Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

Saint Éphrem, diacre et Docteur de l’Église

Saint Éphrem, diacre et Docteur de l’Église

Saint Éphrem
Saint Éphrem

Intellectuel, poète, chantre, homme d’action et de charité. Rarement on trouve des qualités aussi diverses chez la même personne, comme c’est le cas pour saint Éphrem(306-373), docteur de l’Église. Il choisit le christianisme contre la volonté de son père et devient un éminent héraut de la foi.

«Les arbres de l’Éden/furent donnés comme nourriture au premier Adam./ Pour nous, le jardinier  du Jardin en personne/s’est fait nourriture pour nos âmes». Ces versets nous viennent depuis l’aurore de l’Église. Précisément du IVème siècle, pensés et écrits par un diacre d’Orient, Éphrem, originaire de Nisibe (Nusaybin), localité de l’ancienne Mésopotamie, où il est né en 306. La tradition de l’Église l’appelle «Éphrem le Syrien» et le reconnaît comme docteur de l’Église. Une de ses particularités est celle d’être un grand penseur chrétien, un des plus éminents de son époque, et en même temps fin poète. Éphrem est capable de revêtir les intuitions sur la foi avec l’harmonie de versets qui touchent le cœur. Et ce qu’il écrit fait école.

Génie et cœur

Intelligence et érudition s’allient à un tempérament humain remarquable. A l’âge de 15 ans Éphrem découvre l’Évangile, l’étudie avec passion, mais ceci génère contre lui la persécution de son père qui est un prêtre païen. A l’âge de 18 ans, après avoir reçu le baptême, il accompagne l’évêque  Jacques au concile de Nicée(325), ensuite il retourne à Nisibe et y ouvre une école biblique. Quand la ville est assiégée à plusieurs reprises par les Perses, Éphrem laisse la chaire d’enseignement et devient le héros de la résistance. Fibre de théologien et de combattant, donc. Il retrousse les manches et devient homme de charité pour aider à réduire l’impact de la famine qui, à un certain point, frappe Édesse; il distribue des aides humanitaires à la population.

Foi dans le paradoxe

Pensée et écriture sont toutefois ses meilleurs talents, ensemble avec le chant. Éphrem écrit beaucoup et sur tout sujet,  avec grande qualité spirituelle et style. Ses poésies et homélies en vers, ses hymnes qui sont son œuvre la plus complexe, les commentaires bibliques en prose abordent avec finesse et beauté les fondamentaux de la foi qui l’a tant fasciné Dieu créateur , la virginité de Marie, la rédemption par le Christ. Il affirme que rien dans la création n’est isolé et que le monde, à côté de l’Ecriture,  est la Bible de Dieu. La poésie en substance est l’instrument qui lui permet de creuser dans la réflexion théologique «à travers paradoxes et images», comme l’a souligné Benoît XVI en parlant de lui.

Un saint à Édesse

Edesse, aidée dans le drame de la famine, est la cité où Éphrem se transfert de façon stable après un pèlerinage en 362. Là il poursuit son travail de théologien et de prédicateur et continue aussi à aider les gens en première ligne; il n’est pas seulement l’homme de la plume, et quand les circonstances l’exigent il courbe l’échine sur qui souffre. Le soin aux malades atteints de la peste est le dernier chef-d’œuvre, écrit avec l’encre de la charité, que Éphrem le Syrien a accouché. Et c’est à Édesse qu’il s’éteint, victime de la peste, en 373. Les chroniques ne rapportent pas avec certitude s’il a été oui ou non moine. Certainement il fut toujours et de manière exemplaire diacre, serviteur de tous par amour de Dieu et un de ses chantres, il est «Harpe du Saint Esprit», comme le proclame son titre le plus populaire.


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PETIT MOIS DU SACRÉ-CŒUR – NEUVIÈME JOUR.

PETIT MOIS DU SACRÉ-CŒUR – NEUVIÈME JOUR.

Prions pour celles de nos compagnes que nous aimons le plus.

LES TENDRESSES DU CŒUR DE JÉSUS : Jésus prend la défense de Magdeleine.

Jésus-et-Marie-Madeleine-chez-Simon
Jésus-et-Marie-Madeleine-chez-Simon

 Elle avait été coupable Magdeleine (de Magdala), mais elle était repentante et elle pleurait aux pieds de Jésus. Il n’en faut pas autant pour toucher le cœur du bon Maitre ; non-seulement il pardonne, mais entendez comme il prend sa défense contre ceux qui, au fond de leur cœur, disaient : «Elle est pécheresse!»

Elle est plus aimante que vous, répond Jésus. Je suis venu chez vous, vous ne m’avez point donné d’eau pour mes pieds et elle les a arrosés de ses larmes ; vous ne m’avez pas donné le baiser de paix, et elle n’a cessé de baiser mes pieds…

Aussi, je lui dis : « Tout est pardonné, allez en paix ». Leçon de miséricorde que je n’oublierai pas, o mon Dieu! Peut-être ceux que je méprise au fond du cœur, et ceux que j’accuse, sont plus chéris de Dieu, parce qu’ils l’aiment davantage. Je veillerai sur mes jugements, afin de ne penser mal de personne ; et je me priverai de quelque chose à mon repas, si je me laissé aller à un jugement téméraire.

Adrien Sylvain

MOIS DU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS NEUVIÈME JOUR

PETIT MOIS DU SACRÉ-CŒUR – HUITIÈME JOUR.

PETIT MOIS DU SACRÉ-CŒUR – HUITIÈME JOUR.

Prions, afin que le bon Dieu nous accorde la grâce de repousser les tentations que nous éprouverons aujourd’hui.

LES TENDRESSES DU CŒUR DE JÉSUS : Jésus et les affligés

Jésus et le lépreux
Jésus et le lépreux

Quelle impression devaient faire sur les cœurs ces paroles de Jésus : « Vous tous, qui êtes dans la peine et dans la souffrance, venez à moi et je vous soulagerai. Personne encore n’avait parlé ainsi ; personne, surtout, n’avait accueilli comme Jésus…

Aussi, voyez ; ce sont les pauvres, les malades, les délaissés qui l’accompagnent. Qui les voulait auparavant ? Qui ne les chassait de sa société ? Oh ! Jésus, apprenez-moi à avoir un bon cœur, à aimer ceux que personne n’aime, à chercher ceux que tout le monde repousse…

Donnez-moi de pouvoir consoler beaucoup dans ma vie. J’essayerai, aujourd’hui, d’être utile à quelqu’un(e) de mes compagnes, de mes compagnons.

Adrien Sylvain

MOIS DU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS HUITIÈME JOUR