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Editorial de la lettre aux associés de la Médaille miraculeuse

Le don de la fraternité

La Visitation - Vitrail -Église Notre-Dame de l’Arche d’Alliance - ParisA tous les Associés de la Médaille Miraculeuse, nous souhaitons une bonne année, une Année de Paix où chacune et chacun puisse s’impliquer pour le bonheur de tous.

Car notre monde a besoin de paix, pas de n’importe laquelle, mais de la paix qui vient de Dieu. Pour cela, nous nous tournons vers le Prince de la Paix qu’est Jésus Christ et nous demandons à sa Sainte Mère Marie d’intercéder près de lui pour que règne cette paix dans notre humanité.

Aidez-nous, Marie, à nous engager à construire chaque jour et dans tous les domaines une culture authentique de la rencontre et de la paix. Marie, Reine de la paix, priez pour nous !

Jean-Daniel Planchot,
Aumônier et directeur national de l’Association de la Médaille Miraculeuse

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Nous débutons l’année nouvelle en célébrant la fête de Marie, Mère de Dieu.

N’y a-t-il pas un lien entre la maternité divine de Marie et la Paix, que nous célébrons le jour même de sa fête, un lien qui n’est nullement accidentel, mais qui tire sa réalité et son fruit de tout le patrimoine de l’Église du Christ ?

La Vierge Marie offre au monde le Messie qui est la bénédiction de Dieu pour chaque homme et pour le monde entier. C’est sur cette bénédiction que se fondent les voeux que nous échangeons : des voeux de bien, parce qu’en Christ Dieu nous a comblés de tous les biens ; des voeux de paix, car «c’est lui qui est notre paix» (Ephésiens 2, 14). C’est dans ce contexte liturgique que s’inscrit la 47ème Journée mondiale pour la Paix qui a pour thème cette année «Fraternité, fondement et chemin de la paix» et qui a lieu le 1er janvier 2014.

La fraternité est un don que chaque homme ou chaque femme reçoit en tant qu’être humain, fils ou fille d’un même Père. Elle est fondement et chemin vers la paix.

La fraternité encourage à être solidaires, à prendre soin de chaque personne – en particulier du plus petit et sans défense – à l’aimer comme soi-même, avec le coeur même de Jésus Christ. La fraternité doit marquer de son empreinte tous les aspects de la vie.

A l’appel du pape François, proposons à tous le chemin de la fraternité, pour donner au monde un visage plus humain.

Et surtout à propos de la Paix, dont la Vierge est porteuse, rappelons-nous la plus belle des hymnes de la liturgie mariale, le Magnificat où la voix vibrante et fière de Marie s’élève pour donner force et courage aux promoteurs de la Paix : «Il a déployé la force de son bras, il a dispersé les hommes au coeur superbe ; il a renversé les puissants de leurs trônes et élevé les humbles» (Luc 1, 51-52).

Que Marie, Reine de la Paix, nous aide tous à édifier ensemble ce bien fondamental de la coexistence humaine. Ainsi le monde pourra-t-il progresser sur la voie de la justice et de la solidarité fraternelle. ■

Notre centième Lettre aux Associés

Notre Dame de la Médaille MiraculeuseNous sommes arrivés au numéro cent de notre Lettre aux associés de la Médaille Miraculeuse. Que ce soit pour nous l’occasion de remercier notre Sainte Mère de nous avoir accompagnés jusqu’ici. Que ce soit aussi le moment favorable pour lui présenter nos intentions d’une façon plus intense !

Car nous avons la profonde conviction qu’elle prend soin de nous quand nous avons recours à elle. Ne nous l’a-t-elle pas communiqué par l’intermédiaire de sainte Catherine Labouré ? C’est même inscrit sur la Médaille :

Priez pour nous qui avons recours à vous.

Beaucoup parmi nous – pour ne pas dire tous – ont besoin de la chaleur divine exprimée par les rayons émanant des mains de Marie. C’est la grâce de Dieu que transmet notre Sainte Mère, dans la mesure où nous la désirons de tout cœur. Et qui ne désire pas ? Notre rôle d’associés de la Médaille Miraculeuse nous incite à préparer ce désir chez autrui pour son bonheur, autant que pour nous-mêmes, surtout pour les petits physiquement et moralement, c’est-à-dire ceux qui en ont le plus besoin.

Voilà tout le sens de la prière qui n’est jamais seulement individuelle, mais pour nous et notre prochain, comme nous y invite de façon pressante le grand commandement exprimé juste après celui qui concerne Dieu :

Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

Et là encore quel bel exemple nous montre la Sainte Mère de Dieu, par sa présence attentive, toujours aussi réelle que dans l’Évangile !

Oui, à nous de faire de même pour la joie de nos cœurs !  ■

P. J.-Daniel Planchot, cm

L’appel de Marie

Marie et CatherineIl n’y a rien de plus touchant que de méditer les paroles dites à Sœur Catherine par la Vierge, dans la Chapelle de la rue du Bac, lors de sa première apparition. Elles résument toute sa tendre sollicitude.

C’est ainsi que Marie nous parle et nous invite. Elle connaît la force redoutable de nos mauvais vouloirs et la résistance que nous opposons à la grâce ; elle comprend notre misère qui est de nous complaire dans l’indifférence et de nous habituer à demeurer loin de Dieu.

C’est pourquoi la sainte Mère nous appelle infatigablement et nous invite à venir vers le Seigneur. On demeure confondu devant une telle bienveillance. Comment résister à ce geste d’émouvante bonté ?

« En ce moment, écrit Sœur Catherine, je sentis l’émotion la plus douce de ma vie, et il me serait impossible de l’exprimer. La Sainte Vierge m’expliqua comment je devais me conduire  dans les peines, et, me montrant de la main gauche le pied de l’autel, elle me dit de venir me jeter là et d’y répandre mon cœur, ajoutant que je recevrais là toutes les consolations dont j’aurais besoin.»

Catherine, sortie de l’extase où la plongeait la présence de la Sainte Vierge, ne garda pas en elle seule, ni pour elle seule, les confidences de celle-ci, mais s’en alla accomplir sa mission en transmettant à son confesseur ce qui lui avait été confié.

« Mon enfant, dit Marie, je veux vous charger d’une mission ; vous y souffrirez bien des peines, mais vous les surmonterez à la pensée que c’est pour la gloire du Bon Dieu. Vous serez contredite, mais vous aurez la grâce, ne craignez point ; dites tout ce qui se passe en vous, avec simplicité et confiance. Vous verrez certaines choses ; vous serez inspirée dans vos oraisons, rendez-en  compte à celui qui est chargé de votre âme. »

Ainsi Sœur Catherine a-t-elle répondu à l’appel d’en haut ; ainsi avons-nous à y répondre nous-mêmes. La Vierge Marie nous y invite, et cela d’autant plus en cette année de la Foi. ■

Jean-Daniel Planchot, cm