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Notre Dame de Quinche

Notre-Dame de Quinche

Notre-Dame de Quinche patronne de l'Équateur
Notre-Dame de Quinche patronne de l’Équateur

Dans les montagnes du sud de l’Équateur, à soixante-dix kilomètres de la ville de Loja, se trouve la ville d’El Cisne, le site d’un sanctuaire marial très vénéré. Le basilique de El Cisne a été construite en 1742 et calquée sur une basilique similaire, celle d’Harlungenberg, en Allemagne. En 1594, les habitants de la région El Cisne avaient désiré avoir leur propre relique, similaire à la Vierge de Guadalupe au Mexique.

Les représentants de la population locale se sont rendus à la capitale Quito, où ils ont demandé au sculpteur Don Diego de Robles de créer la Statue de la Vierge d’El Cisne. Ceux qui avaient commandé l’image ne pouvaient pas ou ne voulait pas payer le sculpteur pour cela, et il l’a échangée aux Indiens « Oyacachi » pour de grandes planches de cèdre dont il avait besoin.

Plus tard, selon la légende, la Vierge serait apparue auparavant pour les Indiens dans une grotte et aurait promis de leur livrer des ours dangereux qui mangeaient les enfants. Notre-Dame de Quinche est totalement une ‘Madone du peuple’, une protectrice des Indiens. L’image est une fine sculpture en bois de cèdre, mesurant 62 centimètres de hauteur.

La belle sculpture est cachée par de grands vêtements de brocart, couverts de bijoux et brodés d’or et de fils d’argent, qui permettent seulement de voir son serein visage noir. La Vierge tient un sceptre dans la main droite et de la gauche elle tient l’enfant, qui lève une main en signe de bénédiction et montre de l’autre main un globe d’or surmonté d’une croix.

Le piédestal à leurs pieds et la grande demi-lune, à la fois de pur argent , et les lourdes couronnes en or et pierres précieuses qui ornent les têtes de Jésus et de Marie, sont la preuve de la générosité de la population de l’Équateur qui aiment voir leur resplendissante patronne, habillée avec les plus beaux atours.

L’image a été couronné en 1943 et sa fête est célébrée chaque année le 21 Novembre. Le sanctuaire actuel a été déclaré Parc national en 1985. Les visiteurs de Notre Dame de Quinche sont captivés par les caractéristiques uniques de cette image.

Il a un charme personnel indéfinissable très similaire en apparence au peuple indien des Andes. Les autres madones équatoriennes sont plus du type de patronne stylisée, austère ou élégante dans l’expression. Mais les Indiens parlent de la Dame de Quinche comme si elle était l’une de leur peuple.

Quand ils examinent les différents cortèges ils sont enclins à dire: «La pequenita (la Petite) va dormir à Calderon ce soir. » Ou bien la ‘Petite’ se repose de la chaleur et de la fatigue du voyage avant qu’elle soit habillée pour les cérémonies à San-Domingo ». Tout le monde qui lui rend visite, qui vient pour prier devant elle, souhaite participer de la manière la plus personnelle dans le service.

Les pèlerins achètent des pièces de coton sur des petits bâtons, vendu en dehors des églises; puis l’enfant de chœur les applique sur le manteau de velours bleu de voyage de la Madone, qui est sur le porte-manteau dans le sanctuaire. Et le bâton avec le coton est restituée à son propriétaire qui le chérit.

La Vierge de Quinche est créditée de nombreux miracles et les Indiens demandent des faveurs variées par son intercession . Mais leurs relations envers elle sont d’une extraordinaire intimité. On a vu beaucoup de cas de personnes demander protection à Marie. Les Indiens de Quinche ne sont pas exception, mais à leur tour affichent une rare sensibilité d’émotion.

Dans les hauteurs de le Cordillère des Andes, ces Indiens offrent leur protection à « la Petite » qui est leur ‘délicate bien-aimée’. À la fin de Novembre de chaque année, des milliers de personnes marchent dans la vallée de Quito pour visiter le sanctuaire de Notre-Dame de Quinche.

Ils portent des torches ou des lampes de poche et se racontent des guérisons miraculeuses. Tout le long de l’Équateur il y a beaucoup d’autres sanctuaires où les gens viennent prier pour une personne malade ou rendre grâce pour la santé et la prospérité.

DÉDICACE DES BASILIQUES SAINT PIERRE ET SAINT PAUL

DÉDICACE DES BASILIQUES SAINT PIERRE ET SAINT PAUL

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Saint Pierre et saint Paul, El Greco, XVIe siècle, Musée de l’Ermitage, Russie

La tombe de saint Pierre au Vatican et celle de saint Paul au bord du Tibre sur la route d’Ostie, « les trophées des Apôtres », comme les appelle un document du 2e siècle, ont toujours été l’objet de la vénération des fidèles.

Après le tombeau glorieux du Christ à Jérusalem, les tombes apostoliques de Rome constituent le but par excellence du pèlerinage chrétien.

Vers 330, l’empereur Constantin érigea une vaste basilique sur la tombe de Pierre et un édifice assez modeste sur celle de Paul.

