Archives de catégorie : Informations

sur l’Association, la Chapelle, la vie de l’Église

note 98

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  • AUTHENTIQUE MÉDAILLE MIRACULEUSE BÉNIE VENANT DU SANCTUAIRE : OFFERTE gratuitement avec sa notice
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  • Micro-réalisation 168  – Chapelet et CB :  CANTINE PAROISSIALE SAINT VINCENT DE PAUL (CHILI)
    Le Père Álvaro Tamblay, Lazariste, est en mission au Chili dans une des paroisses les plus pauvres de Santiago. Pour venir en aide aux plus démunis, la communauté paroissiale a décidé de créer une cantine paroissiale.Merci de votre aide qui leur permettra de concrétiser leur rêve. Vos dons au Service des Missions 95 rue de Sèvres – 75006 PARIS – Établir un chèque à l’ordre de : «Œuvre du Bienheureux Perboyre» CCP 28588E020 mention : Cantine Chili.
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  • Vos INTENTIONS de PRIÈRE personnelles, nous les portons au Sanctuaire près de la Sainte Mère.
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  • MESSES : vos demandes
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  • Affiliation: rejoignez-nous à l’Association de la Médaille Miraculeuse, en imprimant la demande d’affiliation et en nous l’envoyant.
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  • Offrande : la VIERGE MARIE a demandé de DIFFUSER la MÉDAILLE. Faisons-le. Vous pouvez aussi nous y aider par une offrande.
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  • LETTRE aux associés de la Médaille Miraculeuse : sur votre demande n° gratuit.
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  • Tweets du Pape François (@Pontifex_fr)
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  • Prions avec le Pape – voir sa vidéo du mois
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  • MESSE et Bréviaire du jour
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  • Le 27 de ce  mois, la messe de 10h30 est célébrée en la Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse 140 rue du Bac pour les membres vivants et défunts de l’Association avec le Directeur national, en rappel du jour de l’Apparition.
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  • Le premier mardi du mois, le Directeur national assure dans la Chapelle une des messes de la NEUVAINE à 12h30, 15h30 ou 17h00. Elles sont célébrées aux intentions données par les membres de l’Association (sauf en janvier)
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  • @MedMiraculeuse : lien des articles de notre Association sur X (Twitter)
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  • HORAIRES de la Chapelle , mais fermée du 5 au 25 janvier – CHEMIN DE CROIX à 15h30 le vendredi.
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  • Association de la Médaille Miraculeuse
    95 rue de Sèvres • 75006 PARIS
    – Tél. 01 45 48 08 32
    – CCP19 458 44D 020 Paris
    – IBAN : FR81 2004 1000 0119 4584 4d02 068
    – BIC : PSSTFRPPPAR
    – ass.medaillemir@wanadoo.fr
  • Notre service téléphonique est à votre écoute du lundi au vendredi de 9h à 11h40 et de 14h00 à 17h40, sauf jours fériés.

Saint Grégoire de Narek, pont entre Orient et Occident

Mémoire liturgique de Saint Grégoire de Narek

Le cardinal Sandri, préfet de la congrégation pour les Églises orientales, présidera ce samedi 27 février une messe à la basilique Saint-Pierre, en la mémoire liturgique
de ce Docteur de l’Église, reconnu comme un pilier de la spiritualité des Églises d’Arménie, suite à la publication du décret du Pape François de fixer au 27 février la mémoire liturgique de saint Grégoire de Narek, Docteur de l’Église.

saint Grégoire de Narek - mosaïque
saint Grégoire de Narek – mosaïque

Une prière œcuménique va se tenir ensuite devant la stature de saint Grégoire de Narek qui avait été inaugurée en 2018 dans les jardins du Vatican. Saint Grégoire de Narek est un «pont entre l’Orient et l’Occident, capable d’unir les nations et les Églises», selon l’ambassadeur d’Arménie près le Saint-Siège.

Qui est saint Grégoire de Narek?

