Notre Association se réjouit de la béatification de Sœur Giuseppina Nicoli, qui, notamment avec les Enfants de Marie, a participé à la diffusion de la Médaille Miraculeuse et de son message.
Giuseppina est née le 18 novembre 1863 dans le village de Casatisma, près de Pavie en Italie du nord ; son père était juge et sa mère, fille d’avocat. Cinquième de dix enfants, elle était aimée de tous : sa douceur était naturelle. Elle acquit le diplôme d’institutrice avec le secret désir de se consacrer l’éducation des enfants pauvres envers lesquels elle ressentait un attrait spontané.
Elle débarque à Cagliari, en Sardaigne, le 1er janvier 1885 ; elle a à peine 21 ans. En quelques mois, elle avait décidé de quitter sa famille pour entrer chez les Filles de la Charité : le Christ l’avait saisie d’une manière fulgurante.Lire la suite →
Le regard fixé sur le Cœur et la Croix du Seigneur, tels qu’ils se présentent sur notre médaille, faisons nôtres les paroles du pape Benoît XVI, lors de l’Angélus du premier dimanche de juillet 2009.
Par le passé, le premier dimanche de juillet se caractérisait par une dévotion au Très Précieux Sang du Christ.
Lors de la Dernière Cène, offrant le calice aux disciples, il dit: « Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui va être répandu pour une multitude en rémission des péchés » (Mt 26, 28). Et effectivement, à partir de la flagellation, jusqu’au côté transpercé après la mort en croix, le Christ a versé tout son sang, en tant que véritable Agneau immolé pour la rédemption universelle.
Au cri pour le sang versé, qui s’élève de tant de parties de la terre, Dieu répond par le sang de son Fils, qui a donné sa vie pour nous. Le Christ n’a pas répondu au mal par le mal, mais par le bien, par son amour infini. Le sang du Christ est le gage de l’amour fidèle de Dieu pour l’humanité. Le regard fixé sur les plaies du crucifié, tout homme, même dans des conditions de misère morale extrême, peut dire: Dieu ne m’a pas abandonné, il m’aime, il a donné sa vie pour moi; et retrouver ainsi l’espérance.
Que la Vierge Marie, qui recueillit sous la croix, avec l’apôtre Jean, le testament du sang de Jésus, nous aide à redécouvrir la richesse inestimable de cette grâce, et à en ressentir une gratitude intime et éternelle. A l’exemple de la Vierge Marie, je vous encourage à être des témoins de la vérité de Dieu en suivant son chemin qui conduit à la vraie vie. Acceptez pour cela de vous laisser guider par la force de l’Esprit Saint! En ce début de la période estivale, sachez prendre du temps pour Dieu afin d’être des porteurs de la Bonne Nouvelle! Que Dieu vous bénisse, ainsi que vos familles et vos amis!
Lors de la prière de l’angélus, place Saint-Pierre à Rome, Benoît XVI ce 24 juin 2012, fête de la nativité de saint Jean-Baptiste, a présenté le Précurseur de Jésus.
A part la Vierge Marie, le Baptiste est le seul saint dont la liturgie célèbre la naissance, et elle le fait parce que celle-ci est étroitement liée au mystère de l’incarnation du Fils de Dieu. Depuis le sein maternel, en effet, Jean est le précurseur de Jésus : sa conception prodigieuse est annoncée par l’ange à Marie, comme le signe que « rien n’est impossible à Dieu » (Lc 1, 37), six mois avant le grand prodige qui nous donne le salut, l’union de Dieu avec l’homme par l’action du Saint-Esprit.
Saint Jean-Baptiste, le plus grand des enfants des hommes, a su reconnaître le Seigneur. Après avoir baptisé Jésus dans les eaux du Jourdain et l’avoir désigné comme le Messie, il s’est effacé humblement devant lui. Son exemple nous invite à nous convertir, à témoigner du Christ et à l’annoncer à temps et à contre temps, en étant comme lui la voix qui crie dans le désert, et cela jusqu’au don de notre vie.
La Vierge Marie a aidé sa parente âgée, Élisabeth, à porter à son terme sa grossesse de Jean. Qu’elle nous aide tous à suivre Jésus, le Christ, le Fils de Dieu, que le Baptiste a annoncé avec grande humilité et ardeur prophétique. Avec la Vierge Marie sachons rendre grâce à Dieu pour tous ses bienfaits ! Bon dimanche !