Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

PENTECÔTE

PENTECÔTE

L’apparition du Saint Esprit est fort significative de son action sur l’Église. Toutes les modalités : la date, 50 jours après Pâques, la forme visible des langues de feu, le bruit comme d’un vent violent, tout cela met cette Pentecôte en parallèle avec la première apparition de Dieu sur le Sinaï au milieu des éclairs et du tonnerre (cf. Ex. 19, 16-20).

Alors, Dieu avait conclu avec le peuple hébreu une Alliance, dont les clauses constitueraient la loi judaïque. Mais ce contrat restait imparfait et fragile, parce que les hommes ont toujours eu de la peine à mettre en pratique des commandements extérieurs et contraignants.

De même, la religion chrétienne paraîtra nécessairement gênante et bien exigeante, aussi longtemps que le chrétien y voit premièrement une morale.

Ce qu’apporte l’Esprit Nouveau, promis par les prophètes, puis par le Christ, c’est une conversion atteignant cette fois notre cœur lui-même, de telle sorte que nous nous mettions comme spontanément (c’est-à-dire sous l’impulsion intime et personnelle de l’Esprit filial qui nous habite) à « aimer ce que Dieu nous commande et à désirer ce qu’il nous offre ».

Dès lors, en pratiquant notre vie chrétienne, nous suivrons l’attrait à la fois de l’Esprit Saint et de notre propre cœur.

D. C. J.-N.

LES LEÇONS QUE NOUS DONNE SAINTE CATHERINE : la vie cachée

19 MAI

LES LEÇONS QUE NOUS DONNE SAINTE CATHERINE suite

La vie cachée

Sœur Catherine a toujours mené la vie cachée, elle a exercé les emplois les plus communs. En effet, elle doit disparaître. Comme une de ses compagnes disait un jour : « Il est probable que la Sœur qui a vu la Sainte Vierge est aujourd’hui supérieure », la servante de Dieu répondit : « Non, non, il faut qu’elle mène la vie cachée. »

La vie cachée de Catherine Labouré
La vie cachée de Catherine Labouré

Pendant quarante-six ans, elle eut la passion de se cacher, comme d’autres ont la passion de parler. Elle trouve naturel d’être ignorée et mise de côté. Or, la vertu qui s’ignore est le comble de la véritable vertu.

N’imaginons pas la Voyante de la rue du Bac comme une Catherine de Sienne, en communication habituelle avec Notre-Seigneur. Son Thabor fut d’un moment, sa fidélité au devoir d’état de tous les jours.

Tous les matins, elle recevait sa tâche. Le champ d’action d’une Fille de la Charité est très circonscrit ; elle est clôturée dans son devoir d’état. Lumière des plus modestes, à la flamme pure, chaude, sans éclat, sans sursaut, Sœur Catherine se consumera jour et nuit, pendant quarante années, dans sa maison de Reuilly, comme en une chapelle close et recueillie.

PRIÈRE

Ô mon Dieu, tu as voulu que ton Fils unique vécût trente ans de vie cachée sur les trente-trois années que dura sa vie terrestre ; tu as voulu aussi que la Très Sainte Vierge Marie menât une vie obscure, uniforme, sans aucune action d’éclat. C’est assez nous montrer quel prix tu attaches aux actions humbles, connues de toi seul et accomplies pour ton seul amour.

Fais qu’à l’exemple de ta Servante, Catherine Labouré, nous sachions trouver notre joie à remplir parfaitement notre devoir d’état, expression certaine de ta volonté divine, à nous contenter souvent de tâches humbles et monotones avec lesquelles nous pouvons si facilement nous remplir de ton bonheur éternel. Ainsi soit-il !

Ô MARIE CONÇUE SANS PÉCHÉ, PRIEZ POUR NOUS QUI AVONS RECOURS À VOUS !

+P. BAETEMAN

Pentecôte

PENTECÔTE

Pentecôte
Pentecôte

L’on entendit tout à coup un-grand bruit comme d’un vent impétueux qui venait du cielIl parut en même temps comme des langues de feu qui se partagèrent et qui s’arrêtèrent sur chacun d’eux. Aussitôt, ils furent tous remplis du Saint-Esprit »

A Noël nous célébrons la naissance du Christ dans son Corps matériel ; aujourd’hui, c’est la naissance de l’Église, de tous ceux qui ont été régénérés dans son Corps mystique.

Comment les disciples s’étaient-ils préparés à. ce grand événement ? Ils « persévéraient dans la prière » avec Marie ; ils étaient tous « d’un même cœur », sous la conduite de Pierre, se tenant prêts à raconter « les merveilles de Dieu » à « toutes les nations qui sont sous, le ciel ». Oui, la prière et l’action, voilà les marques d’un véritable chrétien.

Demandons à Dieu d’affermir ce qu’il a « opéré parmi nous » au jour de notre Baptême et de notre Confirmation. Demandons-lui aussi de « goûter » les choses de l’Esprit et de profiter « de sa consolation » dans la lutte de l’Église et de l’âme contre « le prince de ce monde ».