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La béatification de Ján Havlík : un moment de grande grâce pour l’Église en Slovaquie

La béatification de Ján Havlík :
un moment de grande grâce pour l’Église en Slovaquie

Jan Havlík
Jan Havlík

(1928-1965), séminariste slovaque et martyr. Entré chez les lazaristes, il se formait en vue de la prêtrise lorsqu’il fût arrêté par le régime communiste, subissant une longue incarcération de 14 ans, avec de telles tortures et mauvais traitements qu’il mourut peu de temps après sa libération.

Aucun sévice n’avait toutefois pu arriver à bout de son désir de devenir prêtre.

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Interview du Postulateur Général, le P. Serhiy Pavlish, CM, avec le Supérieur Général, le P. Tomaž Mavrič, CM, sur la béatification du séminariste vincentien Ján Havlík !

P. Tomaž, comment voyez-vous la béatification du séminariste slovaque Ján Havlík ?

Tout d’abord, c’est un moment de grande grâce pour l’Église en Slovaquie, mais aussi pour tout notre Mouvement de la Famille Vincentienne présent dans le monde entier. D’une part, le rite de béatification est la reconnaissance officielle du martyre de Jánko Havlík, pour laquelle nous sommes reconnaissants au Saint-Père François.

Mais pour notre Mouvement de la Famille Vincentienne, c’est aussi une opportunité de voir une fois de plus la vitalité et l’activité de notre charisme. Le Bienheureux Janko nous montre, par son exemple, comment il a réussi à incarner la spiritualité et le charisme vincentiens dans sa vie, à une époque historique spécifique et difficile.

L’exemple de sa vie nous montre que l’amour miséricordieux envers le prochain est inventif et éloquent, et qu’il nous encourage à réfléchir et à imiter (suivre). Le témoignage de la vie du Bienheureux Janko montre qu’il vaut la peine d’être courageux dans la miséricorde envers le prochain, car en fin de compte, le rémunérateur sera le Père céleste.

Par conséquent, je vois la solennité de la béatification d’un membre du Mouvement de la Famille Vincentienne comme une invitation céleste à renouveler l’esprit de miséricorde envers les nécessiteux, ainsi qu’un encouragement à être toujours prêts à l’”incarner” dans notre vocation.

Il voulait devenir prêtre, missionnaire, mais il n’y est pas parvenu et est mort à cause de cruelles tortures. En quoi son histoire peut-elle nous inspirer aujourd’hui ?

Le Vénérable Jan Havlik a été persécuté pour sa fidélité à l’Église romaine, pour son aspiration au sacerdoce et pour sa religiosité. Il a été condamné pour avoir persévéré dans son désir de devenir prêtre, refusant de continuer ses études dans les institutions académiques organisées par l’État athée.

Il n’a pas mené d’activités directes contre le régime communiste ; cependant, il refusait d’abandonner les valeurs de la foi et de la doctrine chrétienne.

Sa condamnation est l’expression d’une haine évidente envers la foi, mais Janko désirait vivre et exprimer sa vocation sacerdotale selon le charisme caritatif et missionnaire de la Congrégation de la Mission de Saint Vincent de Paul, suivant le Christ de la manière la plus authentique possible.

La figure et la vie de ce Serviteur de Dieu, je dirais, est un témoignage lumineux pour de nombreux jeunes, non seulement en ce qui concerne la foi, mais aussi le don total de sa vie jusqu’au martyre, sans céder aux idéologies dominantes contraires à l’Évangile et à l’Église. De plus, c’est un témoignage de zèle apostolique même dans des conditions totalement difficiles et dangereuses.

Chaque martyr est un témoin ; le fort et significatif témoignage de foi donné par le Serviteur de Dieu, je crois, peut être très significatif pour l’Église et pour le monde, au vu du besoin toujours présent et de l’exigence d’une proclamation efficace de l’Évangile et d’une évangélisation fructueuse et étendue, ainsi qu’un témoignage de vie, qui rende chaque chrétien, selon la spécificité et l’unicité de sa propre “vocation personnelle”, un témoin.

En quoi vous inspire-t-il sur le chemin vers le Jubilé ?

Il est surprenant et en même temps inspirant de voir la ténacité avec laquelle il parvenait à annoncer l’Évangile à d’autres prisonniers et à leur insuffler de l’espoir. Il acceptait chaque injustice et maltraitance, ainsi que chaque souffrance et maladie avec un esprit de patience, uni aux souffrances du Christ.

En prison, le Serviteur de Dieu vivait la grâce du moment. Son temps était consacré à la mission. Il se sentait coresponsable de toutes les personnes avec lesquelles il vivait et pensait que nous devrions tous nous intéresser davantage à elles et témoigner de notre foi.

Il répétait à ses confrères incarcérés de montrer maintenant ce qu’ils avaient en eux, ce qu’ils pensaient vraiment de leur vocation missionnaire, qu’il avait rêvé depuis sa jeunesse.

En prison, on l’appelait “le prêtre” car il professait ses valeurs chrétiennes et ne cachait pas sa vocation. Même après sa libération, Janko témoignait de sa foi, considérant toujours l’endroit où il se trouvait comme un territoire de mission.

