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Saint Jean-Paul II

Saint Jean-Paul II

Saint Jean-Paul II
Saint Jean-Paul II

Le 12 avril 2011, la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a émis le décret fixant au 22 octobre la mémoire liturgique du bienheureux Jean-Paul II, inscrite au calendrier diocésain de Rome et de la Pologne, jour anniversaire de l’inauguration de son pontificat. Il a été canonisé le 27 avril 2014 en même temps que Jean XXIII.

Karol Jozef Wojtyla naît à Wadowice, en Pologne, en 1920. Sa famille et son enfance sont marquées par divers deuils.

En 1939, quand l’Allemagne nazie envahit la Pologne, le troisième Reich ferme l’université Jagellon de Cracovie qu’il fréquentait; c’est ainsi que le jeune Karol commence à travailler, d’abord dans une carrière, puis dans l’industrie chimique Solvay pour pouvoir gagner de quoi vivre et éviter la déportation en Allemagne.

A partir de 1942, en se sentant appelé au sacerdoce, il suit les cours de formation au grand séminaire clandestin de Cracovie, dirigé par l’archevêque Adam Stefan Sapieha.

Pasteur dans une Pologne enfin libre

A la fin de la guerre, Karol peut continuer ses études au grand séminaire de Cracovie et à la Faculté de théologie de l’Université Jagellon, jusqu’à son ordination sacerdotale en 1946. En 1948 il reçoit sa première charge, en Pologne, comme coadjuteur dans la paroisse de Niegowic, près de Cracovie, puis dans celle de saint Florian, en ville.

Il est aumônier des étudiants universitaires jusqu’en 1951, et par la suite, il enseignera la théologie morale et l’éthique au grand séminaire de Cracovie et à la faculté de théologie de Lublin. Le 13 janvier 1964 il est nommé archevêque de Cracovie par Paul VI, qui le crée cardinal trois ans plus tard. Aussitôt après il participe au Concile Vatican II où il donne une importante contribution pour la rédaction de la constitution Gaudium et spes.

Premier polonais sur le siège de Pierre

Après la disparition prématurée de Jean-Paul I, Karol Wojtyla, contre tout pronostic, est élu pape le 16 octobre 1978. C’est le premier pape non italien après 455 ans, depuis Adrien VI, et le premier pape polonais de l’histoire et aussi le premier pontife en provenance d’un pays de langue slave.

Son pontificat commence aussitôt à enregistrer des records: ses voyages apostoliques dans le monde, expression de sa constante sollicitude pastorale de successeur de Pierre pour toutes les Églises, sont au nombre de 100; aidé par la connaissance de onze langues, Jean Paul II a toujours travaillé pour construire des ponts de relations entre nations et religions diverses, dans le signe de l’œcuménisme, la vraie boussole qui l’a guidé pendant son long pontificat. En Italie, enfin, les visites pastorales sont de 146 et, comme évêque de Rome, il a visité 317 paroisses romaines.

Un ministère vraiment universel

Sa sollicitude de pasteur trouve son expression, par ailleurs, dans l’érection de nombreux diocèses et circonscriptions ecclésiastiques, dans la promulgation des Codes de Droit Canonique latin et des Églises orientales, du catéchisme de l’Église catholique.

En proposant au peuple de Dieu des moments de particulière intensité spirituelle, il célèbre l’Année de la Rédemption, l’Année Mariale et l’Année de l’Eucharistie ainsi que le Grand Jubilé de l’an 2000.

Il se rapproche des jeunes générations en décidant la célébration de la Journée Mondiale de la Jeunesse qui a ses débuts dans la première rencontre à Rome le 31 mars 1985 et qui, depuis lors, sera célébrée tous les deux ans dans une ville différente du monde, choisie par le Pape, en prenant progressivement toujours plus d’importance.

Aucun autre pape avant lui, n’avait rencontré autant de personnes que Jean Paul II: aux Audiences Générales de mercredi, environ plus de 1160, avec la participation de plus de 17 millions six cents-mille pèlerins, sans compter toutes les autres audience spéciales et les cérémonies religieuses, et les millions de fidèles dont il a serré la main et donné une caresse au cours des visites pastorales en Italie et dans le monde.

L’attentat place Saint Pierre

Jean Paul II a aussi subi un grave attentat sur la place Saint Pierre le 13 mai 1981; c’était au moment où il venait à peine de commencer son parcours parmi la foule, lors de l’audience générale de mercredi, qu’il a été blessé par un projectile de pistolet tiré contre lui . Après un long séjour à l’hôpital, il pardonne à celui qui a attenté à sa vie, un turc du nom de Ali Agça, en lui rendant visite à la prison, où il a eu un long entretien avec lui.

En rendant grâce d’avoir été sauvé par la main maternelle de la Mère de Dieu , le Pape, ensuite, fera incruster dans la couronne de la statue de Notre Dame de Fatima, le projectile qui l’avait touché, en souvenir donc de l’attentat qui avait eu lieu justement le jour de la fête de la Vierge de Fatima. Convaincu d’avoir reçu une nouvelle vie, Jean Paul II intensifie alors ses engagements avec une générosité héroïque.

Documents et textes

Jean Paul II, au cours de son long pontificat, a aussi publié divers documents qui font partie aujourd’hui du Magistère de l’Eglise. Parmi les principaux documents on peut citer 14 Encycliques,15 Exhortations apostoliques, 11 Constitutions apostoliques et 45 Lettres apostoliques.

Parmi celles-ci on peut mentionner deux encycliques sur le thème du travail et de la doctrine sociale comme Laborem exercens en 1981 et Centesimus Annus en 1991, à l’occasion du centenaire de l’encyclique Rerum Novarum de Léon XIII. On peut aussi évoquer la Constitution apostolique Pastor bonus de 1998 où il procède à l’organisation de la Curie romaine et des tâches des divers dicastères.

On doit aussi attribuer 5 livres au pape Jean Paul II: Varcare la soglia della Speranza (Franchir le seuil de l’espérance – octobre 1994), Dono e mistero (Don et mystère) à l’occasion du 50° anniversaire de mon sacerdoce (novembre 1996); Trittico romano,meditazioni in forma di poesia (Triptyque romaine, méditations sous forme de poésie – mars 2003); Alzatevi, andiamo (Levez- vous et allons-y! – mai 2004), et Memoria e Identità ( Mémoire et Identité – février 2005).

La mort et le culte

Jean Paul II meurt à Rome, dans le Palais Apostolique du Vatican, samedi le 2 avril 2005, à 21h37, la veille du Dimanche in Albis ou de la Divine Miséricorde, qu’il avait instituée. Son pontificat a été le troisième le plus long de l’histoire, après celui de Pierre et celui de Pie IX.

Ses funérailles solennelles de sur la place saint Pierre ont été célébrées le 8 avril, avec une affluence incroyable de personnes. Béatifié en 2011 par son successeur immédiat Benoît XVI, il a été canonisé par le pape François le 27 avril 2014.

Voici une prière que Jean Paul II avait apprise pendant son enfance et qu’il récitait chaque jour

«Viens, 0 Esprit créateur,
Visite nos cœurs
Remplis de ta grâce les cœurs que tu as créés
O doux consolateur, don du Père Très haut, eau vive, feu, amour, saint crème de l’âme.
Doigt de la main de Dieu, promis par le Sauveur, donne tes sept dons, suscite en nous la parole.
Sois la lumière de l’intellect, flamme ardente dans le cœur, soigne les blessures avec le baume de ton amour.
Défends nous de l’ennemi, donne la paix, toi, guide invincible, préserve nous du mal.
Lumière d’éternelle sagesse, révèle nous le grand mystère de Dieu Père et du Fils unis dans un seul Amour.
Gloire soit à Dieu Père, au Fils, qui est ressuscité des morts et à l’Esprit Saint pour les siècles des siècles
Amen.

