Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

GRANDE NEUVAINE DE NOËL 3 O Chef de ton peuple

O ADONAÏ

Ô Chef de ton peuple Israël,
tu te révèles à Moïse
dans le buisson ardent
et tu lui donnes la Loi sur la montagne,
délivre-nous par la vigueur de ton bras,
viens, Seigneur, viens nous sauver !

  diapo

 ***

Aujourd’hui aussi est célébrée Notre-Dame de l’O en Espagne

Méditation du Jour – Le respect

Le respect est une qualité de l’amour qui nous pousse à accepter les autres tels qu’ils sont. Grâce au respect nous valorisons la grande dignité de toute personne humaine créée à l’image et à la ressemblance de Dieu, même si cette personne est dans l’erreur. Le respect est source d’harmonie parce qu’il nous encourage à valoriser les différences, comme le fait un peintre avec les couleurs ou un musicien avec les notes ou les rythmes.

Un amour respectueux nous empêche de juger les autres, de les manipuler ou de vouloir les modeler à notre taille. À chaque fois que je pense au respect, je vois Jésus conversant aimablement avec la samaritaine, tout comme le raconte Saint Jean en son Évangile (4:5-26) :

“En ce temps-là, Jésus arrive ainsi à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph, et où se trouve le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était assis là, au bord du puits. Il était environ midi.
Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. »
(En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter de quoi manger.)
La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi qui es Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » (En effet, les Juifs ne veulent rien avoir en commun avec les Samaritains.)
Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu, si tu connaissais celui qui te dit : ‘Donne-moi à boire’, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. »
Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; avec quoi prendrais-tu l’eau vive ?
Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? »
Jésus lui répondit : « Tout homme qui boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante pour la vie éternelle. »
La femme lui dit : « Seigneur, donne-la-moi, cette eau : que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. »
Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. »
La femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. » Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari, car tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari : là, tu dis vrai. »
La femme lui dit : « Seigneur, je le vois, tu es un prophète. Alors, explique-moi :
nos pères ont adoré Dieu sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut l’adorer est à Jérusalem. »
Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père.
Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous adorons, nous, celui que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père.
Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. »
La femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. »
Jésus lui dit : ‘Moi qui te parle, je le suis.’»

Jésus s’adresse à la Samaritaine dans un dialogue sans reproche, sans condamnation et où brille la lumière d’une délicate tolérance. Jésus n’approuve pas que la femme vive avec quelqu’un qui n’est pas son mari, mais au lieu de la juger, il la félicite pour sa sincérité. Il agit en bon pasteur et nous enseigne à être respectueux si vraiment nous voulons nous entendre avec les autres.

Prières au Seigneur, pour la famille, à la Vierge Marie et à saint Joseph

On peut méditer le troisième n° de la LETTRE du Pape François sur le Merveilleux signe de la Crèche.

Prière à l’Enfant Dieu

Seigneur, Noël est le rappel de ta naissance parmi nous, c’est la présence de ton amour en notre famille et en notre société. Noël est la confirmation que le Dieu du ciel et de la terre est notre Père, que Toi, Divin Enfant, tu es notre frère.  Que cette réunion autour de ta crèche augmente notre foi en ta bonté, nous engage à vivre véritablement comme frères et sœurs, nous donne le courage de chasser la haine et de semer la justice et la paix. Ô Divin Enfant, fais-nous comprendre que là où il y a l’amour et la justice, Tu es là, et là aussi c’est Noël. Amen.
Gloria…

Cantique à l’Enfant-Jésus

Jésus,
Enfant-Dieu que j’adore,
Viens en nos cœurs ! Viens, ne tarde plus !
Enfant-Jésus de la crèche, notre Dieu et notre Frère,
Tu connais et Tu comprends la douleur humaine;
quand nous souffrons douleurs et angoisses,
fais-nous nous rappeler toujours que tu nous as sauvés.

