15-06-2013 source : Radio Vatican
Nous devons nous convaincre que « la vie chrétienne n’est pas une thérapie terminale ». Une mise en garde du Pape François lors de l’homélie de la messe célébrée samedi matin en la chapelle de la Maison Sainte Marthe au Vatican.
« Demandons au Seigneur, a déclaré le Pape, que nous ayons ce souci pour annoncer Jésus, qu’il nous donne cette sagesse chrétienne qui naît réellement de son flanc transpercé par amour. Qu’il nous convainque que la vie chrétienne n’est pas une thérapie terminale : rester tranquille jusqu’au ciel… » « Non, a ajouté le Pape, la vie chrétienne se passe sur la route, dans la vie. L’amour du Christ nous possède mais nous pousse, nous presse, avec cette émotion que l’on ressent quand on voit que Dieu nous aime ».
C’est ainsi que saint Paul est vraiment un homme pressé, avec « l’angoisse de nous dire quelque chose d’important : parler de l’œuvre de réconciliation que fit Jésus, et aussi de l’œuvre de réconciliation» du Christ et de l‘apôtre. « Cette presse – a dit le Pape – me fait penser à Marie, quand, après avoir reçu l’annonce de l’ange, elle part en hâte pour aider sa cousine. C’est la hâte du message chrétien. Et voici précisément le message de la réconciliation. »
« La vraie réconciliation, poursuit-il, c’est que Dieu, en Christ, a pris nos péchés et s’est fait péché pour nous. Et quand nous allons nous confesser, par exemple, ce n’est pas que nous disons notre péché et que Dieu nous pardonne. Ce n’est pas cela. Nous trouvons Jésus-Christ et nous lui disons : « ça c’est à toi et moi je te fais péché une fois encore ». « Et cela lui plaît, parce que c’est sa mission : se faire péché pour nous, pour nous libérer ».