Portant l’image de la Vierge Marie, notre médaille a été révélée à sainte Catherine Labouré lors de l’apparition du samedi 27 novembre1830 en la chapelle des Filles de la Charité, rue u Bac à Paris. Considérée comme un signe de la grâce et de la protection de Marie pour ceux qui la portent avec confiance, elle symbolise les mystères essentiels de notre foi.
Sœur Catherine, jeune novice, voit la Vierge pendant sa prière dans la chapelle. Deux tableaux apparaissent au-dessus de l’autel avec les deux côtés d’une médaille à faire graver et la Vierge lui dit :
«Faites frapper une médaille sur ce modèle. Les grâces seront abondantes pour les personnes qui la porteront avec confiance.» Catherine insistera de nombreuses fois auprès de son confesseur pour faire frapper, comme le demandait la Vierge Marie, cette médaille qu’on appellera médaille miraculeuse.
Sur le devant de la médaille, la Vierge Marie est sur le globe terrestre. Ses pieds écrasent la tête d’un serpent représentant Satan et le mal. Sur le pourtour, est écrit «Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous» avec l’année de l’apparition de la Vierge : 1830. La Vierge Marie s’engage dans ce combat spirituel.
La médaille porte sur son revers une initiale et des dessins qui nous introduisent dans le secret de Marie. La lettre «M» est surmontée d’une croix. Le M de Marie et la Croix du Christ enlacés montrent le rapport indissoluble qui lie le Christ à sa Mère.
En bas de la médaille, deux cœurs, l’un entouré d’une couronne d’épines, l’autre transpercé d’un glaive, Cœur de Jésus, de sa Passion d’amour avant sa mise à mort, et Cœur de Marie, sa Mère, si proche de son propre Fils.
Les douze étoiles autour représentent les douze apôtres et l’Église. Être d’Église, c’est aimer le Christ, participer à sa passion pour le Salut du monde et nous associer à sa mission en unissant nos cœurs aux Cœurs de Jésus et de Marie. ■
Aujourd’hui nous faisons mémoire de saint Jean-Paul II.
‘Santo subito ! Saint, tout de suite!’,
telle est l’acclamation entendue aux funérailles
de Jean-Paul II, le 8 avril 2005,
six jours après sa mort.
Benoît XVI ouvrait le procès de béatification
de son prédécesseur, fort d’une grande
reconnaissance populaire dans l’Église,
dès le 13 mai 2005, fête de Notre-Dame de Fatima.
Et six ans plus tard à Rome, le dimanche 1er mai 2011,
était béatifié le premier pape polonais,
globe-trotter, défenseur des droits de l’homme,
pourfendeur du communisme,
mais aussi pasteur proche des enfants,
des jeunes, des malades, des pauvres,
homme de prière, de foi et de confiance.
A peine trois ans plus tard, le Pape François procédait à sa canonisation le 27 avril de l’année 2014.
Né le 18 mai 1920, orphelin de mère à 9 ans, Karol Wojtyla, voit son frère aîné emporté par la maladie trois ans plus tard. Son père décède au début de la Seconde Guerre mondiale. Le jeune étudiant, seul à l’âge de 20 ans, est d’abord ouvrier dans une carrière de pierre, puis dans une usine chimique. Il débute son séminaire clandestinement.
Après la guerre, jeune prêtre, il part étudier à Rome. Vicaire, aumônier d’étudiants, professeur de philosophie, on le retrouve auxiliaire de l’archevêque de Cracovie à 38 ans en 1958. Archevêque lui-même cinq ans plus tard, il participe aux premiers travaux du concile Vatican II. Homme d’Église reconnu, cardinal en 1967, il est préoccupé par les souffrances du peuple polonais.
Son élection comme pape, le 16 octobre 1978, va aider à la chute du mur de Berlin, en 1989, puis du bloc de l’Est. « N’ayez pas peur ! » lance-t-il le 22 octobre 1978. Jean-Paul II a donné un nouveau souffle à l’Église catholique durant son long pontificat de vingt-sept ans. En dépit d’un attentat en 1981 et de la maladie les dernières années, il a vécu jusqu’à 85 ans.
Pape marial, le 31 mai 1980, jour de la Visitation, lors de son voyage à Paris, Jean-Paul II est venu prier dans la Chapelle de Notre-Dame la Médaille Miraculeuse. Il y a notamment contemplé l’envers de la Médaille, sur lequel se trouve la Croix et le M de Marie, inscrits aussi sur son blason pontifical. ■
Voilà un peu plus de 360 ans, le 27 septembre, que Vincent de Paul a quitté ce monde pour le Ciel. Durant sa vie, qu’a-t-il découvert, lui qui, jeune prêtre, voulait s’installer dans une « honorable retraite », c’est-à-dire faire carrière en se servant de l’Église ?
