Lors de l’angélus à Castelgandolfo, ce dimanche 14 juillet 2013, le pape François a commenté l’Évangile du bon samaritain, qui « imite la miséricorde de Dieu, la miséricorde envers celui qui a besoin ».

Sur le modèle du bon samaritain, le pape a cité l’exemple de saint Camille de Lellis, fondateur des Camilliens, « saint patron des malades » et des personnes travaillant dans le monde de la santé, fêté le 14 juillet.

« Je salue avec grande affection tous les fils et filles spirituels de saint Camille, qui vivent son charisme de charité au contact quotidien avec les malades. »

« Soyez comme lui, de bons samaritains ! Je souhaite aussi aux médecins, aux infirmiers, et à ceux qui travaillent dans les hôpitaux et dans les maisons de santé, d’être animés par le même esprit ».

Être des bons samaritains, c’est « prendre soin » de l’autre, avoir un « cœur bon et généreux », et « mettre en pratique la volonté de Dieu, qui veut la miséricorde plus que les sacrifices ».

Dans un an (1550-1614), c’est le quatrième centenaire de la mort de saint Camille de Lellis : pour marquer l’évènement, l’Ordre des Camilliens lance une année jubilaire qui a commencé officiellement aujourd’hui.

Après l’angélus, le pape a béni de nombreuses personnes handicapées et des enfants. C’était le deuxième voyage du pape François à Castelgandolfo, après sa rencontre privée avec Benoît XVI, le 23 mars dernier. Il y retournera le 15 août, et y célèbrera la messe  de l’Assomption.

Le matin à son arrivée, il a dit : « Chers frères et sœurs, je vous confie à la protection maternelle de la Vierge Marie – que nous honorerons après-demain comme Notre-Dame du Mont Carmel –, afin que vous puissiez accomplir vos divers devoirs de façon profitable et sereine. Que la Vierge veille toujours sur vous et sur vos familles ! Vous aussi priez pour moi – j’en ai besoin – et pour mon service. Je renouvelle à chacun ma gratitude et vous bénit de tout cœur. Merci ! »

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