Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

Neuvaine à sainte Bernadette – Premier jour

Neuvaine à sainte Bernadette

Introduction

Bernadette Lourdes 1858
Bernadette Lourdes 1858

Fille aînée d’une famille de meunier que l’arrivée des moulins à vapeur jettera dans une extrême pauvreté, Bernadette Soubirous est accueillie en janvier 1858 à l’Hospice de Lourdes, dirigé par les Sœurs de la Charité de Nevers, pour y apprendre à lire et à écrire afin de préparer sa première communion.

En février 1858, alors qu’elle ramassait du bois avec deux autres petites filles, la Vierge Marie lui apparaît au creux du rocher de Massabielle, près de Lourdes. Dix huit Apparitions auront ainsi lieu entre février et juillet 1858. Chargée de transmettre le message de la Vierge Marie, et non de le faire croire, Bernadette résistera aux accusations multiples de ses contemporains.

En juillet 1866, voulant réaliser son désir de vie religieuse, elle entre chez les Sœurs de la Charité de Nevers à Saint-Gildard, Maison-Mère de la Congrégation. Elle y mène une vie humble et cachée. Bien que de plus en plus malade, elle remplit avec amour les tâches qui lui sont confiées.

Elle meurt le 16 avril 1879. Elle est béatifiée le 14 juin 1925 puis canonisée le 8 décembre 1933. Son corps, retrouvé intact, repose depuis 1925 dans une châsse en verre dans la Chapelle. Chaque année, venant du monde entier, des milliers de pèlerins et de visiteurs se rendent à Nevers pour accueillir le message de Bernadette.

Associés de la Médaille Miraculeuse, que cette neuvaine avec Bernadette nous encourage à ne pas craindre d’être malade, faible, plus pauvre. Car c’est précisément ce genre d’âme que le ciel choisit.

Premier jour de la neuvaine – Sainte Bernadette, toujours malade

Bernadette Soubirous naquit au moulin de Boly, au pied du château fort de Lourdes, le 7 janvier 1844, de François Soubirous, meunier, et de Louise Castérot.

Au XIXe siècle, la France est marquée par des épidémies de choléra récurrentes. Celle de 1854-1855 aurait fait 150 000 morts en France dont une trentaine à Lourdes. Tout le monde craint cette maladie et lorsqu’à l’automne 1855, Bernadette âgée de 11 ans tombe malade, ses parents sont persuadés qu’elle a contracté le choléra.

Bernadette est de santé fragile depuis l’enfance, elle souffre en particulier de fréquentes crises d’asthme.

Elle avait 14 ans quand l’Immaculée l’appellera à être sa confidente et sa messagère, en février 1858. Elle rentrait alors de Bartrès, où elle avait passé quatre mois chez sa nourrice. Elle habitait alors avec ses parents, ses frères et sœur dans une profonde misère au Cachot.

Petite Bernadette, en taille, en santé, en culture, prie pour moi et pour le monde entier.

Grande Bernadette en humilité, en goût du service des pauvres, en acceptation de toutes sortes de souffrances, prie pour moi et pour le monde entier.

Que les pécheurs deviennent plus généreux, plus ouverts au Christ. Amen.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Prières quotidiennes (page 2)

Attention à la tristesse qui érode le cœur et ne voit pas d’espoir

attention à la tristesse qui érode le cœur et ne voit pas d’espoir

Lors de l’audience générale, le Pape François a réfléchi sur une « maladie de l’âme » qui peut s’infiltrer et prosterner une personne jusqu’à la détruire : ce « démon sournois » doit être combattu en pensant que Jésus « nous apporte la joie de la résurrection ».

LE PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Salle Paul VI
mercredi 7 février 2024

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Catéchèse. Les vices et les vertus. 7. Tristesse

Chers frères et sœurs, bonjour !

Dans notre itinéraire de catéchèse sur les vices et les vertus, nous nous concentrons aujourd’hui sur un vice plutôt laid, la tristesse, comprise comme un abattement de l’âme, une affliction constante qui empêche l’homme de ressentir la joie de sa propre existence.