Notre-Dame du Rosaire de Fatima

Notre-Dame du Rosaire de Fatima

Les trois enfants de Fatima, Jacinthe, Lucie et François

LE MIRACLE ANNONCÉ POUR LE 13 OCTOBRE suscitait comme prévu un grand émoi dans tout le Portugal. Dès le matin du 12 octobre, par tous les chemins, on voyait s’avancer des foules de pèlerins disant le chapelet et chantant des cantiques.

En dépit de la fraîcheur de la saison, tous ces gens avaient décidé de passer la nuit en plein air. Toute la matinée du 13, malgré la pluie battante, les pèlerins continuèrent d’affluer. Vers onze heures, plus de soixante mille personnes, trempées par la pluie qui tombait, avaient envahi la Cova. Lorsque les voyants parurent, il fallut empêcher la foule de les écraser.

ARRIVÉS À L’ENDROIT DE L’APPARITION, les enfants récitent le chapelet comme à l’ordinaire. Tout à coup Lucie aperçoit l’éclair et, regardant le ciel, s’écrie: “La Voici ! La Voici !” La Dame a paru sur le petit chêne vert. La foule voit se former au-dessus des enfants une nuée blanche qui s’élève trois fois dans l’air.

– Qui êtes-vous, Madame, et que voulez-vous de moi ? demande Lucie…
– Je suis Notre-Dame du Rosaire, et je veux ici une chapelle en mon honneur, répond l’Apparition. (photo D.R.)

Soldats dans les tranchées – guerre de 1914-1918

POUR LA SIXIÈME FOIS, la Sainte Vierge recommande la récitation du chapelet et elle annonce que la guerre touche à sa fin (photo D.R.). Lucie lui ayant présenté de nombreuses suppliques, la Sainte Vierge répond : “J’en exaucerai quelques-unes, les autres non”.

Puis triste, elle ajoute : “Il faut que les hommes se corrigent, qu’ils demandent pardon de leurs péchés et qu’ils cessent d’offenser Notre-Seigneur déjà trop offensé !” Telles furent ses dernières paroles, si douloureuses que les enfants les gravèrent dans leur cœur. Comme la Dame allait partir, elle écarta les mains comme pour diriger les regards de ses trois confidents vers le soleil, devenu tout à coup visible.

“TOUT D’UN COUP LA PLUIE S’EST ARRÊTÉE et les nuages opaques depuis le matin sont dissipés. Le soleil apparaît au zénith semblable à un disque d’argent que les yeux peuvent fixer sans être éblouis, et il se met à tourner sur lui-même comme une roue de feu projetant dans toutes les directions des gerbes de lumière dont la couleur change plusieurs fois.

Le firmament, la terre, les arbres, les rochers, le groupe des voyants et la multitude immense, apparaissent successivement teintés de jaune, de vert, de rouge, de bleu, de violet. L’astre du jour s’arrête quelques instants. Puis il reprend sa danse de lumière d’une manière plus éblouissante encore.

Il s’arrête de nouveau pour recommencer une troisième fois, plus varié, plus coloré, plus brillant encore, ce feu d’artifice si fantastique qu’aucun artificier n’aurait pu en imaginer de semblable…

Tout à coup tous ceux qui composent cette multitude, tous sans exception, ont la sensation que le soleil se détache du firmament et, par bonds en zigzag, se précipite sur eux. Un cri formidable sort à la fois de toutes les poitrines…”

TOUS LES ASSISTANTS VIRENT LE PRODIGE qui dura environ dix minutes. Des gens qui se trouvaient à plusieurs kilomètres de la Cova le virent également et furent saisis d’une profonde stupeur.

Les trois voyants aperçurent la Sainte Famille qui apparaissait dans le ciel à côté du soleil pendant que s’accomplissaient les prodiges. Lucie vit Notre- Seigneur bénissant la foule, et la Sainte Vierge vêtue comme Notre-Dame des Sept douleurs et comme Notre-Dame du Mont-Carmel.

