En cette année de la foi, au coeur de l’été, nous célébrons l’Assomption de la Vierge Marie, son passage définitif dans la gloire de Dieu où son Fils Jésus l’accueille avec amour. Les chrétiens sont convoqués à cette merveilleuse fête. Tous les ans, beaucoup de pèlerins viennent à la Chapelle de la rue du Bac et dans les autres lieux de pèlerinage, comme à Lourdes ou à Fatima. Et ils se dirigent vers Marie pour implorer sa protection.
Bien sûr, Marie ne prend pas la place de Dieu. Nous ne la prions pas comme une divinité. Son message, à la rue du Bac et ailleurs, nous ramène au Christ qui est Chemin, Vérité et Vie. Nous passons par lui pour aller vers le Père. Et Marie est là, comme aux noces de Cana, pour nous redire : « Faites tout ce qu’il vous dira. » Prière, conversion et pénitence, voilà ce dont elle nous rappelle l’importance. Tout durant sa vie terrestre, elle a témoigné en personne de sa foi et de sa totale disponibilité aux appels de Dieu.
L’évangile de la Visitation a été choisi pour cette fête de l’Assomption surtout à cause du Magnificat qu’elle a chanté et que nous pouvons maintenant chanter avec elle. Comme Élisabeth, nous pouvons proclamer : « Heureuse celle qui a cru. » Marie nous apprend qu’avoir la foi, ce n’est pas seulement avoir des idées, des convictions. Elle fait preuve d’une totale confiance en Dieu.
Remarquable également est sa hâte pour se rendre chez sa cousine Élisabeth. Quand elle apprend la prochaine naissance de Jean, le futur Baptiste, elle part aussitôt pour rendre service. Voilà un exemple pour ne pas être repliés sur nous-mêmes et fermés aux appels de ceux qui sont dans le besoin.
Rendons grâce au Seigneur pour ce merveilleux cadeau qu’il nous a fait en nous donnant Marie pour Mère. Ce bonheur que Dieu a réalisé pour elle nous est offert gratuitement et sans mérite de notre part et nous y sommes tous appelés. ■
J.-Daniel Planchot, cm