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sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

Le Pape a présidé la prière pour la paix dans la basilique Saint-Pierre

Le Pape a présidé la prière pour la paix dans la basilique Saint-Pierre

Lors de cette cérémonie qu’il avait convoquée pour le 27 novembre et à laquelle se sont unis des croyants du monde entier, le Saint-Père a récité une prière mariale demandant à ce que Marie nous apprenne «à accueillir et à prendre soin de toute vie humaine, et à rejeter la folie de la guerre, qui sème la mort et détruit l’

La Vierge Marie et la Paix
La Vierge Marie et la Paix

Point d’orgue de cette journée de prière et de jeûne pour la paix, cette cérémonie s’est d’abord ouverte sur la récitation du chapelet et la méditation sur les mystères douloureux.

Dans l’assemblée de 4000 personnes ont pris place les membres de l’Assemblée synodale qui s’achève ce dimanche 29 octobre, des cardinaux et évêques de la Curie, mais aussi des représentants d’autres Églises chrétiennes ou des membres du corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège.

Loin de Saint-Pierre, mais en communion avec Rome, plusieurs chefs religieux avaient invité à se joindre à cette prière comme l’archevêque de Canterbury Justin Welby ou encore Mgr Sviatoslav Chevtchouk, chef de l’Église gréco-catholique d’Ukraine.«Une heure sombre»

Après les litanies chantées à la Vierge Marie, le Pape François a récité une prière à la Mère du Christ pour lui demander le don de la paix, alors que le bruit des armes déchire le Proche-Orient et d’autres théâtres de guerre.

«Reine de la paix, tu souffres avec nous et pour nous, en voyant tant de tes enfants éprouvés par les conflits, angoissés par les guerres qui déchirent le monde».

Dans sa supplique, le Pape François a aussi demandé à la Vierge d’intercéder «pour notre monde en danger et dans la tourmente. Apprends-nous à accueillir et à prendre soin de la vie – de toute vie humaine ! – et à rejeter la folie de la guerre, qui sème la mort et détruit l’avenir».

“Réconcilie tes enfants séduits par le mal, aveuglés par le pouvoir et la haine”

Avec un ton grave, qui a rappelé celui que le Souverain pontife avait employé le 8 décembre dernier en confiant l’Ukraine à l’Immaculée, il s’est aussi tourné vers la Vierge «afin que, témoignant au monde l’amour de Jésus, elle soit signe de concorde et instrument de paix. Nous te consacrons notre monde, en particulier les pays et les régions qui sont en guerre».

«Toi, Mère de tous les peuples, réconcilie tes enfants séduits par le mal, aveuglés par le pouvoir et la haine».

Lors de ce temps de prière, les lectures bibliques se sont succédées et des prières comme celle que le Pape Jean XXIII accorda lors de son message pascal du 13 avril 1963, diffusé deux jours après la publication de l’encylique Pacem In Terris: «éloigne du cœur des hommes ce qui peut mettre en péril la paix». La cérémonie s’est achevée avec la bénédiction des fidèles par le Saint-Sacrement.

chemin de fraternité en Église avec Marie

chemin de fraternité en Église avec Marie

Appelée à s’incarner en tout lieu et présente pendant des siècles partout sur la terre – c’est le sens de “catholique” – l’Église peut comprendre, à partir de son expérience de grâce et de péché, la beauté de l’invitation à l’amour universel. Car « tout ce qui est humain nous regarde. […] Partout où les assemblées des peuples se réunissent pour établir les droits et les devoirs de l’homme, nous sommes honorés quand ils nous permettent de nous asseoir au milieu d’eux ».

Notre-Dame au pied de la croix
Notre-Dame au pied de la croix

Pour de nombreux chrétiens, ce chemin de fraternité a aussi une Mère, appelée Marie. Elle a reçu au pied de la Croix cette maternité universelle (cf. Jn 19, 26) et elle est pleine de sollicitude, non seulement pour Jésus, mais aussi pour le « reste de ses enfants » (Ap 12, 17). Forte du pouvoir du Ressuscité, elle veut enfanter un monde nouveau où nous serons tous frères, où il y aura de la place pour chacun des exclus de nos sociétés, où resplendiront la justice et la paix.

LETTRE ENCYCLIQUE FRATELLI TUTTI DU PAPE FRANÇOIS SUR LA FRATERNITÉ ET L’AMITIÉ SOCIALE n° 278

L’ÉPOPÉE DE LA MÉDAILLE MIRACULEUSE

Merveilleuse diffusion de la Médaille

Première Médaille Miraculeuse, créée par la société Vachette en 1832, selon le vœu de la Vierge Marie
Première Médaille Miraculeuse, créée par la société Vachette en 1832, selon le vœu de la Vierge Marie

Aussitôt que la nouvelle médaille fut frappée, dit le Père Aladel, elle commença à se répandre, surtout parmi les sœurs de la Charité qui la portaient avec une grande confiance. Bientôt elles la donnèrent à des malades et à des mourants ; plusieurs ne tardèrent pas à en ressentir les heureux effets.

Diverses guérisons et conversions s’opérèrent, tant à Paris que dans les diocèses voisins, d’une manière aussi subite qu’inattendue. Alors de toutes parts, on demanda cette nouvelle Médaille qui faisait tant de bien ; et c’est ainsi qu’elle se propagea d’une manière vraiment prodigieuse non seulement en France, mais dans le monde entier.

Dès qu’elle était connue dans un endroit toutes les personnes pieuses s’empressaient de se la procurer ; mais ce qui nous frappa et nous édifia beaucoup, dès les premiers temps de la propagation de la médaille, c’est que, dans plusieurs villes, presque tous les jeunes gens la prirent comme sauvegarde.

En se répandant par millions dans les cinq parties du monde, la Médaille de l’Immaculée Conception devint aussi l’instrument d’une multitude de guérisons et de conversions, certifiées par les médecins et, par l’autorité ecclésiastique. Des prêtres remplis de l’Esprit de Dieu écrivaient que les Médailles de l’Immaculée Conception « ranimaient la ferveur dans les villes comme dans les campagnes ».

Des prélats éminents affirmaient, que ces médailles « possédaient toute leur confiance, et qu’ils les regardaient comme un moyen ménagé par la Providence pour réveiller la foi si sensiblement affaiblie dans notre siècle, et qu’en effet, elles la réveillaient chaque jour dans bien des cœurs où elle paraissait éteinte, qu’elles rétablissaient la paix et l’union dans des familles divisées par la discorde, qu’enfin il n’était personne de tous ceux qui portaient cette médaille, qui n’en ressentit des effets tout à fait salutaires. »

Aussi la voix du peuple, qui était bien ici la voix de Dieu, ne la désignait que sous le nom de la Médaille qui guérit ou la Médaille miraculeuse. C’est ce dernier nom qu’elle a conservé et justifié par d’incessants prodiges qui éclatent encore chaque jour à nos yeux.

Sœur Catherine envoyait de temps en temps quelque nouveau message au Père Aladel, le priant, à plusieurs reprises, de faire élever un autel commémoratif de l’apparition et lui disant que beaucoup de grâces et d’indulgences y seraient attachés, et que leur abondance retomberait sur lui-même et sur la communauté. C’est ce qui fut réalisé dans la Chapelle même des Filles de la Charité, rue du Bac à Paris.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse