Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

Saints Philippe et Jacques le mineur, apôtres

Saints Philippe et Jacques le mineur, apôtres

Saints Philippe et Jacques le mineur (© BAV, Vat. lat. 14701, f. 312v)
Saints Philippe et Jacques le mineur (© BAV, Vat. lat. 14701, f. 312v)

Beaucoup de choses unissent ces deux saints, qui se sont connus dans la vie parce que parmi les douze que Jésus appelait apôtres, c’est-à-dire les disciples les plus proches de lui. Ensemble, ils ont vécu avec le Christ et l’ont suivi, tous deux entreprendront l’activité d’évangélisation et mourront pour cela en martyrs. Ensemble, ils sont enterrés dans la Basilique des Saints-Apôtres à Rome,d’abord dédiés seulement aux deux.

« Philippe, viens et suis-moi »

C’est ce que Jésus dit à Philippe quand il le rencontre, et ce fut assez pour changer sa vie. Originaire de Bethsaïde et déjà disciple de Jean-Baptiste, Philippe attend depuis longtemps le Messie. Ainsi, lorsqu’il commence sa prédication, Jésus le récompense : il est parmi les premiers à recevoir l’appel.

Et avec Jésus, il est dans le désert juste avant le miracle de la multiplication des pains et des poissons, lui demandant où ils auraient trouvé le pain nécessaire pour nourrir tant de gens. Et avec Jésus, il est aussi à la fin, à la Dernière Cène, quand il demande au Christ de leur montrer le Père du Ciel.

Après la Pentecôte il traverse l’Asie Mineure pour évangéliser les peuples des Scythes et des Parthes, dont il obtient de nombreuses conversions. Parvenu à la fin, en Phrygie, à Hiérapolis, il est cloué la tête en bas sur une croix en forme de X sur laquelle il meurt en martyr.

Jacques, le « frère » de Jésus

Saint Paul l’appelle le « frère » de Jésus, une épithète qui désignait les plus proches parents de la famille. Selon certaines sources, en fait, Jacques aurait été le cousin du Christ, fils d’Alphée qui était frère de saint Joseph. Jacques a aussi un frère, également disciple de Jésus : saint Jude Thaddée.

Dit le mineur pour le distinguer de Jacques le Majeur, il lui succède à la tête de l’Église de Jérusalem, où il préside en 50 un important Concile dans lequel on parle de questions très importantes pour l’époque, comme la circoncision. Avant ces faits, cependant, nous le trouvons à côté du Christ qui lui apparaît après la Résurrection.

Jacques suit toujours une conduite exemplaire : il ne mange pas de viande, ne boit pas de vin et observe les vœux, il n’est donc pas surprenant qu’on le surnomme « le Juste ». Auteur des premières lettres « catholiques » du Nouveau Testament, on rappelle notamment celle dans laquelle il observe que « la foi est morte sans les œuvres ». Il mourut en martyr, probablement par lapidation, entre 62 et 66.


© Copyright – Libreria Editrice Vaticana

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Le Décès de Sainte BERNADETTE

Le Décès de Sainte BERNADETTE

Bernadette Soubirous – photo – Lourdes

A Nevers, dans l’infirmerie devenue aujourd’hui un oratoire, âgée de trente-cinq ans, Sœur Marie Bernadette Soubirous a rendu le dernier soupir et s’est endormi dans le Seigneur, le 16 avril 1879, portant la MÉDAILLE MIRACULEUSE.

Elle était née le 4 janvier 1844 dans le bourg de Lourdes, de parents chrétiens, une famille de meuniers que l’arrivée des moulins à vapeur avait jetée dans la pauvreté.

Ayant survécu à l’épidémie de choléra, elle demeure de santé très précaire mais elle avait un heureux caractère ; elle était simple et droite. Pour apprendre à lire et à écrire, elle est accueillie, en janvier 1858, dans la classe des petites filles pauvres de l’Hospice de Lourdes dirigé par les Sœurs de la Charité de Nevers.

