Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

La prière du Seigneur

La prière du Seigneur

Quand vous priez, dites Notre Père
Quand vous priez, dites Notre Père

Le Notre Père, la prière du Seigneur, c’est Jésus qui nous l’a enseignée. Elle est la prière que Jésus nous a apprise : « Comme nous l’avons appris du Sauveur et selon son commandement, nous osons dire :… »

Mais également  cette prière est « la » prière par excellence, le modèle de toute prière, peut être considérée comme la prière que Jésus lui-même adresse à son Père : il nous fait entrer dans sa propre prière et nous fait participer à sa vie filiale.

« Quelle prière peut être plus spirituelle que celle-là, écrit saint Cyprien, puisqu’elle nous a été donnée par le Christ, lui qui nous a envoyé l’Esprit Saint. Quelle prière peut être plus vraie que celle-là, puisque elle est sortie de la bouche du Fils qui est la Vérité ? »

 « Vous donc, priez ainsi… » (Mt 6, 8)

C’est par ces mots que Jésus introduit son enseignement sur le Notre Père. Jésus vient de dénoncer les déformations de la prière : « Quand vous priez, ne soyez pas comme ceux qui se donnent en spectacle… ne rabâchez pas comme les païens qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés… Vous, donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux… »

Saint Augustin dit que la prière du Seigneur contient et achève toute prière : « Si tu parcours toutes les formules des prières sacrées, tu ne trouveras rien, je crois, qui ne soit contenu dans cette prière du Seigneur et n’y trouve sa conclusion. On est donc libre, lorsque l’on prie, de dire les mêmes choses avec des paroles diverses, mais on n’est pas libre dire autre chose. » (Lettre à Proba)

Dans La Règle de saint Benoît, on trouve cette formule : « Notre esprit doit être en harmonie avec notre voix », « notre cœur doit être en harmonie avec notre parole ». Normalement la pensée précède la parole. Mais pour la prière des psaumes, et la prière liturgique en général, c’est l’inverse : la parole et la voix nous précèdent ; notre esprit, notre cœur, doivent se conformer à cette parole.

Dans la prière des psaumes, dans la prière liturgique, nous nous laissons façonner par les mots mêmes que le Seigneur nous donne. Il en est ainsi du « Notre Père ».

La prière du Seigneur est plus qu’une formule de prière : elle est un chemin de vie spirituelle. « L’oraison dominicale est vraiment le résumé de tout l’Évangile » (Tertullien). Elle reprend tout l’Évangile, tout le mystère du Christ, comme passage de la mort à la vie, de la servitude à la liberté.

Pour redécouvrir cette prière qui nous est si familière, partons de la dernière demande : « délivre nous du mal » pour cheminer, degré après degré, vers « Notre Père qui es aux cieux ». Le mouvement interne du Notre Père fait écho à la lutte de Jésus qui veut nous arracher au « prince de ce monde » pour nous conduire vers le Père.

Nous suivons le Christ qui nous arrache au pouvoir du mal et nous entraîne derrière lui à la rencontre de notre Père. C’est un enfantement : il s’agit de nous laisser enfanter, de devenir conforme à Celui qui est le Fils Unique.

Immaculée Conception

Immaculée Conception

Francisco de Zurbarian Marie (détail) 1638 Musée des Beaux-Arts Grenoble | DR
Francisco de Zurbarian Marie (détail) 1638 Musée des Beaux-Arts Grenoble | DR

Ce 8 décembre nous fêtons l’Immaculée Conception. A la Chapelle de la rue du Bac, au nom des Associés de la Médaille Miraculeuse, nous avons célébré la messe de 10h30.
Foule dense, priante et chantante, qui honore notre Sainte Mère ! C’est vraiment un jour béni et nous sentons la grâce de Dieu qui nous envahit par les mains de Marie. Que de visages épanouis en quittant le lieu ! Que de gens de tous milieux touchés par cette grâce qui rend, permettez de le dire, gracieux !
Souhaitons la même chose à tous les Associés de la Médaille Miraculeuse qui liront ce billet en cette quinzaine nous séparant de la merveilleuse célébration de la Nativité, c’est- à-dire de NOËL.

Père J.-Daniel Planchot, cm

Et pour ceux qui se demandent ce que peut bien être l’Immaculée Conception, 

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Notre neuvaine à la rue du Bac

Notre neuvaine à la rue du Bac

La Vierge Puissante - rue du Bac
La Vierge Puissante – rue du Bac

Tous les mardis et surtout le premier du mois, avec les associés et les fidèles présents, nous prions près de notre Sainte Mère au Sanctuaire durant les messes de la journée, surtout à 12h30, 15h30 et 17h, lui présentant nos intentions et celles de ceux qui se recommandent à son intercession. Nous portons l’ensemble dans un grand panier  près de la Vierge Puissante qui est au dessus de l’autel à droite et du corps de Sainte Catherine Labouré.

C’est un moment de ferveur et d’intense prière, surtout en ces temps où notre monde semble bien bouleversé par la guerre, non seulement en Europe, mais au Proche-Orient et en Afrique. Inutile de dire aux personnes présentes que notre prière se doit d’être intense ; elle l’est, il suffit de venir pour le constater.

Prier près de notre Mère du Ciel est une joie pour nous, comme elle l’a été en son temps pour Sœur Catherine Labouré. La médaille est ce qui nous le rappelle : elle est notre mémoire,  elle qui résume notre symbole de foi en si peu d’espace.Ensemble, associés, nous pouvons ainsi prier les uns pour les autres et aux dimensions de notre monde dans une prière d’Église qui se veut universelle.

Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous !