Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

Le Cœur de Jésus

Le Cœur de Jésus

Coeur de Jésus enflammé
Cœur de Jésus enflammé

Notre Dieu, devenu par amour notre Sauveur et notre Frère, n’est pas seulement l’Ami bien-aimé, le Soutien, le Guide; il est encore et surtout : le Modèle.
Tous, nous possédons un organe délicat et vibrant qui reçoit le contre-coup des émotions de l’âme, c’est le cœur.
Pour nous aider à nous servir du nôtre, Dieu nous a montré, nous a donné le sien.
Copions-le afin que notre vie reçoive une impulsion heureuse et sainte? nos intentions une valeur réelle; nos actes un prix: inestimable.

Dans les perfections du Cœur divin étudions quelques traits généraux.

— Le Cœur de Jésus est plein de douceur :
Il reprend les pécheurs avec bonté et mansuétude; il supporte sans se plaindre les contradictions et les souffrances; il « n’achève pas de briser le roseau à demi rompu, ni d’éteindre la mèche qui fume encore… » Soyons donc à son exemple; réprimons les mouvements de notre humeur.

— Le Cœur de Jésus est souverainement humble :
De quelle hauteur ne nous dominait-il pas ! Eh bien, il nait, il vit, il meurt pauvre; il ne se glorifie ni de ses mérites, ni de ses œuvres, il choisit de préférence les petits, les modestes, les oubliés; il enseigne l’humilité parfaite, qu’il désire tant nous voir pratiquer, Soyons humbles; l’humilité, c’est la vérité.

— Le Cœur de Jésus est ordonné et calme :
Rien ne l’inquiète, rien ne l’agite; même dans sa Passion, au plus fort des contradictions et des souffrances, son Âme garde la sérénité absolue, parce qu’elle se sait en union parfaite avec la volonté du Très-Haut.
Ce qui trouble notre paix, c’est que nous ne sommes pas dans l’ordre; faisons ce que Dieu veut, comme Il te veut, sans nous soucier ou reste. Soyons ordonnés, et nous verrons fleurir en nous cette paix délicieuse qui est l’apanage des vrais chrétiens.

— Le Cœur de Jésus est recueilli :
« Il tient les puissances de son être rassemblées devant son Père comme un bouquet d’agréable odeur. Évitons de nous répandre au dehors, de nous perdre en rêves désordonnés, en désirs frivoles, en paroles inutiles.

— Le Cœur de Jésus est plein de zèle :
De la Crèche au Calvaire, il ne songe qu’à nous, notre perfection, notre bonheur, notre salut. Il lui tarde de se sacrifier pour nous.
Soyons zélés pour nous-mêmes, mettons plus d’ardeur à nous sanctifier; ayons aussi plus de zèle pour les autres, ceux que nous aimons, ceux qui nous entourent, ceux dont nous répondrons un jour.

— Le Cœur de Jésus est un modèle de force :
Pour notre enseignement, il a triomphé du monde, en méprisant son faste et ses plaisirs; du démon en repoussant ia tentation du désert; de lui-même en surmontant ses répugnances devant le calice de sa Passion.
Copions, sur, ce point surtout, l’exemple du divin Maître.

— Le Cœur de Jésus est tendre :
Son amour ne reste pas austère, inaccessible;, il n’aime pas seulement en Dieu et surnaturellement ; il aime aussi en homme et condescend aux tendances de notre nature. Il connait les affections de famille-, les amitiés de choix, l’attachement à sa patrie.
Tout cœur tendre, dès lors qu’il ‘se garde pur, reçoit quelque chose de la force, de la suavité du Cœur divin.

Adrien Sylvain  +1914

Juin, mois du Sacré-Coeur

Juin, mois du Sacré-Cœur

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icône du Sacré Cœur de Jésus

C’est le pape Clément XIII qui a institué officiellement la fête du Sacré-cœur le 6 février 1765. C’est une solennité dans le calendrier liturgique fixé par le concile Vatican II.

Jean-Paul II, lors de son audience donnée le mercredi 20 juin 1979,  a exprimé son amour du Cœur du Christ.

« La liturgie de l’Église va célébrer, en esprit d’adoration et avec un amour particulier, le mystère du «Cœur du Christ». Anticipant cette fête, je désire donc, dès aujourd’hui, tourner avec vous le regard vers le mystère de ce cœur  […]

On sait que le mois de juin est particulièrement consacré au divin Cœur, au Cœur sacré de Jésus. Nous lui exprimons notre amour et notre adoration par la litanie dont chacune des invocations a une richesse théologique particulièrement profonde. Je désire donc m’arrêter avec vous, ne serait-ce que brièvement devant ce Cœur vers lequel se tourne l’Église en tant que communauté de cœurs humains. »

Pourquoi le mois de juin est-il tout entier consacré à l’adoration du Sacré Cœur du Christ ? Nous devons cette dévotion à l’audace et la foi d’Angèle de Sainte Croix, une élève de Notre-Dame-des-Oiseaux, vers 1860. Le couvent de la rue de Sèvres à Paris (Chanoinesses de Saint-Augustin) avait une grande dévotion au Sacré-Cœur et Angèle eut l’intuition de demander à l’archevêque de Paris de consacrer le mois de juin au Sacré-Cœur, comme le mois de mai l’était pour Marie depuis longtemps déjà. Cela a été accepté par l’archevêque et institué quelques années plus tard par le pape pour l’Église universelle.

Voir les liens suivants :

PETIT MOIS DU SACRÉ-CŒUR – SEPTIÈME JOUR.

PETIT MOIS DU SACRÉ-CŒUR – SEPTIÈME JOUR.

Prions, afin que nous profitions bien des instructions qui nous sont faites.

LES TENDRESSES DU CŒUR DE JÉSUS : Jésus et le lépreux.

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Entendez ce cri parti du cœur, ce cri plein de confiance et plein d’amour : « Seigneur, si vous voulez, vous pouvez me guérir ! » et en même temps, ajoute l’Évangile, le lépreux se jetait à genoux et suppliait les mains jointes…

Jésus s’arrête, il tend la main, il touche les plaies du malade. « Je le veux, dit-il, sois guéri !.. » Oh ! pourquoi donc ?  Ne suis-je pas guéri(e) de mon orgueil, de ma sensualité, de ma nonchalance, moi, que vous touchez si souvent dans la sainte Communion ? Est-ce que la confiance me manquerait ?…

Jésus, je crois, j’espère… Oh guérissez-moi !… Je ferai aujourd’hui mes prières à l’église, car vous y êtes réellement présent dans le Saint Sacrement.

Adrien Sylvain