En prison, Janko avait une attitude missionnaire. Il collaborait avec les prêtres incarcérés et organisait des messes secrètes après lesquelles il apportait la communion aux prisonniers. Il professait ouvertement sa foi devant les gardes.

La spiritualité du Serviteur de Dieu révèle l’élément sacrificiel, sacerdotal. Il était toujours conscient d’appartenir à la Congrégation de la Mission, et pour cela, il était prêt à souffrir et même à sacrifier sa jeune vie. Il voulait prendre sur lui les peines infligées aux autres. Il était conscient qu’il ne lui restait plus beaucoup de temps à vivre, et ainsi il offrit en sacrifice à Dieu toute sa vie.

Participez-vous à la cérémonie de béatification à Šaštín et quel est votre programme en Slovaquie ?

Je viens en Slovaquie avec une grande joie, ayant l’opportunité de participer à tous les événements prévus dans le programme, qui culmineront avec le Rite de Béatification du Vénérable Serviteur de Dieu JÁN HAVLIK le 31 août 2024 à Šaštín, dans la Basilique des Sept Douleurs de la Vierge Marie, à 10h00, présidé par le Représentant du Saint-Père, le Cardinal Marcello Semeraro, Préfet du Dicastère pour les Causes des Saints.

Mais mon cœur est également rempli d’une grande gratitude envers Dieu pour l’opportunité de partager cette joie avec les membres du Mouvement de la Famille Vincentienne présents en Slovaquie et avec tous les fidèles qui participeront aux célébrations.

P. Serhiy Pavlish, C.M. – Postulateur Général
pour l’Équipe de communication pour la célébration de la béatification

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse, membre du Mouvement de la Famille Vincentienne

note 95

note 95

  • AUTHENTIQUE MÉDAILLE MIRACULEUSE BÉNIE VENANT DU SANCTUAIRE : OFFERTE gratuitement avec sa notice
    °
  • Micro-réalisation 165  – Chapelet et CB :  POUR VENIR EN AIDE À LA MAISON DE LA DIVINE PROVIDENCE dirigée par les Filles de la Charité, située à St Jean de Pasto, en Colombie, accueillant des mères enceintes et allaitantes et des femmes et des membres de la famille en transit dans la ville pour faire hospitaliser leurs enfants et/ou leurs proches.
    Vos dons au Service des Missions 95 rue de Sèvres – 75006 PARIS – Établir un chèque à l’ordre de : «Œuvre du Bienheureux Perboyre» CCP 28588E020 mention : MAISON DE LA DIVINE PROVIDENCE
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  • Vos INTENTIONS de PRIÈRE personnelles, nous les portons au Sanctuaire près de la Sainte Mère.
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  • MESSES : vos demandes
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  • Affiliation: rejoignez-nous à l’Association de la Médaille Miraculeuse, en imprimant la demande d’affiliation et en nous l’envoyant.
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  • Offrande : la VIERGE MARIE a demandé de DIFFUSER la MÉDAILLE. Faisons-le. Vous pouvez aussi nous y aider par une offrande.
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  • LETTRE aux associés de la Médaille Miraculeuse : sur votre demande n° gratuit.
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  • Tweets du Pape François (@Pontifex_fr)
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  • Prions avec le Pape – voir sa vidéo du mois
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  • MESSE et Bréviaire du jour
    °
  • Le 27 du mois, la messe de 10h30 est célébrée en la Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse 140 rue du Bac pour les membres vivants et défunts de l’Association avec le Directeur national, en rappel du jour de l’Apparition.
    °
  • Le premier mardi du mois, le Directeur national assure dans la Chapelle la prédication durant les messes de la NEUVAINE à 12h30, 15h30 et 17h00, célébrées aux intentions données par les membres de l’Association (sauf en janvier)
    °
  • @MedMiraculeuse : lien des articles de notre Association sur Twitter
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  • HORAIRES de la Chapelle  – CHEMIN DE CROIX à 15h30 le vendredi.
    °
  • Association de la Médaille Miraculeuse
    95 rue de Sèvres • 75006 PARIS
    – Tél. 01 45 48 08 32
    – CCP19 458 44D 020 Paris
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Sainte Jeanne-Antide Thouret – Fondatrice des Sœurs de la Charité de Besançon

Sainte Jeanne-Antide Thouret
Fondatrice des Sœurs de la Charité de Besançon

Sainte Jeanne-Antide Thouret
Sainte Jeanne-Antide Thouret

Elle naquit à Sancey-le-Long au dio­cèse de Besançon, le 27 novembre 1765. En 1787, elle entra dans la Compagnie des Filles de la Charité où elle resta jusqu’en 1793, moment où la Compagnie fut dispersée par la Révolution française ayant supprimé les Congrégations religieuses. Jeanne retourne dans sa famille.

Là, même pendant la persécution, elle ne cessa d’exercer la charité dans l’assistance des pauvres et des malades, comme dans le maintien vivant de la foi dans sa paroisse, suppléant le curé expulsé.