Entre le 11 février et le 16 juillet 1858, sur la grotte de Massabielle, la Vierge Marie lui apparut 18 fois. Comme Bernadette lui demandait avec insistance son nom, elle répondit en patois bigourdan : « Je suis l’Immaculée Conception. »

Le 18 février 1858, la Vierge Marie dit à Bernadette : « Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l’autre. » Aussi est-ce le jour qui a été choisi pour fêter sainte Bernadette Soubirous.

Après avoir fidèlement transmis aux prêtres l’affirmation solennelle d’identité et d’autres messages célestes, Bernadette, pour mieux échapper à la vue du monde, demanda son admission chez les Sœurs de la Charité et de l’Instruction chrétienne de Nevers. Elle arriva à Nevers, à la Maison Mère de la Congrégation en juillet 1866.

Tour à tour aide infirmière, responsable de l’infirmerie, sacristine, mais souvent malade elle-même, elle vécut treize ans dans une vie humble et cachée, au service des autres. Son courage et sa bonne humeur étaient appréciés de toutes ses Sœurs. Ses traits d’humour étaient coutumiers.

Modèle de fidélité religieuse, supportant avec la plus grande patience toutes sortes de croix et des infirmités prolongées, elle se livrait fréquemment à l’oraison et à la méditation de la Parole du Seigneur, et elle entourait d’un amour filial la Vierge Immaculée.

Elle portait sur elle la MÉDAILLE MIRACULEUSE.  Dans l’infirmerie devenue aujourd’hui un oratoire, âgée de trente-cinq ans, elle rend le dernier soupir et s’endort dans le Seigneur, le 16 avril 1879.

Si l’Église l’a canonisée, on peut dire que c’est la grâce de Massabielle qui a fait sa sainteté. Bernadette a d’abord contemplé la gloire du Seigneur dans la beauté de la Mère de Dieu, car à son regard émerveillé est apparue Marie transfigurée. Dieu l’a choisie petite et pauvre ; elle répétait sans comprendre ce que la Vierge lui disait, car c’est aux petits de ce monde que sont révélés les secrets du Père.

Elle vécut un mystère d’ensevelissement ; à Nevers, la sœur Marie-Bernard, que sa supérieure déclarait « bonne à rien », conservait toutes ces choses dans son cœur ; elle se tint, des années durant, silencieuse près de Marie au pied de la Croix, jusqu’au moment où, en murmurant : « Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour moi, pauvre pécheresse », elle devait être glorifiée avec le Christ. Le Pape Pie XI l’a inscrite dans le catalogue des saints.

« Jamais une enfant dévouée à Marie ne pourra périr. O ma bonne Mère, ayez pitié de moi. Je me donne tout entière à vous afin que vous me donniez à votre très cher Fils, que je veux aimer de tout mon cœur. Ma Bonne Mère, donnez-moi un cœur tout brûlant pour Jésus. » (Sainte Bernadette)

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Sainte Françoise Romaine

sainte Françoise Romaine

Françoise Romaine Theodor Schnell 1899
Françoise Romaine Theodor Schnell 1899

Le 9 mars, mémoire de sainte Françoise Romaine, religieuse. Mariée toute jeune, elle vécut quarante ans dans le mariage, épouse et mère de famille parfaite, admirable de piété, d’humilité et de patience. En période de calamités, elle distribua ses biens aux pauvres, soigna les malades et, après la mort de son mari, elle se retira parmi les oblates qu’elle avait rassemblées sous la Règle de saint Benoît, mourut en 1440 et fut canonisée en 1608. (cf. martyrologe romain)

De noblesse romaine, à treize ans, elle dut épouser Lorenzo de Ponziani. Ils formèrent un ménage parfait et paisible. Elle était une merveilleuse maîtresse de maison et une grande dame dans ses réceptions. Mais elle réservait à Dieu ses conversations les plus longues, dans le petit oratoire au fond de son jardin. Elle acceptait avec une joie paisible les charges d’épouse et de mère de famille.

Devenue veuve, elle se retira dans la petite congrégation des Oblates de saint Benoît qu’elle venait de fonder pour les dames romaines qui voulaient s’adonner à la prière et aux bonnes œuvres. Toute sa vie Françoise manifesta une charité active envers les pauvres et les malades ainsi qu’un grand souci de réforme des mœurs. Elle mourut chez elle en soignant son fils malade.