Comme Associés de la Médaille Miraculeuse, nous faisons nôtre ce qu’a dit en français le pape Benoît XVI, sur la place Saint Pierre à Rome, lors du Regina Coeli, en ce dimanche de la divine Miséricorde, établi depuis l’an 2000 par le pape Jean-Paul II, d’après la révélation faite à Sainte Marie Faustine Kowalska le 22 février 1931.
En ce deuxième dimanche de Pâques, où nous célébrons également le dimanche de la divine Miséricorde, le temps pascal nous invite à la suite de la première communauté chrétienne à exprimer notre confiance et notre joie d’être baptisés. Jésus nous convie à ne pas être incrédules comme Thomas, mais croyants. N’ayons pas peur ! Ayons l’audace de témoigner de notre joie ! Jeudi prochain, à l’occasion du septième anniversaire de mon élection au siège de Pierre, je vous demande de prier pour moi, pour que le Seigneur me donne la force d’accomplir la mission qu’il m’a confiée. Que la Vierge Marie, la Mère des croyants, nous aide à vivre dans la joie de Pâques !
Ce dimanche est la Journée mondiale de la jeunesse pour 2012. C’est « jour de la décision » pour le Christ : tel est le souhait de Benoît XVI dans son homélie de la messe des Rameaux, place Saint-Pierre, à Rome.
« Que le Dimanche des Rameaux soit pour vous le jour de la décision, la décision d’accueillir le Seigneur et de le suivre jusqu’au bout, la décision de faire de sa Pâque de mort et de résurrection le sens même de votre vie de chrétiens. C’est la décision qui conduit à la vraie joie, comme j’ai voulu le rappeler dans le Message aux Jeunes pour cette Journée – « soyez toujours dans la joie du Seigneur » (Ph 4, 4) ».
Benoît XVI a donné pour exemple la décision de sainte Claire d’Assise « qui, il y a huit-cents ans, entraînée par l’exemple de saint François et de ses premiers compagnons, quitta la maison paternelle exactement le Dimanche des Rameaux pour se consacrer totalement au Seigneur : elle avait 18 ans et elle eut le courage de la foi et de l’amour, le courage de décider pour le Christ, trouvant en Lui la joie et la paix. »
Les jeunes ont comme chaque année accompagné le pape en agitant de longues palmes lors de la procession évoquant l’entrée du Christ à Jérusalem, de l’obélisque jusqu’au pied de l’autel, sur le parvis de la basilique orné d’oliviers séculaires, d’arbustes en fleurs et de gazon aux couleurs du printemps.
« En ce dimanche des Rameaux et de la Passion, nous célébrons également la Journée Mondiale de la Jeunesse, je vous invite à ouvrir toutes grandes les portes de vos cœurs au Christ. En cette Semaine Sainte nous allons contempler le Christ dans sa Passion, offrons Lui les souffrances de notre monde et confions Lui plus particulièrement les jeunes qui connaissent la maladie, le handicap, la détresse morale, la désespérance, les incertitudes face à l’avenir. Que la Vierge Marie, accompagne chacun de vous, tout au long de votre vie, afin que vous puissiez trouver en Dieu une source de confiance et de réconfort ! »
L’âme cubaine montre tout son amour à celle que l’on surnomme la « Cachita », un diminutif affectueux du mot « charité ». Découverte dans la baie de Nipe au début du 17e siècle., la Sainte patronne de Cuba fait depuis l’objet d’une vénération sans borne. Le sanctuaire, construit pour l’accueillir abrite nombre d’ex-voto déposés là par les croyants
Cette dévotion à Marie, Mère du Christ, sous le vocable de la Vierge de la Charité, sera une partie essentielle du pèlerinage de Benoît XVI sur l’île. Mardi 27 mars au matin, Benoît XVI effectuera en effet une visite privée au sanctuaire de la Vierge de la Charité (Virgen del Cobre). El Cobre est à 16 km à l’Ouest de Santiago de Cuba, sur une hauteur.
Le cardinal Ortega a expliqué la raison pour laquelle l’île de Cuba a été incluse dans ce voyage: « Le pape a voulu insérer cette étape parce qu’il a toujours eu à cœur de la visiter. Il s’est maintenant présenté une occasion unique: les célébrations du 4ème centenaire de la découverte de l’image de Notre Dame de la Charité del Cobre. A Cuba, c’est une année jubilaire : les Cubains sont, cette année, en pèlerinage au sanctuaire d’El Cobre pour rendre visite à la patronne de Cuba, et le pape tenait à s’y rendre lui aussi en pèlerin. D’où sa décision d’accompagner sa visite du leitmotiv: ‘Pèlerin de la charité’ » .
L’archevêque de la Havane a ensuite ajouté : « Des milliers et des milliers de Cubains, je dirais des millions, sont allés rencontrer la Vierge. Ce n’est pas tant leur nombre qui nous a frappés, mais les signes de la religiosité de ce peuple: c’est-à-dire voir les Cubains marcher dans la rue en faisant le signe de croix ou s’agenouillant au passage de la Vierge, lever les bras durant les prières. Le pape vient donc réaffirmer les valeurs que la foi chrétienne a plantées dans notre pays »
C’est un lieu tout particulier que Benoît XVI a choisi, mardi 27 mars, pour honorer et encourager le peuple cubain. Le sanctuaire de la Vierge du Cuivre, à peu de distance de Santiago de Cuba, est le lieu de pèlerinage le plus fréquenté de l’île, l’équivalent local de la Vierge de Lourdes ou de Notre-Dame de Guadalupe au Mexique.
Notre-Dame de la Charité d’El Cobre, patronne de Cuba, a été retrouvée flottant sur la mer, il y a 400 ans, par trois esclaves des mines de cuivre (d’où le nom de la statue) et ils la portèrent sur la terre ferme. En 1508, deux Indiens et un esclave noir ont découvert, sur une plage, une image de bois représentant la Vierge, avec l’inscription : « Je suis la Vierge de la Charité ». Amenée à la mine de cuivre voisine, elle vit s’élever un sanctuaire. En 1801, c’est là, et grâce au recteur du lieu, que fut proclamé le « Manifeste pour la liberté des esclaves ». Le 10 mai 1916, Benoît XV proclama cette Vierge de la Charité patronne de Cuba.
L’image mariale, qui est ensuite devenue la Mère du peuple cubain et qui a voyagé dans tout le pays au milieu de croyants et non-croyants, recevra donc ce 27 mars le Pèlerin de la Charité. Sa statue, après après avoir parcouru toute l’île ces derniers mois, était mardi soir au centre de la grande célébration à Santiago. Et c’est donc là que Benoît XVI a prononcé les mots attendus pour dire sa forte proximité avec le peuple cubain, notamment « ceux qui sont privés de liberté », et renouveler sa confiance dans cette nation.