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sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

Fêter la Toussaint

Toussaint
Toussaint

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Fêter la Toussaint,

pour nous catholiques, c’est honorer par nos rites la fin même de notre Credo. « Je crois à la communion des saints, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle ».

Ce début de novembre est le temps où nous aimons rencontrer ceux qui nous ont quittés pour l’au-delà. Nous allons ensemble honorer leur Mémoire. Toussaint, comme la fête des morts le lendemain, est ainsi la journée où fleurissent les tombes, où beaucoup viennent se recueillir, tant à l’Église qu’au cimetière, juste après, ce qui exprime un profond sentiment d’outre-tombe.

Et même beaucoup d’entre nous aiment faire célébrer des messes pour les défunts en ce mois. Puisse le Seigneur Dieu prendre en compte nos prières ! Quoiqu’il en soit, elles ne sont pas vaines. Elles nous tiennent unis dans une communauté de destin.

L’évangile de la Toussaint nous transmet les Béatitudes de Jésus, cette méthode du bonheur à la portée de tous, expérimentée depuis vingt siècles par d’innombrables personnes qu’on peut vraiment reconnaître comme chrétiennes.

A leur suite notre chemin reste tout tracé, à nous de poursuivre à notre façon l’exemple donné, avec la grâce de Dieu, la présence de son Christ et l’aide notamment de sa Sainte Mère qu’aiment tant invoquer les associés de la Médaille Miraculeuse.

Confions-nous à la sainte Mère de Dieu ensemble, elle qui fait partie de ce Corps christique, dont son Fils Jésus est la tête, comme aime à nous le rappeler saint Paul. Prions avec la Sainte Mère du Christ, avec tous ceux qui se trouvent près de Dieu, avec tous ceux qui s’en rapprochent et qui constituent la grande Communion des Saints.

LA TOUSSAINT bonheur qui nous attend (page 2)

Sainte Salomé

Sainte Salomé

résurrection - saint-pierre de mozac - les saintes femmes
résurrection – saint-pierre-et-saint-Caprais de mozac – les saintes femmes

Épouse de Zébédée, un des patrons pêcheurs de Bethsaïde, mère des apôtres Jacques et Jean, SALOMÉ (nom qui vient de l’hébreu,  Shalom : la paix), était de celles «qui suivaient Jésus et le servaient». Elle est aussi appelée Marie Salomé. Dans des traditions chrétiennes, elle est sœur de Marie, la mère de Jésus. L’Église célèbre sa mémoire aujourd’hui.

Au jour de la Passion, elle était au pied de la Croix avec Marie, la mère de Jésus. Elle fut aussi de celles qui achetèrent des aromates pour embaumer le corps du Christ et qui le dimanche matin de Pâques trouvèrent le tombeau vide. C’est pourquoi elle est parfois aussi appelée Salomé la Myrophore (du grec muron, « parfum liquide » et du verbe phoreo, « porter », qui porte du parfum liquide), parce qu’elle fut l’une des femmes qui accompagnèrent le Christ au tombeau.

Elle avait mis en avant ses deux fils pour qu’ils soient de chaque côté du Messie (Matthieu 20. 17 à 28) aux meilleures places dans le Royaume. Elle cherchait peut-être la meilleure place pour ses enfants, quelle mère n’en ferait pas autant ? Mais elle sut aussi venir à l’aube du matin de Pâques, alors que ses enfants n’y étaient pas, et c’était pour Jésus.

Illustration : Les Saintes Femmes, Sainte Marie-Madeleine, sainte Jeanne, sainte Marie Salomé, se rendent au Sépulcre portant des parfums liquides dans des fioles, des pots d’onguent ou des burettes pour embaumer et oindre le corps du Christ (les Myrophores) .

sources : Nominis & Notes Romaines

précieux rosaire

précieux rosaire

Jésus, Notre-Dame et saint Dominique recevant le rosaire - église Notre Dame - Montier-en-Der - 52 - FRIl y eut au XIII siècle un fondateur d’ordre, un puissant réformateur, un homme de génie,— mieux que tout cela, un grand saint,— qu’une certaine école a représenté comme un farouche inquisiteur, avide de sang et de tortures : c’est saint Dominique.

Voulez-vous savoir quelle fut surtout la persécution qu’il exerça contre les Albigeois ? Il disait son chapelet pour leur conversion, voilà tout. Ce fut en effet dans ce but qu’il institua l’association du Rosaire, sainte et précieuse dévotion qui se répandit bientôt partout et opéra des fruits sans nombre.

Comment pourrait-il en être autrement ? le Rosaire n’est-il pas la synthèse de l’Évangile ? Ne nous enseigne-t-il pas tout ce qu’il faut croire et tout ce qu’il faut demander? Ne sait-il pas s’approprier aux besoins de toutes les  hiérarchies d’intelligence ? C’était le livre de la pauvre femme du peuple, qui ne savait pas lire, comme c’était le livre où Bossuet puisait ses sublimes inspirations sur les mystères.

En méditant souvent sur les mystères de joie, [de lumière], de douleur et de gloire qui partagent la vie du Sauveur, on apprend à connaître Dieu et à se connaître soi-même ; on acquiert des droits incontestables à la protection spéciale de Marie. Le pécheur obtient sa conversion, le juste sa persévérance; la langueur de l’âme est réveillée, le désir de la perfection se ranime et la pratique des vertus devient plus facile.

Saint François de Sales a dit : « Dans l’association, il y a tout à gagner et rien à perdre. » II disait cela en parlant du Rosaire. En effet, dans cette association, l’ensemble des prières forme un trésor commun que chacun peut considérer comme son propre bien ; on recueille le mérite de ses propres actions et de celles d’autrui, et, sans s’appauvrir, on enrichit les autres. Voilà pourquoi cette précieuse dévotion se répandit avec une si merveilleuse rapidité.

Et ne croyez pas que ce fût seulement de la part du peuple : Louis IX, Édouard III, Louis XI, Charles le Téméraire, François Ier, Charles Quint, don Juan d’Autriche, Henri IV et Louis XIV récitaient le chapelet; ce qui n’empêche pas les rationalistes de dire que c’est là une dévotion futile. Laissons-les dire, laissons-les faire et prions pour eux : le dédain n’est peut-être que sur les lèvres et non pas dans le cœur. Quand viendra le moment du danger, l’heure de la mort, ils envisageront autrement les choses.

Laissez donc les incrédules honorer de leurs mépris la prétendue monotonie de cette dévotion qui, selon eux, consiste à murmurer la même parole : ils ne comprennent pas, ou ils feignent d’ignorer que « l’amour n’a qu’un mot, et qu’en le disant toujours on ne se répète jamais. »

D’après l’abbé C. Martin (1858)