Ne pouvant rejoindre la Compagnie des Filles de la Charité qui, alors, n’existe plus, en 1799, à Besançon, elle fonda la Congrégation des Sœurs de la Charité sous le patronage de saint Vincent de Paul, dont l’esprit et la tradition sont à la source des Règles de l’Institut, comme elle aimait le rappeler.

La Congrégation se développa rapide­ment et après plusieurs fondations en France, en 1810, appelée par le roi, Sœur Jeanne Antide alla à Naples avec quelques Sœurs, commençant ainsi les fondations en Italie.

L’approbation des Règles par Pie VII, en 1819, est le dé­but d’une longue période d’épreuves. Quelques changements secondaires introduits dans le texte suscitèrent des réactions et des oppositions de certains mal disposés, et même de l’arche­vêque de Besançon, qui eurent pour conséquence la division dans l’Institut et la séparation d’avec la Fondatrice, jusqu’à la mettre de côté. Jeanne Antide est rejetée par une grande partie de sa Congrégation.

Mais elle, tout en ayant été obligée de quit­ter Besançon, continua à exhorter la Communauté à persévérer dans le service des pauvres et dans la communion fraternelle. Elle sut conserver une grande sérénité spirituelle et une ferme fidélité au Pape.

Elle mourut à Naples le 24 août 1826. Pie XI la déclara bienheureuse le 23 mai 1926, et la canonisa le 14 janvier 1934. Les notes caractéristiques de sa spiritualité furent la généreuse donation au service des pauvres et des persécutés, la fidélité et la persévérance dans la vocation même dans les épreuves, l’amour et l’obéissance au Pape.

La célébration de sa mémoire dans la famille vincentienne, en plus du souvenir de sa présence chez les Filles de la Charité, veut être comme une approche idéale de la famille spirituelle de sainte Jeanne-Antide dans l’unique esprit de la charité vin­centienne pour le service de l’Église et des pauvres.

PRIÈRE DE SAINTE JEANNE ANTIDE

 Seigneur, en vous  seul toute  ma  confiance !

 Ô mon Dieu, Souverain Seigneur du Ciel et de la terre, Seul grand, Seul Saint et Seul tout-puissant, devant qui nul ne peut résister, levez-vous, faites éclater votre bonté et vos anciennes miséricordes. Mettez-vous entre moi et mes ennemis. Les voici qui viennent pour me chasser de l’Institut, et de la famille que vous m’avez confiée.

Ils font tous leurs efforts pour la diviser et pour la rendre rebelle à moi et à votre Sainte Église. Ils sont agités contre moi, parce que j’ai soumis à votre Vicaire, le Saint Pontife, cet Institut et la Règle que vous m’aviez dictée pour diriger saintement toutes les filles que vous m’avez associées.

Vous avez inspiré à votre représentant sur terre de l’approu­ver ; il est dirigé par votre Esprit qui lui a fait aussi ap­prouver les modifications qu’il a cru être selon la justice et l’équité. C’est en vous seul, mon Dieu et mon Seigneur, que j’ai mis toute ma confiance et ma parfaite espérance : qui espère en Vous ne sera pas confondu.

Ne considérez pas, je Vous prie, mon indignité. Ô Père Éternel, considé­rez plutôt, je vous en prie, les mérites infinis, les souf­frances et la mort de Jésus Christ. C’est au nom et par les mérites de Jésus Christ crucifié que je vous en supplie. Vous l’avez promis que tout ce que l’on vous demanderait en son Saint Nom serait accordé.

Ô mon Dieu, ayez pitié de moi, conduisez-moi et dirigez-moi par votre Esprit Saint. Je pardonne à mes ennemis le mal qu’ils me font, pour l’amour de Vous ; et je suis disposée à souffrir tout ce qu’il vous plaira, avec le secours de votre grâce, désirant que ce soit pour votre plus grande gloire et pour ma sanctification.

Vous avez daigné vous servir de moi pour établir cet Ins­titut ; je ne me décourage pas de toutes ces contradictions : ce ne sont pas les premières. Vous savez toutes celles que j’ai souffertes du passé ; vous m’avez aidée de votre toute-puissance, et je suis dans la ferme confiance que vous m’aiderez encore dans les présentes.

Vous êtes le Dieu fort, et c’est sur vous seul que je m’appuie. Vous ne vous retirerez pas de moi, vous serez Vous-même ma force et mon soutien. Si vous daignez être pour moi, je n’ai rien à craindre de mes ennemis, vous en serez victorieux.

Ô mon miséricordieux Jésus, Vous avez tout pouvoir sur les cœurs; vous pouvez les convertir. Je vous en supplie et je l’espère. Faites-moi connaître vos volontés, vos des­seins, et tout ce que vous voulez que je fasse ; je le ferai, parce que je crois fermement que je puis tout avec vous et avec votre grâce.

Et je crois aussi que je ne puis rien sans Vous, que je ne suis que faiblesse, que péché et qu’ignorance. Je remets le tout à votre bonté paternelle, à laquelle je me confie parfaitement et pour toujours. Ainsi soit-il !