Textes présentés par l’Association de la Médaille Miraculeuse

En ce Noël, témoignons de la vraie lumière qu’est le Christ

En ce Noël, témoignons de la vraie lumière qu’est le Christ

Le témoignage courageux rendu à Jésus par Jean-Baptiste est au centre de l’Angélus de ce dimanche. Le Pape François affirme qu’à chaque époque, le Seigneur envoie des personnes « lumineuses » qui, à l’instar du prophète, nous montrent comment nous aussi pouvons être, aujourd’hui, « une lampe qui brille » pour aider les autres « à trouver le chemin de rencontrer Jésus ».

 

PAPE FRANÇOIS

ANGÉLUS

Place Saint-Pierre
Dimanche 17 décembre 2023

Chers frères et sœurs, bonjour !

Aujourd’hui, troisième dimanche de l’Avent, l’Évangile nous parle de la mission de Jean-Baptiste (voir Jean 1, 6-8, 19-28), le désignant comme un prophète envoyé par Dieu pour « témoigner de la lumière ». Réfléchissons à ceci : être témoin de la lumière.

Le témoin. Le Baptiste est certainement un homme extraordinaire. Les gens se pressent pour l’écouter, attirés par sa manière d’être cohérente et sincère (voir vv. 6-7). Son témoignage passe par la franchise de son langage, l’honnêteté de son comportement, l’austérité de sa vie.

Tout cela le différencie des autres personnages célèbres et puissants de l’époque, qui investissaient beaucoup dans l’apparence. Les gens comme lui, droits, libres et courageux, sont des figures lumineuses et fascinantes : ils nous stimulent à dépasser la médiocrité et à être à notre tour des modèles de vie bonne pour les autres.

Le Seigneur envoie des hommes et des femmes de cette sorte à chaque époque. Sait-on les reconnaître ? Essayons-nous d’apprendre de leur témoignage, tout en nous remettant en question ? Ou bien se laisse-t-on enchanter par des personnages à la mode ? Et on rentre dans des attitudes superficielles.

Jean, quant à lui, est lumineux car il témoigne de la lumière. Mais quelle est sa lumière ? Lui-même nous répond lorsqu’il dit clairement aux foules venues l’écouter qu’il n’est pas la lumière, qu’il n’est pas le Messie (voir vv. 19-20). La lumière, c’est Jésus, l’Agneau de Dieu, « Dieu qui sauve ».

Lui seul rachète, libère, guérit et éclaire. C’est pour cela que Jean est une « voix » qui accompagne les frères vers la Parole ; il sert, sans rechercher les honneurs et la notoriété : il est une lampe, tandis que la lumière est le Christ vivant (voir vv. 26-27 ; Jn 5,35).

Frères et sœurs, l’exemple de Jean-Baptiste nous enseigne au moins deux choses. Premièrement, nous ne pouvons pas nous sauver nous-mêmes : ce n’est qu’en Dieu que nous trouvons la lumière de la vie.

Et deuxièmement, que chacun de nous, avec le service, la cohérence, l’humilité, avec le témoignage de la vie – et toujours avec la grâce de Dieu – puisse être une lampe qui brille et aider les autres à trouver le chemin de la rencontre avec Jésus.

Alors nous nous demandons : comment puis-je, dans les milieux dans lesquels je vis, pas un jour lointain mais déjà maintenant, ce Noël, être témoin de la lumière, témoin du Christ ?

Marie, miroir de la sainteté, aide-nous à être des hommes et des femmes qui reflètent Jésus, lumière qui vient dans le monde.

Après l’Angélus

Chers frères et sœurs !

Hier, au sanctuaire de Notre-Dame de Luján, en Argentine, a été béatifié le cardinal Eduardo Pironio, pasteur humble et zélé, témoin d’espérance, défenseur des pauvres. Il a collaboré avec saint Jean-Paul II à la promotion des laïcs et aux Journées mondiales de la jeunesse.

