Le Saint-Père s’est rendu en Corée pour porter un message d’espérance, dans une terre qui subit encore les conséquences d’une guerre qui n’a jamais été résolue par un traité de paix.
Dans ce pays on sent vraiment la présence de la tension, d’un conflit qui n’est pas fini. Le Pape François a dit dans son premier discours qu’il faut essayer de surmonter les obstacles et l’incapacité à dialoguer, car il n’y a pas d’autre voie à parcourir. L’Evangile, la foi chrétienne et l’Eglise catholique peuvent contribuer à faire renaître l’espérance de pouvoir bâtir la réconciliation et la paix.
Le Souverain Pontife a adressé un discours à l’ensemble des évêques coréens, jeudi soir. Le Pape François a une opinion très positive de l’Eglise de Corée, de son dynamisme, de son courage, de son témoignage, du service qu’elle rend à l’Eglise universelle, car c’est une Eglise missionnaire qui donne beaucoup aux autres Eglises. Mais l’évêque de Rome a fait une remarque intéressante dans son discours : il a invité l’épiscopat à éviter de faire de cette Eglise une Eglise forte, une Eglise riche. C’est la thématique de l’Eglise pauvre pour les pauvres, si chère au Pape François et qui revient sans cesse dans ses interventions. Mais cette recommandation il l’a faite avec amour : faîtes attention à ne pas devenir une Eglise satisfaite de sa force ; restez toujours une Eglise désireuse de témoigner de l’Evangile de Jésus, une Eglise qui aime les pauvres dans la pauvreté.