Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

Sainte Salomé

Sainte Salomé

résurrection - saint-pierre de mozac - les saintes femmes
résurrection – saint-pierre-et-saint-Caprais de mozac – les saintes femmes

Épouse de Zébédée, un des patrons pêcheurs de Bethsaïde, mère des apôtres Jacques et Jean, SALOMÉ (nom qui vient de l’hébreu,  Shalom : la paix), était de celles «qui suivaient Jésus et le servaient». Elle est aussi appelée Marie Salomé. Dans des traditions chrétiennes, elle est sœur de Marie, la mère de Jésus. L’Église célèbre sa mémoire aujourd’hui.

Au jour de la Passion, elle était au pied de la Croix avec Marie, la mère de Jésus. Elle fut aussi de celles qui achetèrent des aromates pour embaumer le corps du Christ et qui le dimanche matin de Pâques trouvèrent le tombeau vide. C’est pourquoi elle est parfois aussi appelée Salomé la Myrophore (du grec muron, « parfum liquide » et du verbe phoreo, « porter », qui porte du parfum liquide), parce qu’elle fut l’une des femmes qui accompagnèrent le Christ au tombeau.

Elle avait mis en avant ses deux fils pour qu’ils soient de chaque côté du Messie (Matthieu 20. 17 à 28) aux meilleures places dans le Royaume. Elle cherchait peut-être la meilleure place pour ses enfants, quelle mère n’en ferait pas autant ? Mais elle sut aussi venir à l’aube du matin de Pâques, alors que ses enfants n’y étaient pas, et c’était pour Jésus.

Illustration : Les Saintes Femmes, Sainte Marie-Madeleine, sainte Jeanne, sainte Marie Salomé, se rendent au Sépulcre portant des parfums liquides dans des fioles, des pots d’onguent ou des burettes pour embaumer et oindre le corps du Christ (les Myrophores) .

sources : Nominis & Notes Romaines

précieux rosaire

précieux rosaire

Jésus, Notre-Dame et saint Dominique recevant le rosaire - église Notre Dame - Montier-en-Der - 52 - FRIl y eut au XIII siècle un fondateur d’ordre, un puissant réformateur, un homme de génie,— mieux que tout cela, un grand saint,— qu’une certaine école a représenté comme un farouche inquisiteur, avide de sang et de tortures : c’est saint Dominique.

Voulez-vous savoir quelle fut surtout la persécution qu’il exerça contre les Albigeois ? Il disait son chapelet pour leur conversion, voilà tout. Ce fut en effet dans ce but qu’il institua l’association du Rosaire, sainte et précieuse dévotion qui se répandit bientôt partout et opéra des fruits sans nombre.

Comment pourrait-il en être autrement ? le Rosaire n’est-il pas la synthèse de l’Évangile ? Ne nous enseigne-t-il pas tout ce qu’il faut croire et tout ce qu’il faut demander? Ne sait-il pas s’approprier aux besoins de toutes les  hiérarchies d’intelligence ? C’était le livre de la pauvre femme du peuple, qui ne savait pas lire, comme c’était le livre où Bossuet puisait ses sublimes inspirations sur les mystères.

En méditant souvent sur les mystères de joie, [de lumière], de douleur et de gloire qui partagent la vie du Sauveur, on apprend à connaître Dieu et à se connaître soi-même ; on acquiert des droits incontestables à la protection spéciale de Marie. Le pécheur obtient sa conversion, le juste sa persévérance; la langueur de l’âme est réveillée, le désir de la perfection se ranime et la pratique des vertus devient plus facile.

Saint François de Sales a dit : « Dans l’association, il y a tout à gagner et rien à perdre. » II disait cela en parlant du Rosaire. En effet, dans cette association, l’ensemble des prières forme un trésor commun que chacun peut considérer comme son propre bien ; on recueille le mérite de ses propres actions et de celles d’autrui, et, sans s’appauvrir, on enrichit les autres. Voilà pourquoi cette précieuse dévotion se répandit avec une si merveilleuse rapidité.

Et ne croyez pas que ce fût seulement de la part du peuple : Louis IX, Édouard III, Louis XI, Charles le Téméraire, François Ier, Charles Quint, don Juan d’Autriche, Henri IV et Louis XIV récitaient le chapelet; ce qui n’empêche pas les rationalistes de dire que c’est là une dévotion futile. Laissons-les dire, laissons-les faire et prions pour eux : le dédain n’est peut-être que sur les lèvres et non pas dans le cœur. Quand viendra le moment du danger, l’heure de la mort, ils envisageront autrement les choses.

Laissez donc les incrédules honorer de leurs mépris la prétendue monotonie de cette dévotion qui, selon eux, consiste à murmurer la même parole : ils ne comprennent pas, ou ils feignent d’ignorer que « l’amour n’a qu’un mot, et qu’en le disant toujours on ne se répète jamais. »

D’après l’abbé C. Martin (1858)

Saint Luc et la Vierge Marie

Saint Luc et la Vierge Marie

Saint Luc peignant l’apparition de la Vierge - Vasari Giorgio (1511-1574) - fresque - Florence - Santissima Annun
Saint Luc peignant l’apparition de la Vierge – Vasari Giorgio (1511-1574) – fresque – Florence – Santissima Annun

L’évangéliste saint Luc, que nous fêtons en ce jour, était grec de naissance. Il est né à Antioche en Syrie, au sein d’une famille païenne. Médecin de profession, Luc fut un des premiers à être convertis à Jésus vers l’an 40.

Plus tard, il devint le compagnon missionnaire de saint Paul pendant une partie de son deuxième et troisième voyage : ensemble ils s’embarquèrent sur un bateau les menant de Troas à la Macédoine et demeurèrent pendant sept ans à Philippes, partageant les naufrages et les périls du voyage jusqu’à Rome.

Luc prit soin de l’Apôtre Paul lors de son incarcération à Césarée et à Rome, le soutint par sa présence et fut à ses côtés dans la dernière étape de sa vie (+ 67).

Paul en parle comme étant « le plus attentionné des médecins » et comme étant aussi « un travailleur acharné ». En lisant les épîtres de Paul, nous apprenons que Luc est demeuré son compagnon fidèle. Luc est l’auteur du troisième Évangile écrit avant l’an 63. Il a aussi écrit les Actes des Apôtres.

Son symbole est le bœuf car celui-ci représente l’animal du sacrifice et on le retrouve dans son Évangile avec l’histoire de Zacharie le prêtre, offrant le sacrifice à Dieu. Luc parle de la prêtrise du Christ. Il mentionne aussi les œuvres merveilleuses de Dieu lors de la construction de son Église et des événements et miracles qui eurent lieu de par saint Paul et auxquels il fut lui-même témoin.

Eusèbe de Césarée (+ vers 340) l’a qualifié de « peintre de la Vierge Marie » car saint Luc nous rappelle, en détail, quelques événements de la vie de Notre Dame, détails que la tradition aime à penser qu’il les aurait recueillis de la bouche même de la Vierge Marie.

Le Pape Jean-Paul 1er (+ 28 septembre 1978) s’adressait à saint Luc avec ces mots : « Tu es le seul qui nous offre un récit de la naissance et de l’enfance du Christ… Il y a une de tes phrases qui attire mon attention : ‘Elle L’emmaillota et Le coucha dans une Crèche’. Cette phrase est à l’origine de toutes les crèches du monde et de milliers de tableaux précieux ». (Dans « Humblement votre »).

MESSAGE DE SAINT JEAN-PAUL II À L’OCCASION DE LA FÊTE DE SAINT LUC