y vit heureux ! comme on y meurt plein de confiance !

Priez, aujourd’hui, pour les prêtres et les religieux et lisez dans votre livre ce qui a rapport à la vocation.

Adrien Sylvain (+1914)

MOIS DU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS VINGT-SIXIÈME JOUR

PETIT MOIS DU SACRÉ-CŒUR – VINGT-CINQUIÈME JOUR

PETIT MOIS DU SACRÉ-CŒUR – VINGT-CINQUIÈME JOUR

Prions, afin que le Cœur de Jésus nous inspire le goût de la communion fréquente .

LES ÉPINES DU CŒUR DE JÉSUS : La sixième Épine du Cœur de Jésus, ce sont les âmes qui s’éloignent de la sainte communion.

ensemble avec le Christ - chaire église d'Évran 22
ensemble avec le Christ – chaire église d’Évran 22

S’éloigner volontairement de la sainte communion quand elle nous est permise, c’est dire à Jésus-Christ : «Je ne veux pas de vous… » Ne pas se mettre à même de communier fréquemment, au moins tous les huit jours, c’est dire à Jésus-Christ.

« Je ne veux pas me gêner. » C’est, en effet, parce qu’on ne veut pas se gêner qu’on ne communie pas tous les huit jours ; ce n’est pas à vous, sans doute, à régler vos communions, mais c’est à vous de vous y préparer: retranchez les sentiments de vanité, les amitiés trop affectueuses , les médisances, les pertes de temps…, vous verrez comme vous aimerez la sainte communion et comme on vous la permettra volontiers.

Je vais, dès aujourd’hui , me préparer à la communion pour le dimanche qui suivra.

Adrien Sylvain

MOIS DU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS VINGT-CINQUIÈME JOUR

Saint Jean Baptiste le précurseur

Saint Jean Baptiste le précurseur

Aujourd’hui, l’Église célèbre la solennité de la nativité de Saint Jean Baptiste, et le 29 août elle célébrera la mémoire de son martyre.  Il n’y a pas d’autre saint pour lequel l’Église célèbre les deux moments : habituellement, seule la « naissance au ciel » est célébrée, à l’exception bien sûr de Jésus, le Fils de Dieu (Noël et Vendredi saint) et de la Vierge Marie (8 septembre et 15 août).

Après tout, Jésus lui-même a dit de lui : « Amen, je vous le dis : Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste » (Mt 11,11). Le dernier des grands prophètes d’Israël, premier témoin de Jésus, auteur d’un baptême pour le pardon des péchés et, dans ce contexte, il a baptisé Jésus ; martyr pour la défense de la loi juive.

Dès le IVe siècle, nous trouvons des commémorations liturgiques de saint Jean Baptiste, à des dates variables. Sa date – le 24 juin – est fixée selon Lc 1,36a où il est dit qu’Élisabeth « en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile.« , donc six mois avant Noël. Depuis le sixième siècle, cette fête a eu une vigile.

Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père.

Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. » On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné. À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu.

À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.… (Luc 1, 57-66).

La stupeur

Le peuple est émerveillé par cet enfant, mais aussi par ce couple stérile, avancé en âge, qui a donné naissance à un fils. Une merveille illuminée par la foi, au point qu’ils « gardaient » ce qu’ils entendaient et voyaient, et ils louaient Dieu. Un étonnement accompagné de la lucidité de ne pas tout comprendre : “Que sera donc cet enfant ?« . Une interrogation légitime, aussi parce que là où tout est compréhensible, cela ne dépendrait pas de Dieu !

« L’événement de la naissance de Jean-Baptiste est entouré d’un joyeux sentiment d’émerveillement, de surprise et de gratitude… le peuple fidèle a l’intuition que quelque chose de grand, même humble et caché, est arrivé : le peuple est capable de vivre la foi avec joie, avec un sentiment d’émerveillement, de surprise et de gratitude….

Ai-je un sentiment d’émerveillement quand je vois les œuvres du Seigneur, quand j’entends parler de l’évangélisation ou de la vie d’un saint… ? Est-ce que je sais percevoir les consolations de l’Esprit ou est-ce que je suis fermé ?  » (Pape François, 24 juin 2018).

Le nom

Ceux qui sont venus pour la circoncision veulent donner le nom du père, Zacharie. C‘est là qu’intervient Élisabeth, ce qui est très rare, et elle dit Jean. C’est le nom que Dieu lui-même avait indiqué par l’intermédiaire de l’ange :  » Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. « . (Lc 1, 13).

Zacharie avait pris un mauvais départ avec Dieu, manifestant son incrédulité, ce qui l’avait conduit à rester muet. Maintenant, en obéissant à ce que Dieu lui a demandé – de l’appeler Jean – une nouvelle histoire commence.

Les opportunités

Le texte nous donne un aperçu de ce qui s’est ouvert. Une femme âgée et stérile met au monde un fils ; un homme muet parle. Deux signes qui indiquent que là où les choses semblent impossibles, Dieu a toujours une possibilité en réserve, comme nous le rappelle le prophète Isaïe :  » Voici que je fais une chose nouvelle : elle germe déjà, ne la voyez-vous pas ? « . (Is 43,19).

Prière à Saint Jean Baptiste

O glorieux Saint Jean Baptiste, qui parmi ceux qui sont nés d’une femme fus le plus grand prophète : bien que sanctifié dès le sein maternel, tu voulus te retirer au désert pour te consacrer à la prière et à la pénitence. Obtiens-nous du Seigneur le détachement de tout idéal terrestre pour nous conduire vers le recueillement du dialogue avec Dieu et la mortification des passions.


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