La basilique de saint Paul fut reconstruite dès la fin du siècle sur un plan plus grandiose (390). Elle devait être détruite par un incendie en 1823 et rebâtie sur le même plan (1854).

La basilique constantinienne de saint Pierre fut remplacée au 16e siècle par celle de Bramante et de Michel-Ange, qui dresse sa coupole dans le ciel de Rome juste au-dessus de la tombe de l’Apôtre. On en célébra la dédicace le 18 novembre 1626.

Pierre et Paul ont été « nos pères dans la foi ». En annonçant aux païens le salut en Jésus Christ, ils nous ont apporté « la première annonce de l’Évangile». Mais leur activité ne s’est pas arrêtée avec leur mort.

L’Église romaine est l’Église de Pierre et de Paul. Elle parle en leur nom et elle fait chaque jour l’expérience de leur sollicitude : ils la guident et la protègent, pour qu’elle garde intacte la vérité dont ils lui ont confié le dépôt.

D’après Pierre Jounel

C’est pourquoi, à l’Association de la Médaille Miraculeuse, pour marquer cette union, nous relayons à notre mesure ce que l’Église Romaine nous transmet, notamment par l’intermédiaire du Saint Père, surtout bien sûr quand cela touche la Sainte Mère de Dieu.

Mémoire de la dédicace des basiliques des saints Pierre et Paul, Apôtres, à Rome. La première, saint Pierre de Rome au Vatican, édifiée par l’empereur Constantin sur la colline vaticane, au-dessus de la tombe de saint Pierre, mais délabrée par le cours des temps et reconstruite sur un plan plus grandiose, fut de nouveau consacrée en ce jour ; sa gigantesque coupole développe sa courbe exactement au-dessus du premier pasteur de l’Église » (Pie XII); La seconde, Saint Paul hors-les Murs sur la voie d’Ostie au lieu même où fut enseveli l’Apôtre des Nations, construite sur la voie d’Ostie par les empereurs Théodose et Valentinien, puis détruite par un déplorable incendie et entièrement reconstruite, fut consacrée le 10 décembre 1854. La commémoraison commune de leur dédicace, est, d’une certaine manière, un signe de la fraternité des deux Apôtres et de l’unité de l’Église. (Martyrologe romain)

Saint Jean-Paul II

Saint Jean-Paul II

Saint Jean-Paul II
Saint Jean-Paul II

Le 12 avril 2011, la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a émis le décret fixant au 22 octobre la mémoire liturgique du bienheureux Jean-Paul II, inscrite au calendrier diocésain de Rome et de la Pologne, jour anniversaire de l’inauguration de son pontificat. Il a été canonisé le 27 avril 2014 en même temps que Jean XXIII.

Karol Jozef Wojtyla naît à Wadowice, en Pologne, en 1920. Sa famille et son enfance sont marquées par divers deuils.

En 1939, quand l’Allemagne nazie envahit la Pologne, le troisième Reich ferme l’université Jagellon de Cracovie qu’il fréquentait; c’est ainsi que le jeune Karol commence à travailler, d’abord dans une carrière, puis dans l’industrie chimique Solvay pour pouvoir gagner de quoi vivre et éviter la déportation en Allemagne.

A partir de 1942, en se sentant appelé au sacerdoce, il suit les cours de formation au grand séminaire clandestin de Cracovie, dirigé par l’archevêque Adam Stefan Sapieha.

Pasteur dans une Pologne enfin libre

A la fin de la guerre, Karol peut continuer ses études au grand séminaire de Cracovie et à la Faculté de théologie de l’Université Jagellon, jusqu’à son ordination sacerdotale en 1946. En 1948 il reçoit sa première charge, en Pologne, comme coadjuteur dans la paroisse de Niegowic, près de Cracovie, puis dans celle de saint Florian, en ville.

Il est aumônier des étudiants universitaires jusqu’en 1951, et par la suite, il enseignera la théologie morale et l’éthique au grand séminaire de Cracovie et à la faculté de théologie de Lublin. Le 13 janvier 1964 il est nommé archevêque de Cracovie par Paul VI, qui le crée cardinal trois ans plus tard. Aussitôt après il participe au Concile Vatican II où il donne une importante contribution pour la rédaction de la constitution Gaudium et spes.

Premier polonais sur le siège de Pierre

Après la disparition prématurée de Jean-Paul I, Karol Wojtyla, contre tout pronostic, est élu pape le 16 octobre 1978. C’est le premier pape non italien après 455 ans, depuis Adrien VI, et le premier pape polonais de l’histoire et aussi le premier pontife en provenance d’un pays de langue slave.

Son pontificat commence aussitôt à enregistrer des records: ses voyages apostoliques dans le monde, expression de sa constante sollicitude pastorale de successeur de Pierre pour toutes les Églises, sont au nombre de 100; aidé par la connaissance de onze langues, Jean Paul II a toujours travaillé pour construire des ponts de relations entre nations et religions diverses, dans le signe de l’œcuménisme, la vraie boussole qui l’a guidé pendant son long pontificat. En Italie, enfin, les visites pastorales sont de 146 et, comme évêque de Rome, il a visité 317 paroisses romaines.