Saint Grégoire de Narek a été proclamé Docteur de l’Église le 12 avril 2015 par le Pape François, lors de la messe organisée à la basilique Saint-Pierre à l’occasion du centenaire du génocide des Arméniens. C’est le 36e Docteur de l’Église et le 2e qui provient d’une Église orientale, après saint Ephrem le Syrien en 1920, proclamé Docteur par Benoît XV.

Grégoire de Narek est une figure très connue et vénérée par les Arméniens, qu’ils fassent partie de l’Église apostolique, largement majoritaire en Arménie comme dans la diaspora, ou de la minorité catholique, présente notamment au Liban, en France, en Turquie et en Italie, et dans quelques paroisses en Arménie.

La date de naissance de saint Grégoire de Narek (entre 945 et 951) et celle de son décès (entre 1003 et 1010) sont incertaines, mais ce moine est considéré comme un fondateur de l’identité arménienne.

Son chef d’œuvre, Le Livre des Lamentations est un ouvrage très connu et massivement lu et étudié, y compris actuellement, plus de mille ans après sa rédaction. Son œuvre poétique et littéraire a fait sortir la langue arménienne du seul cadre liturgique pour en faire progressivement une langue parlée et diffusée dans la vie courante.

De nombreux poètes et écrivains, ainsi que des compositeurs, se sont revendiqués de sa filiation. Son aura est aujourd’hui comparable dans le monde arménien à celle de saint François d’Assise dans l’Église latine.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Prière Mariale de Grégoire de Narek

Saint François de Sales, évêque de Genève, Docteur de l’Église

Saint François de Sales, évêque de Genève, Docteur de l’Église

Fondateur de l’Ordre de la Visitation, patron de la presse catholique

François de Sales (1567-1622) est un homme de dialogue et de la douceur sans renoncer à la vérité. C’est l’un des premiers évangélisateurs modernes à se servir des feuillets et des affiches. Il propose un modèle de vie chrétienne pour tous les états de vie.

Saint François de Sales - Francisco Bayeu y Subìas
Saint François de Sales – Francisco Bayeu y Subìas

Il naît le 21 août 1567 à Thorens-Glières, en France, d’une noble et ancienne famille  de Boisy, en Savoie. Il se  forme dans les meilleurs collèges français,  puis il contente le désir de son père qui rêve  pour lui une carrière juridique, et va étudier le droit à l’université  de Padoue.

Ici il mûrit un certain intérêt pour la théologie. Il prépare une licence avec la meilleure mention et rentre en France ; en 1592  il s’inscrit  dans l’ordre des avocats.

Mais son grand désir est désormais de devenir prêtre, ainsi l’année suivante, le 18 décembre, il est ordonné prêtre et trois jours après, à l’âge de 26 ans, il célèbre sa première messe. Nommé archiprêtre du chapitre de la cathédrale de Genève, François révèle des dons de zèle et de charité, de diplomatie et d’équilibre.

Avec l’invasion du calvinisme il se porte volontaire pour évangéliser  la région du Chablais. Dans la prédication il cherche  le dialogue, mais se heurte à des portes fermées, à la neige, au froid, à la faim, à des nuits de bivouac, guet-apens, insultes et menaces.

Il étudie alors la doctrine de Calvin pour la comprendre à fond et pour mieux expliquer  les différences avec le credo catholique ,et  au lieu de recourir à la seule prédication et à la dispute  théologique, il invente  le système de publication, d’affiches publiques ou la distribution de porte à porte  des feuillets   et affiches  qui exposent  les différentes  vérités de foi de manière simple et efficace.

Les conversions  ne sont  pas seulement nombreuses, mais  aussi  disparaissent l’hostilité et le préjugé envers le catholicisme. François s’établit ensuite à Thonon, dans la capitale  du Chablais où il se consacre, entre autre, aux visites aux malades, à des œuvres de charité et à des entretiens personnels avec les fidèles. Il demande  son transfert à Genève, ville symbole de la doctrine calviniste, avec le   désir de récupérer le plus de croyants à l’Église catholique.

L’épiscopat à Genève et l’amitié avec Jeanne Françoise Fremyot  de Chantal

En 1599 il est nommé évêque coadjuteur de Genève, et après trois ans, le diocèse est totalement dans ses mains, avec siège à Annecy. François s’y dépense sans réserve : il visite les paroisses, forme le clergé, réorganise les monastères et les couvents ; il ne se ménage pas  pour  la prédication, la catéchèse et des initiatives pour les fidèles.