Il a découvert, doucement, en prenant le temps, au milieu de cuisantes vicissitudes, qu’il fallait plutôt servir cette Église, visage de Jésus Christ et communion des Saints, à la manière de la Vierge Marie, l’humble servante. Ainsi a-t-il aimé l’Église dans toute sa diversité, veillé à son expansion et désiré l’étendre sur toute la terre, comme nous y a invité Jésus :
« Allez ! De toutes les nations faites des disciples. »
Par l’expérience d’une vie bien remplie, Vincent a découvert cet amour : aimer l’Église de tout son cœur. Car elle est Corps du Christ qui nous est confié, et cet amour passe par la Mission. Pas de Charité non plus sans cet amour fondamental qui va jusqu’aux brèches, jusqu’aux failles, jusqu’en toutes ses pauvretés, comme nous le crie le Magnificat de Marie.
Par cette Mère, comme Vincent, restons proches de Jésus, c’est lui qui nous a fait la grâce de son Évangile et nous montre le chemin du salut ! Que son Esprit nous accompagne pour nous guider vers le Père des cieux ! Faisons route ensemble, en Église ! Encore faut-il être accompagnés et devenir nous-mêmes compagnes, compagnons de route sur le chemin de la vie où s’expriment joie, lumière, douleur et finalement participation à la gloire éternelle de Dieu.
Que de Mystère dans ce cheminement ! Pour nous, celui-ci s’illumine par les signes de Dieu qui nous enseignent et balisent notre route. Oui, « l’emploi au salut des âmes est propre aux enfants de Dieu » (Vincent de Paul, Écrits, édition Coste 1, 378). Et c’est toujours notre tâche aujourd’hui.
Aime l’Église, insiste Vincent ! Aime l’Église, surtout à la manière de Marie, que Vincent aime tant rendre présente en concluant ses écrits, dans ses lettres comme dans ses entretiens. ■
P. Jean-Daniel Planchot, cm
Intention de prière à Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, par l’intermédiaire de saint Vincent de Paul.
» Mère de toutes nos routes tortueuses et de toutes nos vies fracturées, Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, accorde-moi la grâce de garder toujours une grande confiance en Dieu. viens à mon aide et à l’aide de tous tes enfants qui ont recours à toi. Accueille mon appel, regarde avec tout ton cœur maternel tout ce qui me préoccupe, mes difficultés et mes épreuves, et toutes les intentions que nous te confions aujourd’hui 27 septembre.
Obtiens-moi de Jésus, par l’intermédiaire de saint Vincent de Paul que nous fêtons ce jour, la grâce et la faveur de grandir et progresser dans la foi, d’être habité d’une foi solide et juste, gaie et rayonnante, de regarder le monde avec des yeux tout remplis d’amour. Je te demande aussi de pourvoir à tous mes besoins présents, de rendre possibles les choses les plus impossibles, de donner du sens à ma vie.
Je te confie tous les membres de ma famille, amis et voisins, et tous ceux que je rencontre, les orphelins, prisonniers et prêtres, les consacrés, les réfugiés et demandeurs d’asile, nos élus et responsables de notre société, mais aussi tous les jeunes en Afrique et dans le monde, tous ceux qui souffrent de la pauvreté, précarité et du chômage, les exclus.
Bénis-nous, Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, et avec saint Vincent de Paul, prie pour nous, intercède pour nous, guide-nous, protège-nous, garde-nous toujours sous ta protection maternelle. Amen! » Bernard
PRIÈRE
Par l’intercession de saint Vincent, invoquons le Seigneur, qu’il mette en nous le désir de l’aimer et de le servir dans nos frères les pauvres.
Accorde-nous Seigneur, « la simplicité de la colombe » pour agir tout bonnement, ne regardant que Toi seul.
Apprends-nous Seigneur « le zèle des âmes » pour témoigner de l’Évangile « suivant le sentiment et le jugement de Jésus-Christ ».
Enseigne-nous Seigneur « la douceur ». Que selon ta Vérité nous « gagnions les cœurs des hommes »; et le monde croira que tu es son seul bonheur et son salut.
Obtiens-nous Seigneur « l’humilité que Jésus Christ nous recommande si souvent pour atteindre la perfection évangélique »; que ton Église soit le signe visible de ta miséricorde.
Guide-nous Seigneur sur le chemin de « la continuelle mortification » de nous-mêmes pour vivre dans l’Esprit qu’envoyés dans ce monde, nous ne vivions que par Toi.
Accueille nos frères défunts, Seigneur « dans la mission du ciel qui est mission d’amour pour l’éternité. »