12-04-2014 source : L’Osservatore Romano
Seul le Christ donne un sens au scandale de la douleur innocente. Telle est la considération qui se présente toujours à nouveau au moment où l’Église s’apprête à célébrer la semaine sainte, le scandale de la croix et la gloire de la résurrection. Et le Pape François a voulu le rappeler ce matin, samedi 12 avril, en recevant un groupe de médecins, auxquels il a demandé de se tourner vers le Crucifié lorsqu’ils accomplissent leur travail quotidien aux côtés de ceux qui souffrent. Une rencontre qui l’a amené à penser «à tous les hommes et les femmes que vous soignez et pour qui je prie».
Le Pape François est ensuite revenu sur une réflexion qu’il propose souvent, c’est-à-dire que «l’expérience de la douleur et de la souffrance, ne concernent pas seulement la dimension corporelle, mais l’homme dans sa totalité». Et précisément à partir de cette idée, il a souligné «l’exigence d’un soin intégral, qui considère la personne dans son ensemble et qui unisse à la thérapie médicale également le soutien humain, psychologique et social, l’accompagnement spirituel et le soutien de la famille du malade». Quant aux progrès de la recherche scientifique, le Pape a mis en évidence sa valeur élevée quand il s’agit d’apporter des «réponses aux attentes et aux espérances de nombreux malades dans le monde entier», en ayant toujours à l’esprit que la «personne humaine est créée à l’image et à la ressemblance de Dieu» et est une «unité de corps et d’esprit».