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sur l’Association, la Chapelle, la vie de l’Église

Semaine Missionnaire Mondiale

semaine missionnaireLe point de départ est une jeune laïque, Pauline Jaricot (1799-1862). À l’âge de 17 ans, elle tourne le dos à sa vie aisée et s’associe avec de jeunes ouvrières des usines de son père pour collaborer à la propagation de l’Évangile par la prière et l’animation missionnaire. Après trois années, prenant conscience des nécessités matérielles en « pays de mission », Pauline invente un système ingénieux de collecte. Elle convainc dix personnes de remettre un sou par semaine pour les missions, tout en recrutant dix autres donateurs qui, à leur tour, en trouvent dix chacun et ainsi de suite. L’entreprise fait boule de neige et amasse des sommes considérables pour l’époque.

Trois ans plus tard, la chaîne financière et spirituelle compte 500 membres. Elle devient officiellement l’Association de la Propagation de la Foi le 3 mai 1822. Sa croissance rapide à travers toute l’Europe attire l’attention du Saint-Siège, qui demande à l’accueillir dans ses offices. C’est ainsi que, un siècle après la fondation de l’Association de la Propagation de la Foi, le 3 mai 1922, l’œuvre de la Propagation de la Foi voit le jour. Elle continuera de s’étendre à travers le monde, regroupant trois autres œuvres, pour former les Œuvres Pontificales Missionnaires et se retrouver aujourd’hui dans plus de 120 pays.

Une Journée missionnaire mondiale en 1926

Pour amplifier le travail des Œuvres Pontificales Missionnaires, le pape Pie XI accepta de créer une Journée missionnaire mondiale en 1926 pour qu’elle soit « la fête de la catholicité et de la solidarité universelle ». Cet objectif rejoint l’intuition de départ de Pauline Jaricot : « De la part de tous, selon les possibilités, à tous, selon les nécessités ! ». La journée est fixée à l’avant dernier Dimanche du mois d’octobre. Elle est désormais « célébrée le même jour dans tous les diocèses, dans toutes les paroisses et dans tous les Instituts du monde catholique… et pour demander l’obole pour les Missions » (S. Congrégation des Rites : 14 avril 1926).

En France, depuis plus d’une trentaine d’années, l’animation est étendue à une semaine pour donner plus de visibilité aux activités missionnaires dans les diocèses et permettre aux paroisses de vivre cette semaine, ou au moins cette journée, éventuellement le dimanche précédent le dimanche de la Mission, selon leurs possibilités.

Le mois d’octobre est consacré aux Missions. La Semaine Missionnaire Mondiale appelle les catholiques à la prière et au partage, pour soutenir la vie et la mission des Églises locales du monde. La quête du Dimanche de la Mission est le point culminant de la Semaine Missionnaire Mondiale. Elle a été instaurée par le pape Pie XI en 1926. Elle est dévolue aux Œuvres Pontificales Missionnaires.

D’après Église catholique en France

mois missionnaire avec Sainte Thérèse

de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face

patronne secondaire de la France

Sainte Thérèse de LisieuxLa fête liturgique de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face (1873-1897), célébrée le 1er octobre, marque le début du mois missionnaire, qui culminera lors de la célébration de la Journée missionnaire mondiale, l’avant-dernier dimanche de ce mois, le 18 octobre.

Dans le monde entier, l’Église catholique célèbre en effet en octobre le Mois des Missions, rappelant le devoir de tout baptisé de collaborer, par la prière et le soutien matériel, à la mission universelle de l’Église. Octobre a été choisi comme mois missionnaire en souvenir de la découverte du continent américain, qui ouvrit une nouvelle page de l’histoire de l’Évangélisation.

En cette année de la Vie Consacrée, le thème porté est « Va, Je t’envoie ! ». Il s’appuie sur la dynamique de l’envoi très présente dans le décret Ad gentes , dont nous fêtons le cinquantième anniversaire de sa promulgation lors de Vatican II (7 décembre 1965).

Au cours de la Journée missionnaire de cette année, durant la célébration de la XIV° Assemblée générale ordinaire du Synode des Évêques du 4 au 25 octobre, laquelle traitera le thème « La vocation et la mission de la famille dans l’Église et dans le monde contemporain », le Pape François canonisera les époux Louis Martine et Marie Azélie Guérin, parents de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, proclamée en 1927 Patronne des Missions avec Saint François Xavier. Leurs reliques, ainsi que celles de leur fille, seront exposées à la vénération des fidèles pendant toute la durée du Synode en la Basilique Sainte Marie Majeure.

Avec eux, seront également canonisés le Père Vincenzo Grossi, prêtre italien, et Sœur Marie de l’Immaculée Conception, religieuse espagnole, au siècle Maria Salvat Romero.

Merci à Sainte Marie Majeure

L’avion du Pape s’est posé peu avant 10 heures sur l’aéroport de Ciampino à Rome, après huit heures de vol depuis Philadelphie. Comme le veut la tradition après chaque voyage apostolique, le Saint-Père s’est aussitôt rendu à la Basilique Sainte-Marie Majeure afin d’aller remercier la Vierge, déposant un bouquet de fleurs blanches et jaunes devant l’icône de Marie. Il s’est agenouillée devant la « Salus Populi Romani » et a prié quelques instants. Le Souverain Pontife s’était déjà rendu dans cette basilique le 18 septembre, à la veille de son départ pour Cuba.

Au cours de son voyage retour, le Pape a tenu une conférence de presse avec les journalistes qui l’accompagnaient à bord de son avion, l’occasion de revenir sur les temps forts de ce dixième voyage apostolique, le plus long de son pontificat.