Archives de catégorie : Informations

sur l’Association, la Chapelle, la vie de l’Église

note 94

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  • AUTHENTIQUE MÉDAILLE MIRACULEUSE BÉNIE AU SANCTUAIRE : OFFERTE gratuitement avec sa notice
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  • Micro-réalisation 164  – Chapelet et CB : POUR L’OUVERTURE D’UNE CANTINE SCOLAIRE À MANANTENINA (MADAGASCAR) avec le père Hermann Nahantsoa, missionnaire Lazariste . Vos dons au Service des Missions 95 rue de Sèvres – 75006 PARIS – Établir un chèque à l’ordre de : « Œuvre du Bienheureux Perboyre » CCP 28588E020 mention : CANTINE SCOLAIRE À MANANTENINA
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  • Vos INTENTIONS de PRIÈRE personnelles, nous les portons au Sanctuaire près de la Sainte Mère.
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  • MESSES : vos demandes
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  • Affiliation: rejoignez-nous à l’Association de la Médaille Miraculeuse, en imprimant la demande d’affiliation et en nous l’envoyant.
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  • Offrande : la VIERGE MARIE a demandé de DIFFUSER la MÉDAILLE. Faisons-le. Vous pouvez aussi nous y aider par une offrande.
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  • LETTRE aux associés de la Médaille Miraculeuse : sur demande n° gratuit.
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  • Tweets du Pape François (@Pontifex_fr)
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  • Prions avec le Pape – voir sa vidéo du mois
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  • MESSE et Bréviaire du jour
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  • Le 27 du mois, la messe de 10h30 est célébrée en la Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse 140 rue du Bac pour les membres vivants et défunts de l’Association avec le Directeur national, en rappel du jour de l’Apparition.
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  • Le premier mardi du mois, le Directeur national assure dans la Chapelle la prédication durant les messes de la NEUVAINE à 12h30, 15h30 et 17h00, célébrées aux intentions données par les membres de l’Association (sauf en janvier)
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  • @MedMiraculeuse : liste des articles de notre Association sur Twitter
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  • HORAIRES de la Chapelle  – CHEMIN DE CROIX à 15h30 le vendredi.
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  • Association de la Médaille Miraculeuse
    95 rue de Sèvres • 75006 PARIS
    – Tél. 01 45 48 08 32
    – CCP19 458 44D 020 Paris
    – IBAN : FR81 2004 1000 0119 4584 4d02 068
    – BIC : PSSTFRPPPAR
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  • Notre service téléphonique est à votre écoute du lundi au vendredi de 9h à 11h40 et de 14h00 à 17h40, sauf jours fériés.

Soeur Marta WIECKA

Soeur Marta WieckaLa béatification de Sœur Marta Wiecka, Fille de la Charité de saint Vincent de Paul (1874 – 1904), a eu lieu à Lviv, en Ukraine le samedi 24 mai 2008, au cours de l’Eucharistie présidée par le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’État du Vatican. L’Association de la Médaille miraculeuse s’associe à cette reconnaissance, sachant que la Sœur n’était pas sans connaître ni répandre la médaille miraculeuse, elle qui face aux difficultés de la vie recourait à Marie, car « Marie ne lui refusait jamais rien. »

En Ukraine, au cimetière de Sniatyn, une tombe toujours décorée de fleurs, de lumières et de tissus brodés – selon la tradition du pays – attire de nombreux croyants. Catholiques, orthodoxes, juifs… Ils sont tous convaincus que la Sœur qui est enterrée là, depuis cent ans, est une sainte : ils l’appellent Matuska « Bonne maman» et viennent lui confier leurs soucis quotidiens, persuadés qu’elle s’en occupera près de Dieu comme elle le faisait lorsqu’elle était parmi eux. Dimanche, à Sniatyn, une prière œcuménique aura lieu devant la tombe de Sœur Marta Wiecka, suivie par une messe d’action de grâce.

Bienheureuse Sœur Marta Wiecka

Saint Paul VI, Pape

Saint Paul VI, Pape

Saint Paul VI, Pape, Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs

Giovanni Battista Montini est né à Concesio (Brescia), en Italie, le 26 septembre 1897 dans une famille catholique très engagée dans la politique et la société.

À l’automne 1916, il entre au séminaire de Brescia et, quatre ans plus tard, reçut l’ordination sacerdotale dans la cathédrale. Il s’installe ensuite à Rome pour suivre les cours de philosophie à l’Université pontificale grégorienne et de lettres de l’université d’État. Il obtient son diplôme en droit canonique en 1922 et en droit civil en 1924.

L’entrée au Vatican

En 1923, il reçoit sa première affectation de la Secrétairerie d’État du Vatican, qui l’affecte à la nonciature apostolique de Varsovie ; l’année suivante, il est nommé minutante. Durant cette période, il participa étroitement aux activités des étudiants catholiques organisés dans les FUCI (Fédération des universitaires catholiques italiens), dont il fut l’assistant ecclésiastique national de 1925 à 1933.