Un ministère vraiment universel

Sa sollicitude de pasteur trouve son expression, par ailleurs, dans l’érection de nombreux diocèses et circonscriptions ecclésiastiques, dans la promulgation des Codes de Droit Canonique latin et des Églises orientales, du catéchisme de l’Église catholique.

En proposant au peuple de Dieu des moments de particulière intensité spirituelle, il célèbre l’Année de la Rédemption, l’Année Mariale et l’Année de l’Eucharistie ainsi que le Grand Jubilé de l’an 2000.

Il se rapproche des jeunes générations en décidant la célébration de la Journée Mondiale de la Jeunesse qui a ses débuts dans la première rencontre à Rome le 31 mars 1985 et qui, depuis lors, sera célébrée tous les deux ans dans une ville différente du monde, choisie par le Pape, en prenant progressivement toujours plus d’importance.

Aucun autre pape avant lui, n’avait rencontré autant de personnes que Jean Paul II: aux Audiences Générales de mercredi, environ plus de 1160, avec la participation de plus de 17 millions six cents-mille pèlerins, sans compter toutes les autres audience spéciales et les cérémonies religieuses, et les millions de fidèles dont il a serré la main et donné une caresse au cours des visites pastorales en Italie et dans le monde.

L’attentat place Saint Pierre

Jean Paul II a aussi subi un grave attentat sur la place Saint Pierre le 13 mai 1981; c’était au moment où il venait à peine de commencer son parcours parmi la foule, lors de l’audience générale de mercredi, qu’il a été blessé par un projectile de pistolet tiré contre lui . Après un long séjour à l’hôpital, il pardonne à celui qui a attenté à sa vie, un turc du nom de Ali Agça, en lui rendant visite à la prison, où il a eu un long entretien avec lui.

En rendant grâce d’avoir été sauvé par la main maternelle de la Mère de Dieu , le Pape, ensuite, fera incruster dans la couronne de la statue de Notre Dame de Fatima, le projectile qui l’avait touché, en souvenir donc de l’attentat qui avait eu lieu justement le jour de la fête de la Vierge de Fatima. Convaincu d’avoir reçu une nouvelle vie, Jean Paul II intensifie alors ses engagements avec une générosité héroïque.

Documents et textes

Jean Paul II, au cours de son long pontificat, a aussi publié divers documents qui font partie aujourd’hui du Magistère de l’Eglise. Parmi les principaux documents on peut citer 14 Encycliques,15 Exhortations apostoliques, 11 Constitutions apostoliques et 45 Lettres apostoliques.

Parmi celles-ci on peut mentionner deux encycliques sur le thème du travail et de la doctrine sociale comme Laborem exercens en 1981 et Centesimus Annus en 1991, à l’occasion du centenaire de l’encyclique Rerum Novarum de Léon XIII. On peut aussi évoquer la Constitution apostolique Pastor bonus de 1998 où il procède à l’organisation de la Curie romaine et des tâches des divers dicastères.

On doit aussi attribuer 5 livres au pape Jean Paul II: Varcare la soglia della Speranza (Franchir le seuil de l’espérance – octobre 1994), Dono e mistero (Don et mystère) à l’occasion du 50° anniversaire de mon sacerdoce (novembre 1996); Trittico romano,meditazioni in forma di poesia (Triptyque romaine, méditations sous forme de poésie – mars 2003); Alzatevi, andiamo (Levez- vous et allons-y! – mai 2004), et Memoria e Identità ( Mémoire et Identité – février 2005).

La mort et le culte

Jean Paul II meurt à Rome, dans le Palais Apostolique du Vatican, samedi le 2 avril 2005, à 21h37, la veille du Dimanche in Albis ou de la Divine Miséricorde, qu’il avait instituée. Son pontificat a été le troisième le plus long de l’histoire, après celui de Pierre et celui de Pie IX.

Ses funérailles solennelles de sur la place saint Pierre ont été célébrées le 8 avril, avec une affluence incroyable de personnes. Béatifié en 2011 par son successeur immédiat Benoît XVI, il a été canonisé par le pape François le 27 avril 2014.

Voici une prière que Jean Paul II avait apprise pendant son enfance et qu’il récitait chaque jour

«Viens, 0 Esprit créateur,
Visite nos cœurs
Remplis de ta grâce les cœurs que tu as créés
O doux consolateur, don du Père Très haut, eau vive, feu, amour, saint crème de l’âme.
Doigt de la main de Dieu, promis par le Sauveur, donne tes sept dons, suscite en nous la parole.
Sois la lumière de l’intellect, flamme ardente dans le cœur, soigne les blessures avec le baume de ton amour.
Défends nous de l’ennemi, donne la paix, toi, guide invincible, préserve nous du mal.
Lumière d’éternelle sagesse, révèle nous le grand mystère de Dieu Père et du Fils unis dans un seul Amour.
Gloire soit à Dieu Père, au Fils, qui est ressuscité des morts et à l’Esprit Saint pour les siècles des siècles
Amen.