Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

Avec Marie, entrons dans la divine intimité

Avec Marie, entrons dans la divine intimité

giotto-nativite-fresque-de-la-chapelle-scavogni-padoue
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Poursuivons avec la Médaille Miraculeuse notre méditation de carême sur les grands mystères du Salut où notre Sainte Mère est si présente.

A Noël, Marie ne dit rien, elle est la mère, elle enfante son Dieu et elle entre dans son intimité toujours plus profondément, elle garde et médite dans son cœur tous ces événements. Elle nous invite à apprendre à garder nous aussi tous ces événements dans nos cœurs, à les méditer pour entrer dans une intimité toujours plus grande avec celui qui nous habite.

Contemplation et action doivent toujours s’alterner dans nos vies ; pendant ce carême, avec Marie, prenons du temps pour laisser tous ces événements habiter notre cœur.

Prions pour que nous soyons à notre tour de bons serviteurs tout dévoués au projet divin. Le Père à besoin de nous pour continuer et parfaire sa création. Avec lui contemplons son œuvre d’Amour.

Je vous salue, Marie, pleine de grâces, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs,
maintenant et à l’heure de notre mort. Amen !

Psaume de la Création

Par les cieux devant Toi, splendeur et majesté
Par l’infiniment grand, par l’infiniment petit,
Et par le firmament, Ton manteau étoilé,
Et par frère Soleil…
Je veux crier mon Dieu ! Tu es grand, Tu es beau,
Dieu vivant, Dieu très haut, Tu es le Dieu d’amour !
Mon Dieu, Tu es grand, Tu es beau, Dieu vivant,
Dieu très haut, Dieu présent en toute création.

la joie de la Visitation

la joie de la Visitation

Visitation Frère François Chapelle Saint Vincent de Paul Paris
Visitation Frère François Chapelle Saint Vincent de Paul Paris

Au lendemain de l’Annonciation, Marie se lève et en hâte, elle part chez sa cousine Élisabeth, elle a soif de visiter sa cousine, de partager sa joie avec elle.

Dieu vient de s’incarner en elle, immédiatement un mystérieux rayonnement se produit, la présence divine vient toucher Élisabeth, le petit Jean dans son sein se met à danser de joie et il transmet sa joie à sa mère et le souffle de l’Esprit les envahit. Marie, dès l’instant de l’incarnation, devient missionnaire.

Nous aussi, si nous laissons Dieu prendre chair dans nos vies, sa présence non seulement nous habitera, mais rayonnera pour se donner à tous ceux que nous visiterons ; l’Esprit Saint met en œuvre en nous son dynamisme d’amour, sa joie rayonnante.

Impossible d’accueillir Jésus sans devenir missionnaire, sans tambour ni trompette, tout simplement par le rayonnement de celui qui nous habite. Pendant ce carême, avec Marie, retrouvons cette joie de la Visitation sous le signe de la Médaille Miraculeuse.

Prions pour que nous soyons à notre tour des missionnaires à l’exemple de tous ceux et celles qui ont le souci de faire rayonner l’Évangile. Dans leur quotidien, ils ne cessent de proclamer la Bonne Nouvelle. Ils vont à la rencontre de ceux qu’on ne voit pas, de ceux que l’on rejette, pour leur dire à quel point ils sont aimés de Dieu.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

La prière du Seigneur

La prière du Seigneur

Quand vous priez, dites Notre Père
Quand vous priez, dites Notre Père

Le Notre Père, la prière du Seigneur, c’est Jésus qui nous l’a enseignée. Elle est la prière que Jésus nous a apprise : « Comme nous l’avons appris du Sauveur et selon son commandement, nous osons dire :… »

Mais également  cette prière est « la » prière par excellence, le modèle de toute prière, peut être considérée comme la prière que Jésus lui-même adresse à son Père : il nous fait entrer dans sa propre prière et nous fait participer à sa vie filiale.

« Quelle prière peut être plus spirituelle que celle-là, écrit saint Cyprien, puisqu’elle nous a été donnée par le Christ, lui qui nous a envoyé l’Esprit Saint. Quelle prière peut être plus vraie que celle-là, puisque elle est sortie de la bouche du Fils qui est la Vérité ? »

 « Vous donc, priez ainsi… » (Mt 6, 8)

C’est par ces mots que Jésus introduit son enseignement sur le Notre Père. Jésus vient de dénoncer les déformations de la prière : « Quand vous priez, ne soyez pas comme ceux qui se donnent en spectacle… ne rabâchez pas comme les païens qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés… Vous, donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux… »

Saint Augustin dit que la prière du Seigneur contient et achève toute prière : « Si tu parcours toutes les formules des prières sacrées, tu ne trouveras rien, je crois, qui ne soit contenu dans cette prière du Seigneur et n’y trouve sa conclusion. On est donc libre, lorsque l’on prie, de dire les mêmes choses avec des paroles diverses, mais on n’est pas libre dire autre chose. » (Lettre à Proba)

Dans La Règle de saint Benoît, on trouve cette formule : « Notre esprit doit être en harmonie avec notre voix », « notre cœur doit être en harmonie avec notre parole ». Normalement la pensée précède la parole. Mais pour la prière des psaumes, et la prière liturgique en général, c’est l’inverse : la parole et la voix nous précèdent ; notre esprit, notre cœur, doivent se conformer à cette parole.

Dans la prière des psaumes, dans la prière liturgique, nous nous laissons façonner par les mots mêmes que le Seigneur nous donne. Il en est ainsi du « Notre Père ».

La prière du Seigneur est plus qu’une formule de prière : elle est un chemin de vie spirituelle. « L’oraison dominicale est vraiment le résumé de tout l’Évangile » (Tertullien). Elle reprend tout l’Évangile, tout le mystère du Christ, comme passage de la mort à la vie, de la servitude à la liberté.

Pour redécouvrir cette prière qui nous est si familière, partons de la dernière demande : « délivre nous du mal » pour cheminer, degré après degré, vers « Notre Père qui es aux cieux ». Le mouvement interne du Notre Père fait écho à la lutte de Jésus qui veut nous arracher au « prince de ce monde » pour nous conduire vers le Père.

Nous suivons le Christ qui nous arrache au pouvoir du mal et nous entraîne derrière lui à la rencontre de notre Père. C’est un enfantement : il s’agit de nous laisser enfanter, de devenir conforme à Celui qui est le Fils Unique.