Proche collaborateur du cardinal Eugenio Pacelli, il restera proche de lui lorsqu’il sera élu pape en 1939 sous le nom de Pie XII : c’est Montini, en fait, qui prépare l’ébauche de l’extrême mais inutile appel de la paix que le pape Pacelli lance à la radio le 24 août 1939, à la veille de la guerre mondiale : « Rien n’est perdu par la paix ! Tout peut l’être avec la guerre! »

De l’Église ambrosienne au trône Papal

En 1954, de façon inattendue, Montini devient archevêque de Milan. Là se révèle le vrai pasteur : des attentions particulières, en fait, sont consacrées aux problèmes du monde du travail, de l’immigration et des périphéries ; il favorise la construction de plus d’une centaine de nouvelles églises et met en chantier la « Mission pour Milan », à la recherche des « frères éloignés ».

Il reçut la pourpre de Jean XXIII, le 15 décembre 1958, et participe au Concile Vatican II, où il a ouvertement soutenu la ligne réformatrice. A la mort de Roncalli le 21 juin 1963, il fut élu Pape et choisit le nom de Paul, avec une référence claire à l’apôtre évangélisateur.

La force réformatrice du Concile

L’un des objectifs fondamentaux de Paul VI est de souligner de toute manière la continuité avec son prédécesseur : pour cette raison, il reprend Vatican II, menant les travaux conciliaires avec une médiation attentive, favorisant et modérant la majorité réformatrice, jusqu’à la conclusion le 8 décembre 1965 et précédée par la révocation mutuelle des excommunications entre Rome et Constantinople survenues en 1054.

En cohérence avec son inspiration de la réforme, il a mis en œuvre une action profonde pour changer les structures du gouvernement central de l’Église, en créant de nouveaux organes de dialogue avec les non-chrétiens et les non-croyants, en instituant le Synode des évêques et en opérant la réforme du Saint-Office.

Engagé dans la difficile tâche de mettre en œuvre et d’appliquer les indications issues de Vatican II, il accélère également le dialogue œcuménique à travers d’importantes rencontres et initiatives. L’impulsion rénovatrice du gouvernement de l’Église se traduit ensuite par la réforme de la Curie en 1967.

Les Encycliques : en dialogue avec l’Eglise et avec le monde

Son désir de dialogue à l’intérieur de l’Église, avec différentes confessions et religions et avec le monde est au cœur de la première encyclique Ecclesiam suam en 1964, suivie de six autres:

Populorum progressio en 1967 sur le développement des peuples, qui eut une résonance très large, et la Humanae vitae en 1968, dédié à la question des méthodes de contrôle des naissances, qui suscita la controverse même dans de nombreux milieux catholiques.

D’autres documents importants du pontificat sont la lettre apostolique Octogesima adveniens de 1971 pour le pluralisme de l’engagement politique et social des catholiques, et l’exhortation apostolique Evangelii nuntiandi sur l’évangélisation du monde contemporain en 1975.

La nouveauté des voyages

Les innovations de Paul VI ne s’arrêtent pas au Vatican. Il est le premier pape à introduire la coutume des voyages dès son élection : en effet, les trois premiers des neuf voyages de son pontificat, remontent à la période conciliaire et l’amèneront à toucher les cinq continents : en 1964, il se rendit en Terre Sainte, puis en Inde, puis en 1965 à New York, où il prononça un discours historique devant l’Assemblée générale des Nations Unies.

Au nombre de dix sont les visites effectuées en Italie. Le souffle mondial de ce pape s’exprime également à partir à travers l’accentuation du caractère de la représentation universelle pour le Collège des Cardinaux et par la centralité du rôle de la politique internationale du Saint-Siège, surtout pour la paix, à tel point qu’il institua une journée mondiale spéciale célébrée depuis 1968 le 1er janvier de chaque année.

Les dernières années et la mort

La phase finale du pontificat est dramatiquement marquée par l’enlèvement et le meurtre de son ami Aldo Moro, pour lequel en avril 1978 il fit appel aux hommes des Brigades rouges demandant en vain sa libération.

Il mourut dans la soirée du 6 août de la même année, dans la résidence de Castel Gandolfo, presque à l’improviste, et est enterré dans la basilique du Vatican. Il a été déclaré bienheureux le 19 octobre 2014 par le pape François qui l’a ensuite canonisé place Saint-Pierre le 14 octobre 2018.

Ceci est une prière que Paul VI récitait dans les moments de difficulté :

Seigneur, je crois: je veux croire en Toi.
O Seigneur, fais que ma foi soit entière.
O Seigneur, fais que ma foi soit libre.
O Seigneur, fais que ma foi soit certaine.
O Seigneur, fais que ma foi soit forte.
O Seigneur, fais que ma foi soit joyeuse.
O Seigneur, fais que ma foi soit active.
O Seigneur, fais que ma foi soit humble.
Amen.


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