Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

Sainteté chrétienne

Pour les associés de la Médaille Miraculeuse que nous sommes, voici la synthèse en français de la catéchèse effectuée par le pape Benoît XVI, ce mercredi 13 avril 2011, au cours de l’audience générale,  Place Saint-Pierre au Vatican, sachant que la Mère de Dieu, la Vierge Marie, est au sommet de cette sainteté dont il  parle, et en cette quinzaine qui nous mène à la béatification du pape Jean-Paul II.

Chers frères et sœurs, je vous propose aujourd’hui une réflexion sur la sainteté chrétienne, au terme des catéchèses sur les figures de plusieurs saints et saintes.

Mais qu’est-ce que la sainteté ? C’est une union et une configuration au Christ, un enracinement dans la grâce baptismale et dans le mystère pascal. Elle n’est pas d’abord le fruit de nos efforts. C’est Dieu qui sanctifie à travers l’action de son Esprit et le don de la vie du Christ ressuscité.

La charité est l’âme de la sainteté ! Elle croît et produit des fruits dans le baptisé, grâce à l’écoute de la Parole de Dieu, à la participation fréquente aux sacrements, surtout à l’Eucharistie, à la prière constante, à l’abnégation, au service fraternel et à la pratique des vertus. La sainteté n’est autre que la charité vécue pleinement.

Chers amis, nous sommes tous appelés à la sainteté, chacun dans l’état de vie et la charge qui lui sont propres. La sainteté est possible pour tous, à tout âge et à tout moment, car chacun de nous a reçu sa part de la faveur divine. Dieu nous demande d’accueillir ce don et d’en vivre les exigences.

Laissons-nous transformer par l’action de son Esprit, pour nous conformer à sa volonté. A la suite des saints, soyons nous aussi une pièce de la grande mosaïque de sainteté que Dieu crée dans l’histoire.

Puissiez-vous par toute votre vie faire resplendir le visage du Christ ressuscité. Bonne préparation à Pâques !

© Copyright du texte original plurilingue : Libreria Editrice Vaticana

LA RÉSURRECTION DE LAZARE

Giotto La résurrection de Lazare 1304-1306 Fresque Capella degli Scrovegni Padoue Italie
Giotto La résurrection de Lazare 1304-1306 Fresque Capella degli Scrovegni Padoue Italie

Lorsque l’évangile du cinquième dimanche proclame la résurrection de Lazare, nous nous trouvons face au mystère ultime de notre existence: «Je suis la résurrection et la vie… le crois-tu? » (Jn 11, 25-26). A la suite de Marthe, le temps est venu pour la communauté chrétienne de placer, à nouveau et en conscience, toute son espérance en Jésus de Nazareth: «Oui Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui vient dans le monde» (v.27).

La communion avec le Christ, en cette vie, nous prépare à franchir l’obstacle de la mort pour vivre éternellement en Lui. La foi en la résurrection des morts et l’espérance en la vie éternelle ouvrent notre intelligence au sens ultime de notre existence: Dieu a créé l’homme pour la résurrection et la vie; cette vérité confère une dimension authentique et définitive à l’histoire humaine, à l’existence personnelle, à la vie sociale, à la culture, à la politique, à l’économie. Privé de la lumière de la foi, l’univers entier périt, prisonnier d’un sépulcre sans avenir ni espérance.

Du message de Benoît XVI pour le Carême 2011

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La résurrection du Christ, ouverture d’une réalité nouvelle

La résurrection du Christ, pour Benoît XVI, « n’est pas un retour à la vie précédente, mais l’ouverture d’une réalité nouvelle ». Voici le condensé de ce qu’il a dit lors de l’Angélus, ce dimanche 10 avril 2011, de la fenêtre de son bureau au Vatican.

Avec l’évangile de ce dernier dimanche de Carême nous voici face au mystère ultime de notre existence : « Je suis la résurrection et la vie… Le crois-tu ? » La communion avec le Christ, aujourd’hui, nous prépare à franchir l’obstacle de la mort pour vivre éternellement en Lui. Ainsi se révèle le sens ultime de notre vie terrestre et sa dimension authentique et définitive : notre vocation est unique, à savoir divine.

Adressons-nous à la Vierge Marie, qui participe déjà à cette résurrection, afin qu’elle nous aide à dire avec foi : « Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu » (Jn 11,27), à découvrir vraiment que Lui est notre salut. Confions-nous à la Vierge Marie pour nous plonger comme elle dans la mort et la résurrection de son Fils et avoir la vie éternelle ! Je vous bénis de grand cœur ainsi que vos familles !

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JÉSUS ET L’AVEUGLE-NÉ

Duccio di Buoninsegna - Jésus guérissant un aveugle 1308-11 National Gallery_Londres
Duccio di Buoninsegna – Jésus guérissant un aveugle 1308-11 National Gallery_Londres

Le dimanche de l’aveugle-né nous présente le Christ comme la lumière du monde. L’Évangile interpelle chacun de nous : « Crois-tu au Fils de l’homme ? » « Oui, je crois Seigneur ! » (Jn 9, 35-38), répond joyeusement l’aveugle-né qui parle au nom de tout croyant. Le miracle de cette guérison est le signe que le Christ, en rendant la vue, veut ouvrir également notre regard intérieur afin que notre foi soit de plus en plus profonde et que nous puissions reconnaître en lui notre unique Sauveur. Le Christ illumine toutes les ténèbres de la vie et donne à l’homme de vivre en « enfant de lumière ».

message de  BENOÎT XVI pour le Carême 2011

En ce 4e dimanche de carême, 3 avril 2011, le pape Benoît XVI nous invite à « l’allégresse », à vivre dans une  joie à nourrir par la prière et la charité: « Ravivons en nous le don reçu au baptême. »

Puis le pape a commenté l’Évangile de l’Aveugle-né lors de l’angélus de midi. En voici  le condensé :

L’évangile de ce dimanche pose à chacun de nous la question essentielle de la foi: « Crois-tu au Fils de l’homme ? » Puisse la réponse immédiate et joyeuse de l’aveugle-né devenir la nôtre: « Oui, je crois Seigneur ! » En acceptant la lumière de vérité qui vient du Christ, en soumettant notre intelligence à la révélation qui la dépasse et la comble, nous ouvrons notre cœur à l’Esprit. Dans une sincère révision de vie, accueillons la grâce rénovatrice du sacrement de Pénitence qui purifie notre regard. A la Vierge Marie, Mère de l’Église, confions ce chemin de Carême, afin que nous puissions tous rencontrer le Christ, Sauveur du monde. Que la Vierge Marie, modèle de la foi de l’Eglise, intercède pour nous durant ce Carême !

Il terminait en évoquant son prédécesseur.

Chers frères et sœurs, c’était hier le 6e anniversaire de la mort de mon bien-aimé prédécesseur, le vénérable Jean-Paul II.  Alors que, par le chemin du carême, nous nous préparons à la fête de Pâques, nous nous rapprochons avec joie du jour où nous pourrons vénérer comme bienheureux ce grand Pontife et ce grand Témoin du Christ, et nous confier encore plus à son intercession.

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