Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

La Médaille Miraculeuse est révélée à Sœur Catherine Labouré

La Médaille Miraculeuse est révélée à Sœur Catherine Labouré

Médaille-27-nov-1830
Médaille-27-nov-1830

Le 27 novembre, jour de l’Apparition à Sœur Catherine Labouré, nous avons une messe d’action de grâce publique à 12h30, spécialement pour tous les Associés, dans le Sanctuaire de Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, 140 rue du Bac. Cette messe sera célébrée par le Directeur de l’Association de la Médaille Miraculeuse France.

Nous voulons montrer notre reconnaissance à Notre Dame pour tous les bienfaits accordés, par son intercession, à l’Association et à tous ses membres, notamment cette année.

Et je tiens à vous adresser un merci spécial de l’Association. Nous nous aidons beaucoup à diffuser la dévotion à Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, non seulement en France, mais aussi à travers le monde. Que de témoignages à donner !

Merci aussi de votre aide pour les Vincentiens dans leur travail de charité auprès des plus pauvres et des plus abandonnés, pour nos séminaristes dans leur formation afin qu’ils deviennent de bons prêtres. Nous sommes extrêmement reconnaissants pour vos prières et votre grand soutien moral et financier.

S’il vous plaît, n’hésitez pas à ajouter vos demandes de prière en nous envoyant vos intentions, et je serai heureux de les porter dans le Sanctuaire de la Vierge. Je me souviendrai de vos intentions de prière au cours de ma messe d’action de grâce et pendant le temps d’Avent qui nous mène à la belle et douce fête de Noël.

Merci encore pour vos prières et votre générosité envers notre Association, pour que, avec et grâce à vous, nous diffusions le MESSAGE toujours et encore pour le bien de toutes et de tous. Que Notre Dame intercède pour vous et répande sur vous grâces et bénédictions.

Père J.-Daniel Planchot, cm
Directeur de l’Association

 

Sainte Mathilde et les deux Cœurs

Sainte Mathilde et les deux Cœurs

sainte Mathilde de hackeborn

C’est au Sacré Cœur de Jésus et à la Vierge Marie que nous confie sainte Mathilde de Hackeborn. Elle invite à rendre gloire au Fils avec le Cœur de la Mère et à rendre gloire à Marie avec le Cœur du Fils :

« Je vous salue, ô Vierge vénérée, dans cette douce rosée qui, venant du Cœur de la Très sainte Trinité, s’est répandue en vous ; je vous salue dans la gloire et  la joie avec laquelle vous nous réjouissez à jamais, vous qui,  parmi toutes les créatures de la terre et du ciel, avez été élue avant même la création du monde ! Amen »
(Mathilde de Hackeborn, Liber specialis gratiae, I, 45).

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Voici la la synthèse en français de la catéchèse prononcée par le pape Benoît XVI, le mercredi 29 septembre 2010, à l’issue de l’audience générale, place Saint-Pierre à Rome  :

Chers frères et sœurs,

Aujourd’hui je voudrais vous parler de sainte Mathilde (ou Mechtilde) de Hackeborn, religieuse cistercienne, qui a vécu, au XIIIe siècle, en Allemagne. Attirée par la vie monastique, elle entrera jeune dans le monastère de Rodersdorf, et puis, en 1258, elle deviendra moniale à Helfta, en Saxe. Mathilde se distinguera par son humilité, sa ferveur, sa simplicité, sa pureté et par l’intensité de son union avec Dieu. Son don naturel pour le chant, lui vaudra le surnom de « rossignol de Dieu ».

Elle sera l’auteur de nombreuses prières. Le livre de la grâce spéciale, Liber specialis gratiae, rédigé par Gertrude la Grande, recueille les fruits de sa contemplation nourrie de la Liturgie, école de spiritualité. On y trouve l’une des plus anciennes références à la dévotion du Sacré-Cœur de Jésus, symbole de l’amour divin. En se laissant guider par la Sainte Écriture et nourrir par le Pain eucharistique, et s’appuyant sur la Liturgie, Mathilde vécut chaque moment de la vie monastique, dans la pleine fidélité à l’Église.

Elle connut également d’intenses et continuelles souffrances auxquelles elle ajoutait de dures pénitences pour la conversion des pécheurs, participant ainsi à la passion du Seigneur jusqu’à la fin de sa vie, en 1299. Par son existence, Mathilde de Hackeborn nous invite à intensifier notre amitié avec le Seigneur, surtout à travers la prière quotidienne et la participation attentive, fidèle et active à l’Eucharistie !


