Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

Saint Alphonse de Liguori

Saint Alphonse de Liguori

saint Alphonse de Liguori
saint Alphonse de Liguori

Mémoire de saint Alphonse-Marie de Liguori, évêque et docteur de l’Église. Remarquable par son zèle des âmes, ses écrits, sa parole et son exemple, pour favoriser la vie chrétienne dans le peuple, il s’est donné à l’œuvre de la prédication et il a publié des livres, principalement de morale, discipline dont il est reconnu maître et, malgré de nombreuses traverses, il fonda la Congrégation du Très Saint Rédempteur pour l’évangélisation des campagnes.

Élu évêque de Sainte-Agathe des Goths, il se dépensa de manière extraordinaire dans ce ministère, qu’il dût laisser, après quinze ans, pour de graves raisons de santé, et il se retira, jusqu’à sa mort en 1787, à Nocera del’ Pagani, supportant des peines et des difficultés nombreuses. (Martyrologe romain)

Le 30 mars 2011, le Pape émérite Benoît XVI a tracé un portrait de saint Alphonse de Liguori, évêque et docteur de l’Église, « un insigne théologien moraliste, un maître de spiritualité… Né dans une noble famille napolitaine en 1696, il fut un brillant avocat avant d’abandonner cette profession pour devenir prêtre en 1726″.

Puis le Pape a rappelé que saint Alphonse « entreprit une œuvre d’évangélisation par la catéchèse parmi les plus pauvres, auxquels il aimait prêcher en leur présentant les fondements de la foi… En 1732, il fonda la Congrégation du Rédempteur » qui, sous sa direction forma des « missionnaires itinérants touchant jusqu’aux villages les plus isolés où ils encourageaient la conversion et la persévérance chrétienne, principalement par la prière ».

Mort en 1787, Alphonse de Liguori fut canonisé en 1839 et déclaré docteur de l’Église en 1871. Ce titre était justifié par un riche enseignement de théologie morale « proposant parfaitement la doctrine catholique, au point que Pie XII le proclama Patron des confesseurs et des moralistes… Saint Alphonse ne cessait de dire que les prêtres sont un signe visible de la miséricorde infinie de Dieu, qui pardonne et éclaire le pécheur afin qu’il se convertisse et change de vie.

Aujourd’hui aussi, face aux signes d’un affaiblissement de la conscience morale, dont une préoccupante désaffection de la confession, l’enseignement d’Alphonse de Liguori apparaît utile…. Outre ses œuvres théologiques, il composa des traités pour la formation religieuse du peuple…

Ses ‘Maximes éternelles ou Les gloires de Marie‘*, les ‘vertus de Marie’ et son chef d’œuvre ‘Aimer Jésus-Christ’, condensent sa pensée. Son insistance sur la nécessité de la prière y est constante…et en particulier sur la visite du Saint Sacrement, qu’elle soit brève ou prolongée, personnelle ou communautaire ».

La spiritualité de saint Alphonse « est éminemment christologique, ayant le Christ et l’Évangile pour cœur. La méditation du mystère de l’Incarnation et de la Passion sont souvent le sujet de sa prédication », où il insiste aussi sur le rôle de Marie dans l’histoire du salut.

Benoit XVI a conclu en rappelant qu’Alphonse de Liguori fut également « un exemple de pasteur zélé, qui conquérait les âmes en prêchant l’Évangile et en administrant les sacrements. Il œuvrait avec une bonté qui venait de son intense relation à Dieu, Dieu d’une bonté infinie. Il eut une vision positive des ressources que le Seigneur accorde à tout homme pour faire le bien, soulignant l’importance de l’affection envers Dieu et le prochain, au-delà des ressources offertes par l’esprit ».

* dont voici les titres de chapitre : MARIE, NOTRE REINE, NOTRE MÈRE – MARIE, NOTRE VIE, NOTRE DOUCEUR – MARIE, NOTRE ESPÉRANCE – MARIE, NOTRE SECOURS – MARIE, NOTRE MÉDIATRICE – MARIE, NOTRE AVOCATE – MARIE, NOTRE GARDIENNE – MARIE, NOTRE SALUT – CLÉMENCE ET BONTÉ DE MARIE – DOUCEUR DU NOM DE MARIE.

PRIÈRE A LA BIENHEUREUSE VIERGE pour les derniers instants.

O Marie, doux refuge des malheureux pécheurs, quand mon âme devra sortir de ce monde, je vous en supplie, ma très douce Mère, par la douleur que vous ressentîtes en voyant votre Fils qui se mourrait sur la Croix, assistez-moi alors de votre miséricorde, Éloignez de moi les ennemis infernaux, et venez vous-même recueillir mon âme, pour la présenter au juge éternel. Ma souveraine, ne m’abandonnez pas.