Tout d’abord, il faut remarquer qu’en ce qui concerne la tristesse, les Pères avaient développé une distinction importante. En effet, il existe une tristesse propre à la vie chrétienne et qui, avec la grâce de Dieu, se transforme en joie : elle ne doit évidemment pas être rejetée et fait partie du chemin de conversion.

Mais il existe aussi un deuxième type de tristesse qui s’insinue dans l’âme et la prosterne dans un état d’abattement : c’est ce deuxième type de tristesse qu’il faut combattre résolument et de toutes ses forces, car elle vient du Malin.

On retrouve également cette distinction chez saint Paul, qui écrit aux Corinthiens : « La tristesse selon Dieu produit une repentance irrévocable qui conduit au salut, tandis que la tristesse du monde produit la mort » (2 Co 7, 10).

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Il y a donc une tristesse amicale, qui nous conduit au salut. Pensons au fils prodigue de la parabole : lorsqu’il atteint le fond de sa dégénérescence, il éprouve une grande amertume, ce qui le pousse à se replier sur lui-même et à décider de retourner dans la maison de son père (voir Luc 15, 11-20).

C’est une grâce de gémir sur nos péchés, de nous souvenir de l’état de grâce d’où nous sommes tombés, de pleurer parce que nous avons perdu la pureté dans laquelle Dieu nous a rêvés.

Mais il y a une deuxième tristesse, qui est plutôt une maladie de l’âme. Elle naît dans le cœur de l’homme lorsqu’un désir ou un espoir disparaît. On peut ici se référer à l’histoire des disciples d’Emmaüs. Ces deux disciples quittent Jérusalem le cœur déçu et, à un moment donné, ils confient à l’étranger qui les rejoint : «Nous espérions que ce serait lui, c’est-à-dire Jésus, qui libérerait Israël » (Lc 24, 21).

La dynamique de la tristesse est liée à l’expérience de la perte. Dans le cœur de l’homme surgissent des espoirs parfois déçus. Il peut s’agir du désir de posséder quelque chose qui ne peut être obtenu ; mais aussi quelque chose d’important, comme une perte émotionnelle.

Lorsque cela se produit, c’est comme si le cœur de l’homme s’effondrait dans un précipice et les sentiments qu’il éprouve sont le découragement, la faiblesse d’esprit, la dépression, l’angoisse. Nous traversons tous des épreuves qui génèrent en nous de la tristesse, car la vie nous fait rêver de rêves qui s’effondrent ensuite.

Dans cette situation, quelqu’un, après une période de troubles, compte sur l’espoir ; mais d’autres se vautrent dans la mélancolie, se laissant gangrener le cœur. Est-ce que cela vous fait plaisir ? Vous voyez : la tristesse est comme le plaisir de ne pas aimer ; C’est comme prendre un bon bonbon amer, sans sucre et mauvais, et le sucer. La tristesse est un plaisir de non-plaisir.

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Le moine Évagre dit que tous les vices visent le plaisir, aussi éphémère soit-il, tandis que la tristesse jouit du contraire : se laisser bercer par une douleur sans fin. Certains deuils prolongés, où l’on continue à creuser le vide de quelqu’un qui n’est plus là, ne sont pas typiques de la vie dans l’Esprit.

Une certaine amertume rancunière, par laquelle une personne a toujours en tête une revendication qui lui fait assumer le rôle de victime, ne produit pas en nous une vie saine, encore moins chrétienne. Il y a quelque chose dans le passé de chacun qui doit être guéri. La tristesse peut passer d’une émotion naturelle à un mauvais état d’esprit.*

C’est un démon sournois, celui de la tristesse. Les pères du désert le décrivaient comme un ver du cœur, qui érode et vide ceux qui l’hébergent. Cette image est belle, elle nous fait comprendre. Alors que dois-je faire quand je suis triste ? Arrêtez-vous et voyez : est-ce une bonne tristesse ? Est-ce une mauvaise tristesse ? Et réagissez selon la nature de la tristesse.

N’oubliez pas que la tristesse peut être une très mauvaise chose qui nous conduit au pessimisme, elle nous conduit à un égoïsme difficile à guérir.

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Frères et sœurs, nous devons prêter attention à cette tristesse et penser que Jésus nous apporte la joie de la résurrection. Même si la vie est pleine de contradictions, de désirs vaincus, de rêves non réalisés, d’amitiés perdues, grâce à la résurrection de Jésus, nous pouvons croire que tout sera sauvé.

