Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

adresse papale aux séminaristes de France

Dans son adresse aux séminaristes de France réunis à Lourdes, le pape François a choisi de partir d’un passage des Actes des Apôtres : « Ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement (…). Tous d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus et avec ses frères. » (Ac 1, 13-14). Partant de ce texte, qui fait écho au thème choisi pour ce pèlerinage (« Avec Marie, Reine des Apôtres, appelés à annoncer l’Évangile »), il a évoqué la vie des séminaristes en « trois mots essentiels » : fraternité, prière, mission.

Fraternité

« L’expérience fondatrice » représente le temps du séminaire, comparable à celle qu’ont faite les apôtres « pendant de longs mois » auprès de Jésus. « La fraternité des disciples (…) fait partie intégrante de l’appel que vous avez reçu. Le ministère presbytéral ne peut en aucun cas être individuel, encore moins individualiste », les candidats au sacerdoce ont à « mettre toute leur ardeur dans l’apprentissage de la fraternité » durant leur temps de formation. Un apprentissage qui leur sera utile « pour vivre la fraternité sacerdotale » après l’ordination.

Prière

Les séminaristes ont « à prendre chaque jour de longs moments de prière », pour devenir des « hommes de Dieu », capables de conduire « au Père » ceux vers qui ils seront envoyés, sur le modèle de Jésus qui « se retirait dans le silence ou la solitude pour se plonger dans le mystère de son Père ». Il ne doivent pas « avoir peur des sécheresses qu’elle [la prière] comporte, de la nuit qui la constitue habituellement ».

Mission

« Tout ce que vous faites pendant votre formation n’a qu’un but : devenir d’humbles disciples missionnaires pour faire des disciples ». Il faut préparer cette mission et « inscrire en vous le réflexe de la sortie de vous-mêmes, de la rencontre de l’autre », « apprendre à connaître le monde vers lequel vous serez envoyés et manifester votre préférence « pour les personnes les plus éloignées ». « En allant aux périphéries, on touche aussi le centre », puisque c’est là que le Ressuscité précède les disciples.

Prière et mission sont des mots inséparables, a dit le pape, avant de donner sa bénédiction apostolique : « La mission est inséparable de la prière car la prière vous ouvre à l’Esprit et l’Esprit vous guide dans la mission. Et la mission, dont l’âme est la charité, consiste à conduire ceux que vous rencontrez à percevoir la tendresse dont le Seigneur les enveloppe, à recevoir le baptême, à louer Dieu, à vivre de l’Eucharistie, pour participer à leur tour à la mission de l’Église. »

Marthe Robin et Jeanne Mance…

… nouvelles Servantes de Dieu

2014-11-08 Radio Vatican

Marthe RobinJeanne ManceLe Pape François, après avoir reçu ce vendredi en audience privée le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation de la cause des saints, a autorisé le dicastère à promulguer les décrets permettant entre autres aux personnes ci-dessous de devenir Servantes de Dieu :

– La Française Jeanne Mance, laïque, fondatrice de l’hôpital de l’Hôtel-Dieu à Montréal au Québec, Canada (1606-1673)

– La Française Marthe Robin, laïque, fondatrice de l’Association des Foyers de Charité (1902-1981)

invités à entrer dans la Résurrection

2014-11-03 Radio Vatican

Ce dimanche 2 novembre, le Pape François n’a pas célébré de messe publique mais il est allé se recueillir en privé dans la crypte de la basilique vaticane pour aller prier sur les tombes de ses prédécesseurs. >Lundi matin, c’est avec les cardinaux résidant à Rome qu’il a présidé, en la basilique Saint-Pierre, la traditionnelle messe de suffrage pour les cardinaux et évêques décédés dans l’année. Lors de son homélie, François a insisté sur la Résurrection de Jésus, qui fonde la foi des chrétiens.

« Si Jésus-Christ n’est pas ressuscité, notre foi est vide et inconsistante. Mais puisqu’il est ressuscité, alors notre foi est pleine de vérité et de vie éternelle.» C’est en s’appuyant sur Saint-Paul que le Pape François a répété ce qui fait le cœur de la foi chrétienne : la conviction que la mort n’a pas le dernier mot et que chacun suit le Christ dans sa résurrection.

« L’Évangile que nous avons écouté, qui unit, selon la rédaction de Marc, le récit de la mort de Jésus et celui de la tombe vide, représente le point culminant de tout le chemin, insiste François : c’est l’avènement de la Résurrection qui répond à la longue recherche du Peuple de Dieu, à la recherche de chaque homme et de l’humanité entière. Chacun de nous est invité à entrer dans cet évènement. »

Mais suivre le Christ implique donc le suivre dans la mort aussi, dans la souffrance, dans le dernier souffle, dans le silence, des étapes qui prennent sens au regard de la Résurrection. Et comme il le fait souvent, le Pape a demandé à chacun de se situer personnellement face à Jésus dans sa Passion : « Nous sommes appelés à être devant la Croix de Jésus, comme Marie, comme les femmes, comme le centurion, à écouter le cri de Jésus. Et sa respiration ultime, et enfin le silence, ce silence qui se prolonge pour tout le Samedi Saint. Et ensuite nous sommes appelés à aller à la tombe, pour voir que la grande pierre a été renversée, pour écouter l’annonce. « Il est ressuscité, il n’est pas ici » (Mc 16,6). Là est la réponse. Là est le fondement, le roc. Pas dans des discours persuasifs de sagesse, mais dans la parole vivante de la Croix et de la Résurrection de Jésus. »