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Je suis heureux d’accueillir ce matin les francophones présents, en particulier ceux venus d’Haïti. Je continue à porter les Haïtiens dans ma prière suppliant Dieu de soulager leur misère. Que votre pèlerinage à Rome, chers pèlerins, soit pour vous tous l’occasion d’approfondir votre relation personnelle avec le Christ. Que Dieu vous bénisse !

APPEL

Juste avant la fin de l’audience, le pape a évoqué la situation au Nigeria

Mes pensées vont à présent à la grave crise humanitaire qui a récemment frappé le Nord du Nigeria, où quelque deux millions de personnes ont été forcées de fuir leurs foyers en raison de violentes inondations. Pour toutes les personnes touchées, j’exprime ma proximité spirituelle et je les assure de mes prières.

 

St Josaphat, une mémoire confiée à Marie

St Josaphat, une mémoire confiée à Marie

St Josaphat Kuncewicz
St Josaphat Kuncewicz

Aujourd’hui l’Église honore un grand champion et patron de la réunion de l’Église grecque à Rome. Saint Josaphat Kuncewicz (né vers l’an 1580) était originaire de Volhynie au nord-ouest de l’Ukraine.

Contemporain de François de Sales et de Vincent de Paul, il a l’allure d’un moine grec du XI° siècle, pénitent à la façon d’un ascète de la Thébaïde. Prêtre, archimandrite, réformateur de son Ordre basilien, et enfin archevêque de Polotsk, il combat toute sa vie contre les conséquences du schisme de Photius.

En cette qualité, il travailla avec un zèle infatigable à la réunion des Églises. Il fut un grand ami des pauvres. Les ennemis de l’union résolurent de le mettre à mort. Lui-même prédit dans un sermon sa mort imminente.

Saint Josaphat étant venu, au cours d’un voyage de visite pastorale, à Vitebsk (Pologne), ses ennemis attaquèrent à l’improviste sa demeure et commencèrent à faire un grand massacre parmi les gens de sa suite.

Il se porta en hâte à leur rencontre et leur dit : « Mes enfants, que faites-vous ? Pourquoi massacrez-vous mes amis ? Si c’est à moi que vous en avez, me voici ! » Ils se jetèrent sur lui, le blessèrent et finalement le tuèrent d’un coup d’épée, le 12 novembre 1623. Il avait 43 ans. (d’après Dom Pius Parsch)

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« Ne cessons pas de confier l’aspiration à la pleine unité des chrétiens à la Mère du Christ, toujours présente dans l’action du Seigneur et de son Église.

Le chapitre VIII de la constitution dogmatique Lumen gentium la désigne comme Celle qui nous précède dans le pèlerinage de la foi sur terre, affectueusement présente à l’Église qui, au terme du deuxième millénaire, s’emploie à rétablir entre tous ceux qui croient au Christ l’unité que le Seigneur veut pour eux. Elle est la Mère de l’unité, parce qu’elle est la Mère de l’unique Christ.

Si, par l’Esprit Saint, elle a mis au monde le Fils de Dieu, qui a reçu d’elle son corps humain, Marie désire ardemment l’unité visible de tous les croyants, qui forment le Corps mystique du Christ. La dévotion envers Marie, qui unit si étroitement l’Orient et l’Occident, œuvrera, soyons-en certains, en faveur de l’unité.

La Vierge sainte, déjà présente partout au milieu de nous, dans de si nombreux édifices sacrés comme dans la vie de foi de tant de familles, parle continuellement d’unité, pour laquelle elle intercède sans cesse.

Aujourd’hui, nous nous rappelons les merveilleux trésors de vénération qu’a su réserver à la Mère de Dieu le peuple chrétien d’Ukraine; de cette admiration pour l’histoire, pour la spiritualité, pour la prière de ces peuples, nous ne pouvons pas ne pas tirer les conséquences pour l’unité qui sont si étroitement liées à ces trésors.

Marie, qui a inspiré dans l’épreuve pères et mères, jeunes, malades, personnes âgées, Marie, colonne de feu capable de guider tant de martyrs de la foi, est certainement à l’œuvre pour préparer l’union désirée de tous les chrétiens; en vue de cette union, l’Église grecque-catholique d’Ukraine a sans aucun doute un rôle à jouer.

L’Église exprime ses remerciements à Marie et la prie de nous faire participer à sa sollicitude pour l’unité; abandonnons-nous à elle avec une confiance filiale, afin de nous retrouver avec elle là où Dieu sera tout en tous. »

Saint Jean-Paul II, du Vatican, le 12 novembre 1995, mémoire de saint Josaphat