Micro-réalisation 168 – Chapelet et CB : CANTINE PAROISSIALE SAINT VINCENT DE PAUL (CHILI)
Le Père Álvaro Tamblay, Lazariste, est en mission au Chili dans une des paroisses les plus pauvres de Santiago. Pour venir en aide aux plus démunis, la communauté paroissiale a décidé de créer une cantine paroissiale.Merci de votre aide qui leur permettra de concrétiser leur rêve. Vos dons au Service des Missions 95 rue de Sèvres – 75006 PARIS – Établir un chèque à l’ordre de : «Œuvre du Bienheureux Perboyre» CCP 28588E020 mention : Cantine Chili.
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Le 27 de ce mois, la messe de 10h30 est célébrée en la Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse 140 rue du Bac pour les membres vivants et défunts de l’Association avec le Directeur national, en rappel du jour de l’Apparition.
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Le premier mardidu mois, le Directeur national assure dans la Chapelle une des messes de la NEUVAINE à 12h30, 15h30 ou 17h00. Elles sont célébrées aux intentions données par les membres de l’Association (sauf en janvier)
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HORAIRES de la Chapelle , mais fermée du 5 au 25 janvier – CHEMIN DE CROIX à 15h30 le vendredi.
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Le cardinal Sandri, préfet de la congrégation pour les Églises orientales, présidera ce samedi 27 février une messe à la basilique Saint-Pierre, en la mémoire liturgique
de ce Docteur de l’Église, reconnu comme un pilier de la spiritualité des Églises d’Arménie, suite à la publication du décret du Pape François de fixer au 27 février la mémoire liturgique de saint Grégoire de Narek, Docteur de l’Église.
saint Grégoire de Narek – mosaïque
Une prière œcuménique va se tenir ensuite devant la stature de saint Grégoire de Narek qui avait été inaugurée en 2018 dans les jardins du Vatican. Saint Grégoire de Narek est un «pont entre l’Orient et l’Occident, capable d’unir les nations et les Églises», selon l’ambassadeur d’Arménie près le Saint-Siège.
Qui est saint Grégoire de Narek?
Saint Grégoire de Narek a été proclamé Docteur de l’Église le 12 avril 2015 par le Pape François, lors de la messe organisée à la basilique Saint-Pierre à l’occasion du centenaire du génocide des Arméniens. C’est le 36e Docteur de l’Église et le 2e qui provient d’une Église orientale, après saint Ephrem le Syrien en 1920, proclamé Docteur par Benoît XV.
Grégoire de Narek est une figure très connue et vénérée par les Arméniens, qu’ils fassent partie de l’Église apostolique, largement majoritaire en Arménie comme dans la diaspora, ou de la minorité catholique, présente notamment au Liban, en France, en Turquie et en Italie, et dans quelques paroisses en Arménie.
La date de naissance de saint Grégoire de Narek (entre 945 et 951) et celle de son décès (entre 1003 et 1010) sont incertaines, mais ce moine est considéré comme un fondateur de l’identité arménienne.
Son chef d’œuvre, Le Livre des Lamentations est un ouvrage très connu et massivement lu et étudié, y compris actuellement, plus de mille ans après sa rédaction. Son œuvre poétique et littéraire a fait sortir la langue arménienne du seul cadre liturgique pour en faire progressivement une langue parlée et diffusée dans la vie courante.
De nombreux poètes et écrivains, ainsi que des compositeurs, se sont revendiqués de sa filiation. Son aura est aujourd’hui comparable dans le monde arménien à celle de saint François d’Assise dans l’Église latine.
Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse
Saint François de Sales, évêque de Genève, Docteur de l’Église
Fondateur de l’Ordre de la Visitation, patron de la presse catholique
François de Sales (1567-1622) est un homme de dialogue et de la douceur sans renoncer à la vérité. C’est l’un des premiers évangélisateurs modernes à se servir des feuillets et des affiches. Il propose un modèle de vie chrétienne pour tous les états de vie.
Saint François de Sales – Francisco Bayeu y Subìas
Il naît le 21 août 1567 à Thorens-Glières, en France, d’une noble et ancienne famille de Boisy, en Savoie. Il se forme dans les meilleurs collèges français, puis il contente le désir de son père qui rêve pour lui une carrière juridique, et va étudier le droit à l’université de Padoue.
Ici il mûrit un certain intérêt pour la théologie. Il prépare une licence avec la meilleure mention et rentre en France ; en 1592 il s’inscrit dans l’ordre des avocats.
Mais son grand désir est désormais de devenir prêtre, ainsi l’année suivante, le 18 décembre, il est ordonné prêtre et trois jours après, à l’âge de 26 ans, il célèbre sa première messe. Nommé archiprêtre du chapitre de la cathédrale de Genève, François révèle des dons de zèle et de charité, de diplomatie et d’équilibre.
Avec l’invasion du calvinisme il se porte volontaire pour évangéliser la région du Chablais. Dans la prédication il cherche le dialogue, mais se heurte à des portes fermées, à la neige, au froid, à la faim, à des nuits de bivouac, guet-apens, insultes et menaces.
