Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

Saint Ignace de Loyola

Saint Ignace de Loyola

Saint Ignace de Loyola
Saint Ignace de Loyola

Mémoire de saint Ignace de Loyola, prêtre. né à Guipuzcoa, au pays basque espagnol, il vécut d’abord à la cour de Castille et à l’armée. Après une grave blessure, il se tourna vers Dieu, alla à Paris faire des études de théologie, s’adjoignit ses premiers compagnons, qu’il établit ensuite à Rome pour former la Compagnie de Jésus.

Là, il exerça, jusqu’à sa mort en 1556, un ministère fructueux par ses écrits, en particulier ses Exercices spirituels, et par la formation de ses disciples, pour la plus grande gloire de Dieu. (Martyrologe romain)

Né en Espagne d’une noble famille, benjamin de treize enfants, Ignace est d’abord page à la cour puis chevalier rêvant d’exploits. En 1521, les Français assiègent Pampelune. Ignace s’illustre parmi les défenseurs de la ville quand un boulet de canon lui broie la jambe et brise sa carrière. Il rentre au château familial sur un brancard.

Ayant épuisé les récits de chevalerie, il entame la vie des saints. En parcourant leur vie, Ignace en vient à se demander: « Pourquoi ne ferais je pas ce qu’ont fait saint François, saint Dominique et tant d’autres ? » Une conversion totale s’opère que viendra confirmer, une nuit, une vision de la Vierge Marie et de l’Enfant Jésus. C’est la conversion, totale, brutale.

A peine est-il remis sur pied qu’il décide de quitter Loyola. Il se rend d’abord à Aránzazu pour y visiter un sanctuaire de la Vierge. De là,  il prend la direction de Barcelone. Chemin faisant, Ignace rencontre un Maure qui lui semble insulter la Vierge Marie en refusant de croire à la naissance virginale de Jésus.

Après cet épisode, Ignace poursuit sa route jusqu’au sanctuaire marial de Montserrat. il se rend dans une grotte à Manrèse, non loin de l’abbaye bénédictine de Montserrat. Il y découvrira sa vocation propre: non la contemplation, mais le service de Dieu parmi les hommes. C’est là qu’il rédige ses « Exercices spirituels » où il consigne ses expériences spirituelles.

Après un pèlerinage en Terre Sainte, il commence ses études de théologie à Paris. Il partage sa chambre avec un jeune étudiant: saint François Xavier et le contact n’est pas toujours facile. Quelque temps plus tard, le 15 août 1534, l’étudiant attardé de 43 ans et ses jeunes amis étudiants  font à Montmartre, le vœu de pauvreté, de chasteté et d’obéissance et fonde ainsi la « Compagnie de Jésus ».

Douze ans plus tard, ils feront profession solennelle à Rome « pour la plus grande gloire de Dieu. » (Nominis)

Saint Justin de Jacobis

Saint Justin de Jacobis

saint Justin de Jacobis
saint Justin de Jacobis

Avec la Famille Vincentienne, dont l’Association de la Médaille Miraculeuse fait partie, nous faisons mémoire aujourd’hui de Justin de Jacobis. Il est né le 9 octobre 1800 à San Fele dans le royaume de Naples. Admis en 1818 dans la Congrégation de la Mission fondée par Saint  Vincent de Paul (Lazaristes) et ordonné prêtre à Brindisi en 1824, il évangélise les pauvres quinze ans durant dans le sud de l’Italie.

En 1839, Rome l’envoie en Afrique comme Préfet apostolique d’Éthiopie et des régions voisines. Arrivé peu après, il s’établit à Gouala. La mission ne compte que quelques centaines de chrétiens constamment persécutés.

Ordonné évêque le 7 janvier 1849, Monseigneur de Jacobis anime pendant vingt et un ans ces minorités dans un climat hostile. Il a été un artisan du rapprochement avec l’Église copte par son dévouement et son humilité et a eu le souci de la formation d’un clergé indigène.

Ses proches ont donné à Justin le nom d’Abba Yacob Mariam, ou Jacob de Marie, à cause de sa grande dévotion à la Vierge Bienheureuse.

Plusieurs fois arrêté, relaxé, ré-emprisonné, exilé, il a connu la soif et la faim et  est mort épuisé dans le désert du val d’Alighede, près de Massou, le 31 juillet 1860, et inhumé à Hebo. Il est canonisé le 26 octobre 1975 par Paul VI.

Sainte Marthe, disciple du Christ

Sainte Marthe, disciple du Christ

Bazouge sur le Loir - église saint Aubin sainte Marthe - Bouteiller
Bazouge sur le Loir- église saint Aubin sainte Marthe – Bouteiller

29 juillet – Mémoire de sainte Marthe, qui reçut le Seigneur Jésus dans sa maison de Béthanie, non loin de Jérusalem, et après la mort de son frère Lazare, dit à Jésus: “Tu es le Christ, le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde”.  (Martyrologe romain)

Honorons donc Marthe en lui adjoignant Marie et Lazare, comme nous y invite la Liturgie.

A Béthanie, non loin de Jérusalem, vivaient Marthe, Marie et leur frère Lazare. Jésus aimait à se reposer dans leur maison. Qu’il devait faire bon puisqu’il s’y sentait bien, nous pourrions même dire « détendu » et paisible. Honneur donc à la maîtresse de maison, sainte Marthe.

Mais elle est toujours affairée et elle reproche à sa sœur de ne pas l’aider. Le Maître ne lui en fait pas grief. Il lui demande seulement de rester calme et de donner à chaque chose sa valeur. « Marthe, Marthe, tu t’agites, tu t’inquiètes pour beaucoup de choses…. »

Ce n’est pas l’activité que Jésus condamne, (que s’en consolent les maîtresses de maison), mais l’activisme, l’agitation. Il vaut mieux recevoir dans la paix du cœur, que de voir la maîtresse de maison sans cesse à la cuisine, venir en éclair à la table, abandonner son hôte et repartir pour que la salade soit au point.

L’essentiel c’est la convivialité, avec un équilibre des réalités. Marthe d’ailleurs n’en manque pas, car lorsque Marie ne sait que pleurer devant le tombeau de son frère, Marthe est confiante: « Je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, il te l’accordera. » La réponse ne se fait pas attendre: « Je suis la Résurrection et la Vie. » Une belle tradition dit que Jésus lui-même est venu l’accueillir à la porte du paradis.     (Nominis)