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sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

Saints Basile le Grand et Grégoire de Naziance

Saints Basile le Grand et Grégoire de Naziance

Basile le Grand
Basile le Grand  (329-379)
Grégoire de Nazianze, fresque de Kariye Camii, Constantinople
Grégoire de Nazianze, +370 fresque de Kariye Camii, Constantinople

Mémoire des saints Basile le Grand et Grégoire de Naziance, évêques et docteurs de l’Église. Tous deux sont nés en Cappadoce : Basile dans une famille de dix enfants qui deviendront presque tous des saints ; Saint Grégoire dans le foyer d’un juif converti qui deviendra évêque.

Ils se rencontrent à Athènes, lors de leurs études, et désormais ils se lient d’une grande amitié. La même foi et le même désir de perfection animent les deux étudiants. De retour en Cappadoce, ils font des projets monastiques, mais l’Église a besoin d’évêques dynamiques en cette période troublée par les hérésies.

Basile, évêque de Césarée en Cappadoce, appelé Grand pour sa doctrine et sa sagesse, défendit la foi trinitaire et enseigna aux moines la méditation des Écritures, le labeur de l’obéissance et la charité fraternelle. Il organisa leur vie par des règles qu’il avait lui-même rédigées et qui sont encore en vigueur dans les monastères ‘basiliens’. Par ses écrits excellents, il instruisit les fidèles et se distingua par son souci pastoral des pauvres et des malades. Il mourut le premier janvier 379.

Grégoire, son ami, évêque successivement de Sasimes, de Naziance, et patriarche de Constantinople, défendit avec beaucoup d’ardeur la divinité du Verbe, ce qui lui valut d’être appelé le Théologien. Chassé de Constantinople, il finira solitaire, composant d’admirables poèmes que la liturgie utilise encore. Il mourut le 25 janvier 370. L’Église se réjouit de célébrer la mémoire conjointe de si grands docteurs.

Prière du Soir de Saint Basile le Grand : 

Tu es béni, Maître tout-puissant, Tu as illuminé le jour de la lumière du soleil et la nuit des lueurs éclatantes du feu. Tu nous as donné de parcourir l’étendue du jour et de nous approcher du début de la nuit ; entends notre prière et celle de tout ton peuple. Accorde-nous de pardon de nos fautes volontaires et involontaires ; reçois nos prières du soir et envoie sur ton héritage ton immense miséricorde et ta tendresse.

Protège-nous par tes saints anges, revêts-nous des armes de justice, entoure-nous de la vérité, défends-nous de toute oppression et de toute embûche ; accorde-nous que ce soir et cette nuit soient parfaits, saints, paisibles, sans péché, sans scandale, sans imagination malsaine, aujourd’hui et tous les jours de notre vie, par les prières de la très sainte Mère de Dieu et de tous les saints qui depuis la création te furent agréables. Amen.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Vœux de l’Association de la Médaille Miraculeuse

Vœux 2024

À toutes et à tous,
nos souhaits de
Bonne et Heureuse
Année 2024 !

Que la Sainte Mère de Dieu,
que nous honorons
en ce tout début d’année,
nous protège
sous son maternel manteau
et intercède pour nous
près de son divin Fils,
près du Père des cieux
pour qu’ils ne cessent
de nous communiquer
l’Esprit-Saint
dont nous avons
tellement besoin
par les temps qui courent
afin qu’il nous procure la paix,
la paix sans laquelle
notre monde encourt
le risque de sombrer,
de provoquer sa destruction.

Oui, c’est un devoir
pour nous de prier.
Et à qui pourrions-nous mieux
confier notre prière
qu’à l’intercession
de la Mère de Jésus ?

P. Jean-Daniel Planchot, cm
Aumônier et directeur national de
l’Association de la Médaille Miraculeuse

Fêtons de tout cœur la Sainte Mère de Dieu

dans l'église Notre-Dame des Vertus à Aubervilliers
dans l’église Notre-Dame des Vertus à Aubervilliers

Fêtons de tout cœur la Sainte Mère de Dieu en ce début d’année. C’est elle qui nous donne le Christ.

C’est elle qui l’a nommé Jésus sur l’indication de l’ange Gabriel. Ce nom signifie le Sauveur et c’est bien  prophétiquement ce qui advient. Marie est présente du début à la fin de la vie terrestre de son Fils, de l’Annonciation à sa mort sur la croix.

Présence d’une mère terrestre certes, mais aussi de la Mère de Dieu, d’une Mère qui a enfanté Dieu, la Théotokos, comme nous l’ont transmise les Pères du Concile d’Éphèse en 432.

Ce qui était en jeu, ce n’était pas le statut de Marie, mais la réalité de l’Incarnation : Jésus fils de Marie était-il vraiment Dieu ? Si oui, sa mère pouvait vraiment être déclarée Mère de Dieu. Refuser le titre de Théotokos à Marie serait donc revenu à séparer la divinité de l’humanité de Jésus.

*

Bonne et heureuse Année 2024 à tous nos Amis et Associés de la Médaille Miraculeuse qui viennent sur notre site.

Père Jean-Daniel Planchot, cm
Aumônier et directeur national de
l’Association de la Médaille Miraculeuse

BONNE ANNÉE ET PAIX AVEC MARIE

BONNE ANNÉE ET PAIX AVEC MARIE