Que son exemple nous aide à être une Église en sortie, qui devient une compagne de voyage pour tous, en particulier pour les plus faibles. Une salve d’applaudissements pour le nouveau Bienheureux !

Aujourd’hui, je voudrais me souvenir des milliers de migrants qui tentent de traverser la jungle du Darién, entre la Colombie et le Panama. Il s’agit souvent de familles avec enfants qui s’aventurent sur des chemins dangereux, trompées par ceux qui leur promettent faussement un itinéraire court et sûr, maltraitées et volées.

Un bon nombre perdent la vie dans cette jungle. Il est nécessaire que les pays les plus directement touchés et la communauté internationale conjuguent leurs efforts pour éviter que cette tragique réalité ne passe inaperçue et pour apporter conjointement une réponse humanitaire.

Et n’oublions pas nos frères et sœurs qui souffrent de la guerre, en Ukraine, en Palestine, en Israël et dans d’autres zones de conflit. Que l’approche de Noël renforce l’engagement à ouvrir des chemins de paix. Je continue de recevoir des nouvelles très graves et douloureuses de Gaza. Des civils non armés sont victimes de bombardements et de tirs.

Et cela s’est même produit à l’intérieur de l’ensemble paroissial de la Sainte Famille, où ne se trouvent pas de terroristes, mais des familles, des enfants, des malades et des handicapés, des religieuses. Une mère et sa fille, Mme Nahida Khalil Anton et sa fille Samar Kamal Anton, ont été tuées et d’autres personnes blessées par des tireurs d’élite alors qu’elles allaient aux toilettes.

La maison des Sœurs de Mère Teresa a été endommagée et leur générateur a été touché. Quelqu’un dit : « C’est le terrorisme, c’est la guerre ». Oui, c’est la guerre, c’est le terrorisme. C’est pourquoi l’Écriture déclare que « Dieu fait cesser les guerres… Il brise les arcs et brise les lances » (voir Ps 46, 9). Prions le Seigneur pour la paix.

Je vous salue tous, familles, groupes paroissiaux et associations, venus de Rome, d’Italie et de nombreuses parties du monde. Je salue en particulier les pèlerins des États-Unis d’Amérique et de Pologne ; les fidèles de Mormanno, Acilia et Viterbe.

Et maintenant je vous salue, chers enfants et jeunes des oratoires et des écoles de Rome, qui avez apporté pour la bénédiction les figurines de l’Enfant Jésus. Je les bénis [fait le geste]. Et en bénissant vos « petits enfants », je vous demande de prier devant la crèche pour les enfants qui vivront un Noël difficile, dans les lieux de guerre, dans des camps de réfugiés, dans des situations de grande pauvreté.

Merci pour cela et joyeux Noël à vous et à vos familles ! Une salve d’applaudissements pour les enfants !

Je vous souhaite à tous un bon dimanche. S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et à bientôt !


Copyright © Dicastero per la Comunicazione – Libreria Editrice Vaticana

Texte traduit et présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

GRANDE NEUVAINE DE NOËL 2 O Sagesse de la bouche du Très-Haut

O Sagesse de la bouche du Très-Haut

O Sagesse de la bouche du Très-Haut
O Sagesse de la bouche du Très-Haut

Ô Sagesse de la bouche du Très-Haut,
Toi qui régis l’univers avec force et douceur,
enseigne-
nous le chemin de vérité,
viens, Seigneur, viens nous sauver.
(Siracide 24, 3)

diapo

*

Tu choisis Bethléem pour y naître,
parce que Bethléem signifie
la MAISON DU PAIN.
Tu nous montres par là
que tu veux être notre PAIN,
notre nourriture, notre aliment de vie.
Ô Sagesse du Père, Pain vivant descendu du ciel, viens bientôt en nous, afin que nous soyons illuminés de ta lumière ; donne-nous cette prudence qui conduit au salut.

