Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

FAUT-IL ENCORE LA RÉPANDRE ?

En cette neuvaine de jours qui précède la fête de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse et en relisant le premier numéro de la revue de la « Médaille Miraculeuse », paru  juste avant 1958, année du centenaire de Lourdes, j’ai pensé que son l’éditorial, du Père Jean HENRION, garde tout son intérêt pour aujourd’hui : la MÉDAILLE MIRACULEUSE, faut-il encore la répandre? Je transmets ce document tel quel sur le site de notre Association de la Médaille Miraculeuse, accompagné en annexe de la lettre du Supérieur Général de la Mission de ce temps-là, le Père William Slattery.

P. J.-Daniel Planchot, cm

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pour les religieux cloîtrés…

… l’Église est appelée à prier

2014-11-21 Radio Vatican

Ce 21 novembre, comme chaque année à la même date, les Églises locales sont invitées à prier en faveur des moniales et des monastères qui connaissent des difficultés. La Journée des Cloîtrées « Pro Orantibus », est célébrée depuis 1953.

La date du 21 novembre a été choisie définitivement par Saint Jean XXIII. L’objectif de cette journée est de mettre en valeur le don inestimable de la vie contemplative et la contribution que la prière offre quotidiennement à l’Église et aux cloîtrées. Les fidèles sont encouragés à exprimer leur reconnaissance à l’égard des monastères pour leur service spirituel incessant et silencieux et à les faire connaître dans les milieux ecclésiaux et associatifs, ainsi que dans les familles.

Cette journée annuelle intervient par ailleurs à quelques jours du lancement, le 30 novembre, d’une Année de la Vie consacrée, convoquée par le Pape François.

Il y a un an, le 21 novembre 2013, le Saint-Père avait visité le monastère camaldule de Saint-Antoine Abbé, sur la colline romaine de l’Aventin. Dans un monde en perpétuel mouvement, il avait voulu témoigner son attachement au ministère des contemplatifs. Il avait souligné l’importance de maintenir la lumière de l’espérance toujours allumée dans les monastères, surtout dans les moments difficiles. L’espérance se nourrit d’écoute, de contemplation et de patience.

l’avortement et l’euthanasie…

… des péchés contre Dieu Créateur

15-11-2014 source : Radio Vatican

Le Pape François a mis en garde le corps médical contre la tentation de jouer avec la vie. Il s’agit, a-t-il dit, d’un péché contre Dieu Créateur. Le Saint-Père a reçu samedi matin quelque 5000 médecins catholiques italiens. « Veillez à ne pas soumettre la vie à des expériences, par exemple en fabriquant des enfants plutôt que de les accueillir comme un don ».

C’est ainsi un véritable plaidoyer en faveur de la vie qu’il a prononcé, se situant dans la droite ligne de ses prédécesseurs. De l’avortement et l’euthanasie, à la fécondation in vitro, la vie est toujours inviolable, il faut l’aimer, la défendre et la soigner et dans certaines circonstances, les médecins catholiques doivent aller jusqu’à l’objection de conscience.

Le Souverain Pontife a souligné que l’avortement n’est pas problème religieux ni même philosophique. C’est un problème « scientifique » parce qu’il est « illicite » de détruire une vie humaine pour résoudre un problème. Et ce principe ne pourra pas changer avec le temps. « Tuer a la même signification aujourd’hui que dans le passé. Cela vaut aussi pour l’euthanasie, y compris l’euthanasie cachée dont sont victimes les personnes âgées ».

Le Saint-Père s’en est pris à la pensée dominante qui propage une fausse compassion sur l’avortement, l’euthanasie et la fécondation in vitro. On veut faire croire que l’avortement est une aide apportée aux femmes, que l’euthanasie est un acte de dignité, que le fait de fabriquer un enfant est une conquête scientifique. L’enfant n’est pas est un droit, mais un don à accueillir. La compassion évangélique est celle qui accompagne dans les moments de besoin, c’est celle du Bon Samaritain qui voit, qui compatit, qui s’approche et qui offre une aide concrète. Le Pape François a également pointé du doigt ceux qui utilisent des vies humaines comme des cobayes sous prétexte d’en sauver d’autres.

La vie humaine est toujours sacrée, elle est toujours de qualité. Il n’y a pas de vie humaine plus sacrée qu’une autre. Le Souverain Pontife a donc exhorté les médecins catholiques à être fidèles à l’Evangile de la vie et respecter la vie comme un don de Dieu, à faire des choix courageux, à contre-courant et à recourir si nécessaire à l’objection de conscience. Leur mission de médecins les met au contact quotidien avec de nombreuses formes de souffrance. Le Pape François souhaite qu’ils adoptent l’attitude du Bon Samaritain surtout à l’égard des personnes âgées, des infirmes et des handicapés.

Le Saint-Père a enfin attiré l’attention sur un paradoxe : aujourd’hui, les chances de guérison ont sensiblement augmenté grâce aux progrès scientifiques et techniques. Et pourtant, a-t-il regretté, la capacité de prendre soin des personnes, surtout les plus souffrantes et fragiles, semble avoir baissé. Les conquêtes de la science et de la médecine, a-t-il conclu, peuvent contribuer à améliorer la vie humaine à condition de ne pas s’éloigner de la racine éthique de ces disciplines.