LA DAME AVAIT TENU SA PROMESSE. Elle était revenue le 13 octobre : elle avait dit son nom et confirmé son message par un miracle inouï accompli à la vue d’une foule immense. ■

P. J.-Daniel Planchot, cm
LETTRE aux associés de la Médaille Miraculeuse, n°123, page 3

Ouverture du Synode

Ouverture du Synode:
le Pape prône une Église hospitalière et miséricordieuse

Synode 2021 2024
Synode 2021 2024

L’Assemblée du Synode des Évêques se tient en deux sessions :« Dans le but d’avoir un temps de discernement plus important, j’ai établi que cette assemblée synodale se tiendra en deux sessions, la première du 4 au 29 octobre 2023, la deuxième en octobre 2024 » a déclaré le pape François lors de l’Angélus dominical 16 octobre place Saint-Pierre. Il reconnaît que les fruits de ce processus synodale sont nombreux mais pour « qu’ils arrivent à maturation, il ne faut pas être pressé ».

Le Pape François ouvre la première Congrégation générale du Synode sur la synodalité et  rappelle à tous les participants réunis dans la salle Paul VI que l’assemblée « n’est pas un parlement, ni une rencontre entre amis » : « Si parmi nous il y a d’autres manières d’avancer pour intérêts humains, personnels, idéologiques, ce ne serait pas un Synode ». Le Pape rappelle que « le protagoniste » est l’Esprit Saint : « Ne l’attristons pas avec des paroles vides de sens et des bavardages, une maladie courante dans l’Église ».

Le Synode est une convocation dans l’Esprit Saint, un lieu de grâce et de communion, a déclaré le Pape, qui a placé le Synode sur la synodalité sous le signe du regard de Jésus «qui bénit et qui accueille». Concélébrée notamment par les nouveaux cardinaux, l’Eucharistie a rassemblé place Saint-Pierre 25 000 fidèles, dont les 464 participants au Synode.Elle a été célébrée par le cardinal Giovanni Battista Re, doyen du Collège cardinalice.

Le synode signifie marcher ensemble dans une Église «qui bénit et qui accueille». Il n’est pas un rassemblement politique, ni une réunion parlementaire, a rappelé le Pape dans son homélie, lors de la messe d’ouverture du Synode sur l’avenir de l’Église, mercredi 4 octobre.

Partir du regard de Jésus, «qui bénit et qui accueille»

En ce début du synode, l’Église n’a pas besoin d’un regard immanent, «fait de stratégies humaines, de calculs politiques ou de batailles idéologiques». Les participants n’y sont pas réunis pour une réunion parlementaire ou pour élaborer un plan de réforme; mais plutôt pour «marcher ensemble sous le regard de Jésus, qui bénit le Père et accueille tous ceux qui sont fatigués et opprimés». C’est ce regard du Christ que le Pape a invité à prendre comme point de départ.

Dans des moments de désolation pastorale, Jésus ne s’est pas laissé abattre par la tristesse. Il a levé les yeux vers le ciel, il a béni le Père. «Au moment de la désolation, Jésus a donc un regard capable de voir au-delà: il loue la sagesse du Père et il est capable de discerner le bien caché qui grandit, la semence de la Parole accueillie par les simples, la lumière du Royaume de Dieu qui se fraye un chemin même dans la nuit».

Ne pas se laisser emprisonner dans la déception

Malgré le rejet et l’adversité rencontrés dans sa mission, Jésus ne se laisse pas emprisonner dans la déception et l’amertume. Même dans la tempête, il reste serein, enraciné dans le primat du Père. À l’exemple du Seigneur, nous sommes invités à être une Église joyeuse, qui contemple l’action de Dieu, discerne le temps présent.

Une Église qui, «au milieu des vagues parfois agitées de notre temps, ne se décourage pas, ne cherche pas d’échappatoires idéologiques, ne se barricade pas derrière des convictions acquises, ne cède pas aux solutions faciles, ne se laisse pas dicter son agenda par le monde». Un écho de François au discours de saint Jean XXIII à l’ouverture du Concile Vatican II, une sagesse spirituelle que l’Église doit conserver, en tenant ensemble l’héritage sacré et les exigences du temps présent.