Il choisit la catéchèse dialoguée ; la persévérance et la douceur  dans la direction spirituelle  provoquent différentes conversions. Au mois de mars 1604, durant la prédication  de Carême à Dijon, il fait la connaissance de  Jeanne Françoise Fremyot de Chantal avec laquelle s’instaure une belle amitié d’où naît aussi une correspondance de direction spirituelle.

C’est à elle qu’il dédie, en 1608, Philothée ou Introduction à la vie dévote. Philothée est le nom idéal de celui qui aime  ou veut aimer Dieu ; François conçoit  le texte  pour résumer de manière  concise et pratique  les principes de la vie  intérieure et pour  enseigner à aimer  Dieu  de tout son cœur et de toutes ses forces dans le quotidien de la vie.

L’idée est celle de former à une vie pleinement  chrétienne ceux qui vivent  dans le monde  et doivent  assumer des tâches civiles et sociales. L’œuvre eut un succès énorme.

La naissance de la Congrégation de la Visitation de Sainte Marie

La longue et intense collaboration  entre François  et Jeanne donna de grands fruits spirituels. Parmi ceux-ci la Congrégation de la Visitation  de Sainte Marie  fondée en 1610 à Annecy  avec le but de principal de visiter et secourir  les pauvres.

Huit ans après, la congrégation  devînt  un ordre  contemplatif (aujourd’hui les moniales sont appelées visitandines); François lui-même en donne les constitutions en s’inspirant  de la règle de  Saint Augustin. Mais  Jeanne de Chantal décide, ensuite, que ses religieuses s’occupent aussi de  l’éducation et de l’instruction  des filles, spécialement de familles aisées.

En 1616 François écrit Théotime ou traité de  l’amour de Dieu, œuvre  d’une extraordinaire épaisseur  théologique, philosophique et spirituelle, pensée comme une longue lettre adressée a l’ami «  Théotime » ; il présente à chaque personne sa vocation essentielle : vivre et aimer.

Le texte veut indiquer  les meilleures voies  pour que chacun puisse réaliser  une rencontre  personnelle  avec Dieu. François  de Sales  meurt le 28 décembre 1622 à Lyon, à l’âge de 52 ans, et  le 24 janvier  de l’année suivante sa dépouille est transférée  à Annecy.


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La Prière Mariale de Saint François de Sales

« Ayez mémoire et souvenance, très douce Vierge, que vous êtes ma Mère et que je suis votre fils ; que vous êtes puissante et que je suis un pauvre homme vil et faible. Je vous supplie, très douce Mère, que vous me gouverniez et me défendiez dans toutes mes voies et actions.

Ne dites pas, gracieuse Vierge, que vous ne pouvez ; car votre bien-aimé Fils vous a donné tout pouvoir, tant au ciel comme en la terre. Ne dites pas que vous ne devez ; car vous êtes la commune Mère de tous les pauvres humains et particulièrement la mienne.

Si vous ne pouviez, je vous excuserais disant : il est vrai qu’elle est ma mère et qu’elle me chérit comme son fils, mais la pauvrette manque d’avoir et de pouvoir. Si vous n’étiez ma Mère, avec raison je patienterais disant : elle est bien assez riche pour m’assister ; mais hélas, n’étant pas ma mère, elle ne m’aime pas.

Puis donc, très douce Vierge, que vous êtes ma Mère et que vous êtes puissante, comment vous excuserais-je si vous ne me soulagez et ne me prêtez votre secours et assistance ? Vous voyez, ma Mère, que vous êtes contrainte d’acquiescer à toutes mes demandes.

Pour l’honneur et la gloire de votre Fils, acceptez-moi comme votre enfant, sans avoir égard à mes misères et péchés. Délivrez mon âme et mon corps de tout mal et me donnez toutes vos vertus, surtout l’humilité. Enfin, faites-moi présent de tous les dons, biens et grâces, qui plaisent à la Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit. Ainsi soit-il. »