Il étudie alors la doctrine de Calvin pour la comprendre à fond et pour mieux expliquer les différences avec le credo catholique ,et au lieu de recourir à la seule prédication et à la dispute théologique, il invente le système de publication, d’affiches publiques ou la distribution de porte à porte des feuillets et affiches qui exposent les différentes vérités de foi de manière simple et efficace.
Les conversions ne sont pas seulement nombreuses, mais aussi disparaissent l’hostilité et le préjugé envers le catholicisme. François s’établit ensuite à Thonon, dans la capitale du Chablais où il se consacre, entre autre, aux visites aux malades, à des œuvres de charité et à des entretiens personnels avec les fidèles. Il demande son transfert à Genève, ville symbole de la doctrine calviniste, avec le désir de récupérer le plus de croyants à l’Église catholique.
L’épiscopat à Genève et l’amitié avec Jeanne Françoise Fremyot de Chantal
En 1599 il est nommé évêque coadjuteur de Genève, et après trois ans, le diocèse est totalement dans ses mains, avec siège à Annecy. François s’y dépense sans réserve : il visite les paroisses, forme le clergé, réorganise les monastères et les couvents ; il ne se ménage pas pour la prédication, la catéchèse et des initiatives pour les fidèles.
Il choisit la catéchèse dialoguée ; la persévérance et la douceur dans la direction spirituelle provoquent différentes conversions. Au mois de mars 1604, durant la prédication de Carême à Dijon, il fait la connaissance de Jeanne Françoise Fremyot de Chantal avec laquelle s’instaure une belle amitié d’où naît aussi une correspondance de direction spirituelle.
C’est à elle qu’il dédie, en 1608, Philothée ouIntroduction à la vie dévote. Philothée est le nom idéal de celui qui aime ou veut aimer Dieu ; François conçoit le texte pour résumer de manière concise et pratique les principes de la vie intérieure et pour enseigner à aimer Dieu de tout son cœur et de toutes ses forces dans le quotidien de la vie.
L’idée est celle de former à une vie pleinement chrétienne ceux qui vivent dans le monde et doivent assumer des tâches civiles et sociales. L’œuvre eut un succès énorme.
La naissance de la Congrégation de la Visitation de Sainte Marie
La longue et intense collaboration entre François et Jeanne donna de grands fruits spirituels. Parmi ceux-ci la Congrégation de la Visitation de Sainte Marie fondée en 1610 à Annecy avec le but de principal de visiter et secourir les pauvres.
Huit ans après, la congrégation devînt un ordre contemplatif (aujourd’hui les moniales sont appelées visitandines); François lui-même en donne les constitutions en s’inspirant de la règle de Saint Augustin. Mais Jeanne de Chantal décide, ensuite, que ses religieuses s’occupent aussi de l’éducation et de l’instruction des filles, spécialement de familles aisées.
En 1616 François écrit Théotime ou traité de l’amour de Dieu, œuvre d’une extraordinaire épaisseur théologique, philosophique et spirituelle, pensée comme une longue lettre adressée a l’ami « Théotime » ; il présente à chaque personne sa vocation essentielle : vivre et aimer.
Le texte veut indiquer les meilleures voies pour que chacun puisse réaliser une rencontre personnelle avec Dieu. François de Sales meurt le 28 décembre 1622 à Lyon, à l’âge de 52 ans, et le 24 janvier de l’année suivante sa dépouille est transférée à Annecy.
« Ayez mémoire et souvenance, très douce Vierge, que vous êtes ma Mère et que je suis votre fils ; que vous êtes puissante et que je suis un pauvre homme vil et faible. Je vous supplie, très douce Mère, que vous me gouverniez et me défendiez dans toutes mes voies et actions.
Ne dites pas, gracieuse Vierge, que vous ne pouvez ; car votre bien-aimé Fils vous a donné tout pouvoir, tant au ciel comme en la terre. Ne dites pas que vous ne devez ; car vous êtes la commune Mère de tous les pauvres humains et particulièrement la mienne.
Si vous ne pouviez, je vous excuserais disant : il est vrai qu’elle est ma mère et qu’elle me chérit comme son fils, mais la pauvrette manque d’avoir et de pouvoir. Si vous n’étiez ma Mère, avec raison je patienterais disant : elle est bien assez riche pour m’assister ; mais hélas, n’étant pas ma mère, elle ne m’aime pas.
Puis donc, très douce Vierge, que vous êtes ma Mère et que vous êtes puissante, comment vous excuserais-je si vous ne me soulagez et ne me prêtez votre secours et assistance ? Vous voyez, ma Mère, que vous êtes contrainte d’acquiescer à toutes mes demandes.
Pour l’honneur et la gloire de votre Fils, acceptez-moi comme votre enfant, sans avoir égard à mes misères et péchés. Délivrez mon âme et mon corps de tout mal et me donnez toutes vos vertus, surtout l’humilité. Enfin, faites-moi présent de tous les dons, biens et grâces, qui plaisent à la Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit. Ainsi soit-il. »