Première tâche du synode, recentrer le regard sur Dieu

Le Pape François a par ailleurs souligné la nécessité d’une Église unie, fraternelle, qui écoute et dialogue; qui bénit et encourage, qui accompagne ceux qui cherchent le Seigneur et secoue avec bienveillance les indifférents; qui initie les personnes à la beauté de la foi. Centrée sur Dieu, une telle Église ne peut se diviser de l’intérieur, ni être dure à l’extérieur.

En effet, le regard qui bénit de Jésus invite aussi à être une Église qui affronte les défis et les problèmes d’aujourd’hui en tournant les yeux vers Dieu qui est communion, plutôt que dans un esprit de division et de conflit. La question fondamentale à nous poser est celle de savoir comment pouvons-nous porter l’Évangile à l’homme d’aujourd’hui, pour qu’il devienne annonce du salut. La tâche première du synode est celle de «recentrer notre regard sur Dieu, pour être une Église qui regarde l’humanité avec miséricorde».

Devenir une «une Église hospitalière»

Parlant du regard du Christ qui accueille, François a souligné que tout au de sa vie, Jésus a adopté «ce regard hospitalier envers les plus faibles, les souffrants, les laissés-pour-compte». Ce regard accueillant, a indiqué le Pape, nous invite à être «une Église hospitalière», afin d’apporter une attitude intérieure cordiale et douce, que requiert une époque complexe comme la nôtre où de nouveaux défis culturels et pastoraux apparaissent.

Cela nous conduira à nous confronter sans crainte. Ainsi, dans le dialogue synodal, «dans cette belle « marche dans l’Esprit Saint » que nous entreprenons ensemble en tant que Peuple de Dieu, nous pouvons grandir dans l’unité et l’amitié avec le Seigneur pour regarder les défis d’aujourd’hui avec son regard; pour devenir, une Église qui « se fait conversation »», selon une expression de saint Paul VI.

Sur les traces de saint François d’Assise

Face aux défis qui nous attendent, ce regard qui bénit et accueille nous empêche de tomber dans certaines tentations dangereuses, celles d’«être une Église rigide, qui s’arme contre le monde et regarde en arrière;… une Église tiède, qui se soumet aux modes du monde;… une Église fatiguée, repliée sur elle-même», a déclaré le Pape.

François a invité à marcher ensemble, humbles, ardents et joyeux; sur les traces de saint François d’Assise, le saint de la pauvreté et de la paix, le “fou de Dieu”, dont la fête liturgique se célèbre ce 4 octobre. A ce saint italien fut confiée la mission de «réparer» l’Église.

Aujourd’hui encore, notre Mère l’Église a besoin d’être purifiée, d’être «réparée», «parce que tous nous sommes un Peuple de pécheurs pardonnés», appelé à revenir à la source qu’est Jésus et à se remettre sur les chemins de l’Esprit pour rejoindre tout le monde avec son Évangile.

C’est en effet avec les armes de l’Évangile que sont l’humilité et l’unité, la prière et la charité, que le «Poverello» a résisté, dans une époque marquée par de grandes luttes et de divisions entre les pouvoirs temporel et religieux, entre l’Église institutionnelle et les courants hérétiques, entre les chrétiens et les autres croyants.

L’Esprit Saint brise toute prédiction et toute négativité

En concluant son homélie, le Pape s’est voulu rassurant face aux attentes, aux espoirs et à quelques craintes que nourrissent le saint Peuple de Dieu et ses pasteurs à l’égard du Synode qui commence. Le Saint Père a rappelé qu’il ne s’agit pas «d’un rassemblement politique, mais d’une convocation dans l’Esprit; non pas d’un parlement polarisé, mais d’un lieu de grâce et de communion».

Le Pape  François a invité à s’ouvrir à l’Esprit Saint, le protagoniste qui «brise souvent nos attentes pour créer quelque chose de nouveau qui dépasse nos prédictions et notre négativité».

« POUR UNE ÉGLISE SYNODALE : COMMUNION, PARTICIPATION ET MISSION » (page 2)