Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

Condoléances à la suite de l’accident de la route au Sénégal

Condoléances à la suite de l’accident de la route au Sénégal

Dans un télégramme signé par le cardinal Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, le Pape François adresse un message de condoléances au président sénégalais Macky Sall, à la suite de l’accident de la route qui a fait plusieurs morts et des blessés :

«Il a appris le tragique accident de la route qui s’est produit à Kaffrine, dans la nuit de samedi à dimanche dernier, et qui a fait de nombreuses victimes. Il s’associe au deuil des familles et de la nation tout entière. Il désire manifester aux personnes blessées sa proximité et sa sollicitude. Il prie pour les victimes de cet accident qui sont décédées. Que Dieu les accueille dans sa paix et sa lumière et apporte réconfort et espérance à toutes les personnes touchées par ce drame».

La Vierge est Mère et Modèle

La Vierge est Mère et Modèle

La Vierge aux rayons selon l'apparition à Sr Catherine Labouré
Vierge aux rayons selon l’apparition à Sr Catherine Labouré

La Vierge Marie est fortement présente dans la prédication de saint Jean-Paul II, au nom de sa mission d’«affermir ses frères.» (cf. Luc 22, 32)

Ce dernier invite les chrétiens à redécouvrir « la vérité objective sur la Mère de Dieu » dans leur vie personnelle et dans la vie de l’Église : « Je voudrais vous résumer en deux paroles la sublime leçon de l’Évangile de Marie : La Vierge est Mère, la Vierge est Modèle. »

Marie est la Mère de Dieu.

Au pied de la croix, elle devient Mère des disciples de son Fils, la Mère de tout être humain pour lequel Jésus a donné sa vie : « On découvre la valeur réelle de ce qu’a dit Jésus à sa Mère à l’heure de la Croix : ‘Femme, voici ton fils’, puis au disciple : ‘Voici ta mère’ (Jean 19, 26-27).

Ces paroles déterminent la place de Marie dans la vie des disciples du Christ… » « La maternité de Marie est un don, un don que le Christ lui-même fait personnellement à chaque homme. »

Le chrétien, disciple du Christ, est donc invité à accueillir Marie chez lui et à établir une relation filiale envers la Mère de Dieu qu’il reçoit pour Mère : « l’offrande de soi est la réponse à l’amour d’une personne, et en particulier l’amour de la mère. »

La relation des disciples à Marie « trouve son commencement dans le Christ, mais on peut dire qu’en définitive il est orienté vers Lui. »

Vierge et mère, Marie demeure pour l’Église un ‘modèle permanent’.

« Comme Marie qui a cru la première, accueillant la parole de Dieu qui lui était révélée à l’annonciation et lui restant fidèle en toutes ses épreuves jusqu’à la Croix, ainsi l’Église devient Mère lorsque, accueillant avec fidélité la parole de Dieu, ‘par la prédication et par le baptême, elle engendre, à une vie nouvelle et immortelle, des fils conçus du Saint-Esprit et nés de Dieu. »

Elle est « modèle d’une vie engagée avec Dieu et avec les hommes, dans le dessein de salut et la fidélité à son peuple. »

Que la Vierge Marie marche avec nous, dans notre pèlerinage de foi qui nous conduit à la rencontre du Christ Ressuscité !

+ Guy de Kerimel, archevêque de Toulouse

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

retour sur la Crèche

retour sur la Crèche

Giotto - François d'Assise invente la crèche de Noël
Giotto – François d’Assise invente la crèche de Noël

Quand saint François d’Assise en 1223 a eu cette idée de figurer la naissance du Christ dans ce qui allait devenir nos crèches, ce n’était pas du tout pour nous attendrir avec de beaux sentiments, avec un Enfant Jésus joufflu et rose.

« Je voudrais représenter, écrivait-il au Seigneur de Greccio, la naissance du Christ exactement comme elle a eu lieu à Bethléem, pour que les gens voient de leurs propres yeux les épreuves qu’il a subies enfant, comment il était couché sur la paille dans une mangeoire avec le bœuf et l’âne à ses côtés. »

Dans le monde de la Renaissance du XIIIe siècle, avec ses nouvelles fresques, ses nouveaux biens de consommation, François a révélé la beauté de Dieu par une nouvelle image de la pauvreté.

Dans le même sens, Noël nous découvre aussi un Dieu qui se fait petit, un Dieu fragile qui accepte de dépendre de nous, en n’occupant que la place que nous lui laissons.

Ce Dieu de la crèche n’a pas eu peur. Il n’a pas craint d’être relégué dans une grotte froide au milieu des bœufs et des ânes parce qu’il nous a fait confiance, parce qu’il est patient avec nous.

Quand on regarde la grande Généalogie qui ouvre l’évangile selon saint Matthieu, que découvre-t-on parmi les ancêtres de l’enfant de la crèche ? Des étrangères, des prostituées, des assassins, des idolâtres, de parfaits inconnus et curieusement très peu de figures recommandables.

Eh bien, c’est à l’intérieur de cette lignée, particulièrement et charnellement criminelle, remarquait Charles Péguy ( la Crèche), que Dieu a décidé de s’inscrire.

Le Christ Lumière n’a donc jamais eu peur de nos ténèbres parce qu’il savait, parce qu’il sait que sa miséricorde est plus grande que notre péché. Il connaît notre humanité, il sait nos fragilités, mais il veut nous rejoindre là où nous sommes.

C’est cela Noël : un Dieu qui veut naître en nous-mêmes même si nous n’avons pour le moment qu’une grotte froide, à la propreté toute relative, à lui offrir. Cela lui suffit !

fr. Thibaut du Pontavice, op

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

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