Jésus n’est pas ressuscité seulement pour lui-même, mais aussi pour nous, pour racheter tout le bonheur qui restait insatisfait dans nos vies. La foi chasse la peur et la résurrection du Christ ôte la tristesse comme une pierre du tombeau. Chaque jour chrétien est un exercice de résurrection.

Georges Bernanos, dans son célèbre roman Journal d’un curé de campagne, fait dire au curé de Torcy : « L’Église a la joie, toute cette joie qui est réservée à ce triste monde. Ce que tu as fait contre elle, tu l’as fait contre la joie. » Et un autre écrivain français, Léon Bloy, nous a laissé cette phrase merveilleuse : « Il n’y a qu’une tristesse, […] celle de ne pas être des saints ». Que l’Esprit de Jésus ressuscité nous aide à surmonter la tristesse avec sainteté.

Salutations

J’adresse une cordiale bienvenue aux pèlerins de langue italienne. Je salue en particulier les Pieux Disciples du Divin Maître, qui célèbrent le centenaire de leur fondation : que cet anniversaire soit un stimulant pour renforcer les idéaux religieux et pour exprimer de manière toujours plus généreuse leur dévouement à Dieu et à leurs frères.

Je salue les prêtres, accompagnés de Mgr Giovanni Tani, qui se souviennent du 25e anniversaire de leur ordination et j’espère que le jubilé sacerdotal sera pour chacun une source de dévouement renouvelé au Christ et à l’Église.

Je salue chaleureusement les séminaristes des Pères de Schoenstatt, les fidèles de Casal di Principe, la Délégation de la Torche Bénédictine et les Associations Spe Salvi et Insuperabile : je souhaite à tous la capacité de grandir et de travailler, avec l’aide du Seigneur, en témoignant à la fraternité et à la solidarité.

Et n’oublions pas les guerres, n’oublions pas l’Ukraine tourmentée, la Palestine, Israël, les Rohingyas, de très nombreuses guerres qui sont partout. Nous prions pour la paix. La guerre est toujours une défaite, toujours. Nous prions pour la paix. Nous avons besoin de paix.

Mes pensées vont enfin aux jeunes, aux malades, aux personnes âgées et aux jeunes mariés. Que la Vierge de Lourdes, que nous célébrerons dimanche prochain, vous accompagne avec une tendresse maternelle sur votre chemin. Ma bénédiction à tous !


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Texte traduit et présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

La bienheureuse Sœur Rosalie Rendu (1786-1856)

La bienheureuse Sœur Rosalie Rendu (1786-1856)

Sœur Rosalie Rendu
Sœur Rosalie Rendu

 A une époque troublée par des conflits sociaux,  Rosalie Rendu s’est joyeusement faite la servante des plus pauvres, pour redonner à chacun sa dignité, par des aides matérielles, par l’éducation et l’enseignement du mystère chrétien, poussant Frédéric Ozanam à se mettre au service des pauvres.

Sa charité était inventive. Où puisait-elle la force pour réaliser autant de choses? C’est dans son intense vie d’oraison et dans sa prière incessante du chapelet, qui ne la quittait pas. Son secret était simple:  en vraie fille de Vincent de Paul, comme une autre Sœur de son temps, sainte Catherine Labouré, voir en tout homme le visage du Christ. Rendons grâce pour le témoignage de charité que la famille vincentienne ne cesse de donner au monde !

C’est à Jésus crucifié et ressuscité que doivent se conformer tous les membres de l’Église. Dans cette tâche exigeante, nous trouvons un soutien et un guide chez Marie, Mère du Christ et Notre Mère. Que la  bienheureuse, que nous contemplons aujourd’hui dans la gloire du ciel, intercède pour nous. Qu’il nous soit concédé à nous aussi de nous retrouver tous un jour au Paradis, pour goûter ensemble la joie dans la vie sans fin.

HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL II POUR LA BÉATIFICATION DE 5 SERVITEURS DE DIEU Dimanche 9 novembre 2003

BIOGRAPHIE DE LA BIENHEUREUSE SŒUR ROSALIE RENDU

(voir Page 2)