Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

JÉSUS ET L’AVEUGLE-NÉ

Duccio di Buoninsegna - Jésus guérissant un aveugle 1308-11 National Gallery_Londres
Duccio di Buoninsegna – Jésus guérissant un aveugle 1308-11 National Gallery_Londres

Le dimanche de l’aveugle-né nous présente le Christ comme la lumière du monde. L’Évangile interpelle chacun de nous : « Crois-tu au Fils de l’homme ? » « Oui, je crois Seigneur ! » (Jn 9, 35-38), répond joyeusement l’aveugle-né qui parle au nom de tout croyant. Le miracle de cette guérison est le signe que le Christ, en rendant la vue, veut ouvrir également notre regard intérieur afin que notre foi soit de plus en plus profonde et que nous puissions reconnaître en lui notre unique Sauveur. Le Christ illumine toutes les ténèbres de la vie et donne à l’homme de vivre en « enfant de lumière ».

message de  BENOÎT XVI pour le Carême 2011

En ce 4e dimanche de carême, 3 avril 2011, le pape Benoît XVI nous invite à « l’allégresse », à vivre dans une  joie à nourrir par la prière et la charité: « Ravivons en nous le don reçu au baptême. »

Puis le pape a commenté l’Évangile de l’Aveugle-né lors de l’angélus de midi. En voici  le condensé :

L’évangile de ce dimanche pose à chacun de nous la question essentielle de la foi: « Crois-tu au Fils de l’homme ? » Puisse la réponse immédiate et joyeuse de l’aveugle-né devenir la nôtre: « Oui, je crois Seigneur ! » En acceptant la lumière de vérité qui vient du Christ, en soumettant notre intelligence à la révélation qui la dépasse et la comble, nous ouvrons notre cœur à l’Esprit. Dans une sincère révision de vie, accueillons la grâce rénovatrice du sacrement de Pénitence qui purifie notre regard. A la Vierge Marie, Mère de l’Église, confions ce chemin de Carême, afin que nous puissions tous rencontrer le Christ, Sauveur du monde. Que la Vierge Marie, modèle de la foi de l’Eglise, intercède pour nous durant ce Carême !

Il terminait en évoquant son prédécesseur.

Chers frères et sœurs, c’était hier le 6e anniversaire de la mort de mon bien-aimé prédécesseur, le vénérable Jean-Paul II.  Alors que, par le chemin du carême, nous nous préparons à la fête de Pâques, nous nous rapprochons avec joie du jour où nous pourrons vénérer comme bienheureux ce grand Pontife et ce grand Témoin du Christ, et nous confier encore plus à son intercession.

© Copyright du texte original plurilingue : Libreria Editrice Vaticana

Entrée en carême

Voici le condensé des paroles prononcées à Rome, place Saint Pierre, ce dimanche 6 mars 2011 par le pape Benoît XVI lors de la prière de l’angélus.

Le Christ nous invite à bâtir notre maison sur le roc de la foi en Dieu et de sa Parole. La fidélité à ses commandements nous pousse à faire le bien et à abandonner les choix qui conduisent à la mort. Au jour de notre Baptême, nous avons commencé une aventure joyeuse et exaltante !

Invoquons l’aide de la Vierge Marie dont l’existence a été marquée par la fidélité à la Parole de Dieu. Nous la contemplons dans l’Annonciation, au pied de la Croix et, maintenant, comme celle qui prend part à la gloire du Christ ressuscité. Comme Elle, nous voulons renouveler notre ‘oui’ et confier avec confiance notre chemin à Dieu.

Alors que nous allons entrer mercredi dans le Temps du Carême, je vous invite à approfondir le don de la grâce qui nous y a été fait. A la suite de Jésus, laissons-nous guider par l’Esprit sur le chemin de la vie ! A tous, je souhaite un bon Carême !

© Copyright du texte original : Libreria Editrice Vaticana

Voir aussi :
https://www.medaille-miraculeuse.fr/billet/cendres-benoit-xvi.html

ÉPIPHANIE 2011

Adoration des Mages - imitation de Véronèse XVIe siècle - église Notre-Dame Montluçon
Adoration des Mages – imitation de Véronèse XVIe siècle – église Notre-Dame Montluçon

« En ce temps de Noël, le Seigneur fait briller sur nous la splendeur de son amour qui dissipe toute ténèbre. Soyons dans la joie en union avec les pays qui célèbrent aujourd’hui l’Épiphanie du Seigneur. Par l’intercession de la Vierge Marie, laissons-nous guider vers son Fils Jésus, lumière née de la lumière ! Bon dimanche et bonne année à tous ! » (Benoît XVI, Angélus du 2-1-2011, Place Saint Pierre à Rome)

L’Épiphanie en Occident, c’est l’adoration des Mages… Pour les chrétiens d’Orient, le sens profond de la fête, c’est le Baptême du Christ. Pour tous, l’annonce du salut.

En grec, Épiphanie signifie « manifestation ». Dieu se donne à voir, à toute l’humanité représentée par les mages venus du bout du monde. Dieu entre dans notre monde, dans notre histoire, en se faisant l’un de nous, comme un bébé. Noël, l’Épiphanie, les moments du commencement, sans bruit… Voilà la bonne nouvelle proposée par cette fête.

L’Évangile de saint Matthieu raconte que des Mages venus d’Orient ont été guidés par une étoile jusque vers Jésus qui venait de naître. « Ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe », écrit-il. L’or pour sa royauté, l’encens pour sa divinité, la myrrhe, parfum utilisé pour embaumer les défunts, pour annoncer sa mort. Douze jours après Noël, proche du solstice d’hiver, le 6 janvier vient normalement clore le cycle des fêtes.

Pourtant l’Église fait cesser le temps liturgique de Noël à la mi-janvier avec le baptême de Jésus, et même des traditions régionales et familiales affichent leur désir de le prolonger. Pour beaucoup, ce temps des « fêtes de la lumière » s’achève le 2 février, jour de la Chandeleur et de la Présentation de Jésus au Temple.

d’après Croire