Vous devez être, après Jésus, mon appui dans ce moment redoutable. Priez votre Fils de m’accorder dans sa bonté la faveur d’exhaler mon âme dans ses saintes plaies, en disant : Jésus et Marie, je vous donne mon cœur et mon âme !

DE L’AMOUR DE JÉSUS CHRIST PAR SAINT ALPHONSE-MARIE – voir  page 2

Saint Ignace de Loyola

Saint Ignace de Loyola

Saint Ignace de Loyola
Saint Ignace de Loyola

Mémoire de saint Ignace de Loyola, prêtre. né à Guipuzcoa, au pays basque espagnol, il vécut d’abord à la cour de Castille et à l’armée. Après une grave blessure, il se tourna vers Dieu, alla à Paris faire des études de théologie, s’adjoignit ses premiers compagnons, qu’il établit ensuite à Rome pour former la Compagnie de Jésus.

Là, il exerça, jusqu’à sa mort en 1556, un ministère fructueux par ses écrits, en particulier ses Exercices spirituels, et par la formation de ses disciples, pour la plus grande gloire de Dieu. (Martyrologe romain)

Né en Espagne d’une noble famille, benjamin de treize enfants, Ignace est d’abord page à la cour puis chevalier rêvant d’exploits. En 1521, les Français assiègent Pampelune. Ignace s’illustre parmi les défenseurs de la ville quand un boulet de canon lui broie la jambe et brise sa carrière. Il rentre au château familial sur un brancard.

Ayant épuisé les récits de chevalerie, il entame la vie des saints. En parcourant leur vie, Ignace en vient à se demander: « Pourquoi ne ferais je pas ce qu’ont fait saint François, saint Dominique et tant d’autres ? » Une conversion totale s’opère que viendra confirmer, une nuit, une vision de la Vierge Marie et de l’Enfant Jésus. C’est la conversion, totale, brutale.

A peine est-il remis sur pied qu’il décide de quitter Loyola. Il se rend d’abord à Aránzazu pour y visiter un sanctuaire de la Vierge. De là,  il prend la direction de Barcelone. Chemin faisant, Ignace rencontre un Maure qui lui semble insulter la Vierge Marie en refusant de croire à la naissance virginale de Jésus.

Après cet épisode, Ignace poursuit sa route jusqu’au sanctuaire marial de Montserrat. il se rend dans une grotte à Manrèse, non loin de l’abbaye bénédictine de Montserrat. Il y découvrira sa vocation propre: non la contemplation, mais le service de Dieu parmi les hommes. C’est là qu’il rédige ses « Exercices spirituels » où il consigne ses expériences spirituelles.

Après un pèlerinage en Terre Sainte, il commence ses études de théologie à Paris. Il partage sa chambre avec un jeune étudiant: saint François Xavier et le contact n’est pas toujours facile. Quelque temps plus tard, le 15 août 1534, l’étudiant attardé de 43 ans et ses jeunes amis étudiants  font à Montmartre, le vœu de pauvreté, de chasteté et d’obéissance et fonde ainsi la « Compagnie de Jésus ».

Douze ans plus tard, ils feront profession solennelle à Rome « pour la plus grande gloire de Dieu. » (Nominis)

Saint Justin de Jacobis

Saint Justin de Jacobis

saint Justin de Jacobis
saint Justin de Jacobis

Avec la Famille Vincentienne, dont l’Association de la Médaille Miraculeuse fait partie, nous faisons mémoire aujourd’hui de Justin de Jacobis. Il est né le 9 octobre 1800 à San Fele dans le royaume de Naples. Admis en 1818 dans la Congrégation de la Mission fondée par Saint  Vincent de Paul (Lazaristes) et ordonné prêtre à Brindisi en 1824, il évangélise les pauvres quinze ans durant dans le sud de l’Italie.

En 1839, Rome l’envoie en Afrique comme Préfet apostolique d’Éthiopie et des régions voisines. Arrivé peu après, il s’établit à Gouala. La mission ne compte que quelques centaines de chrétiens constamment persécutés.

Ordonné évêque le 7 janvier 1849, Monseigneur de Jacobis anime pendant vingt et un ans ces minorités dans un climat hostile. Il a été un artisan du rapprochement avec l’Église copte par son dévouement et son humilité et a eu le souci de la formation d’un clergé indigène.

Ses proches ont donné à Justin le nom d’Abba Yacob Mariam, ou Jacob de Marie, à cause de sa grande dévotion à la Vierge Bienheureuse.

Plusieurs fois arrêté, relaxé, ré-emprisonné, exilé, il a connu la soif et la faim et  est mort épuisé dans le désert du val d’Alighede, près de Massou, le 31 juillet 1860, et inhumé à Hebo. Il est canonisé le 26 octobre 1975 par Paul VI.