Le Pape au Kazakhstan
Parti ce mardi matin depuis Rome, pour son 38ème voyage apostolique, le Pape François est arrivé au Kazakhstan.
Ce mercredi matin, à Nour-Soultan, anciennement Astana, au cœur de l’Asie centrale, le Pape François participe au VIIème congrès des dirigeants des religions mondiales et traditionnelles, axé cette année sur le rôle des responsables religieux dans le développement spirituel et social de l’humanité en période post-pandémique.
Jusqu’à présent, 108 délégations de 50 pays du monde entier ont été confirmées. Une occasion pour réaffirmer la contribution positive des religions à la concorde entre les peuples. Jeudi soir, le Congrès se terminera par la lecture de la déclaration finale et les adieux.
Le Pape va aussi rencontrer, encourager et renouveler dans la foi la petite communauté catholique locale, moins de 1% des 19 millions d’habitants, mais appréciée dans un contexte religieux-culturel très varié.
Mercredi après-midi, a lieu une rencontre avec les fidèles dans le grand espace du Parc Expo pour la célébration de la Sainte Messe, en la fête de l’Exaltation de la Sainte Croix, où seront présents des chrétiens descendants de ceux qui ont été persécutés par le régime soviétique et qui ont fini prisonniers dans les goulags.
Jeudi 15 septembre, aura lieu la rencontre tant attendue avec la communauté catholique dans le lieu de référence pour elle, qu’est la cathédrale de la Mère du Perpétuel Secours et siège de l’archidiocèse de Marie Très Sainte à Nour-Soultan.
Hier comme aujourd’hui, la guerre reste le spectre le plus effrayant, avec une menace de catastrophe nucléaire : c’est la troisième guerre mondiale, a dit le Pape à plusieurs reprises, une «folie» dont l’antidote, que le Pape François va évoquer aussi depuis le cœur de l’Asie, est la fraternité universelle, point central de son engagement diplomatique et de son magistère.