17 décembre :  Méditation du Jour – La compréhension 

La compréhension est un élément distinctif de tout véritable amour. Nous pouvons dire que l’incarnation d’un Dieu, qui se fait homme, permet de comprendre cette grande valeur appelée compréhension.

C’est un Dieu qui se met à notre place, qui supprime les distances et partage nos soucis et nos joies. C’est grâce à cet amour compréhensif d’un Dieu Père que nous sommes enfants de Dieu et frères les uns des autres. Dieu nous montre la grandeur de son amour et nous appelle à vivre comme ses enfants, comme l’affirme Saint Jean ; nous pouvons le lire dans sa première lettre (3, 1-10) :

Frères, voyez de quel amour le Père nous a gratifiés pour que nous soyons appelés enfants de Dieu! Et nous le sommes. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : parce qu’il ne l’a pas connu, lui.
Bien-aimés, Voyez comme il est grand, l’amour dont le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu et nous le sommes.Voilà pourquoi le monde ne peut pas nous connaître : puisqu’il n’a pas découvert Dieu.
Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu,mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement. Nous le savons : lorsque le Fils de Dieu paraîtra,nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu’il est.
Et tout homme qui fonde sur lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur.
Tout homme qui commet le péché lutte contre Dieu ;car le péché, c’est la lutte contre Dieu.
Or, vous savez que lui, Jésus,est apparu pour enlever les péchés,et qu’il n’y a pas de péché en lui.
Quand un homme demeure en lui, il ne pèche pas ;quand il pèche, c’est qu’il ne l’a pas vu et ne le connaît pas.
Mes petits enfants, ne vous laissez égarer par personne : celui qui vit selon la justice est juste comme lui, Jésus, est juste ; celui qui commet le péché appartient au diable,car, depuis le commencement, le diable est pécheur. C’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu est apparu.
L’homme qui est né de Dieu ne commet pas le péché, car ce qui a été semé par Dieu demeure en lui : il ne peut donc pas pécher, puisqu’il est né de Dieu.
Voici comment on distingue les enfants de Dieu et les enfants du diable : celui qui ne vit pas selon la justice n’appartient pas à Dieu,et pas davantage celui qui n’aime pas son frère.”

Si vraiment nous agissons comme enfants de Dieu, nous n’imitons pas Caïn mais “nous donnons notre vie pour nos frères” (1 Jean 3:12-14). Avec un amour compréhensif nous sommes capables de voir les raisons des autres et d’être tolérants pour leurs défauts. Si Noël nous rend compréhensifs, c’est un excellent Noël. Un joyeux Noël, c’est apprendre à nous mettre à la place des autres.

Prières au Seigneur, pour la famille, à la Vierge Marie et à saint Joseph

On peut méditer le deuxième n° de la LETTRE du Pape François sur le Merveilleux signe de la Crèche.

Prière à l’Enfant Dieu

Seigneur, Noël est le rappel de ta naissance parmi nous, c’est la présence de ton amour en notre famille et en notre société. Noël est la confirmation que le Dieu du ciel et de la terre est notre Père, que Toi, Divin Enfant, tu es notre frère.

Que cette réunion autour de ta crèche augmente notre foi en ta bonté, nous engage à vivre véritablement comme frères et sœurs, nous donne le courage de chasser la haine et de semer la justice et la paix. Ô Divin Enfant, fais-nous comprendre que là où il y a l’amour et la justice, Tu es là, et là aussi c’est Noël. Amen.

Cantique à l’Enfant-Jésus

Jésus,
Enfant-Dieu que j’adore,
Viens en nos cœurs ! Viens, ne tarde plus !
Ô suprême sagesse du Dieu souverain
qui t’es abaissé au rang d’un enfant,
Ô Divin Enfant, viens nous enseigner
la prudence qui rend véritablement sage

Avant le MAGNIFICAT aux Vêpres du 17 au 23, voici les  grandes Antiennes en O de l’Avent, présentées par les Moniales Bénédictines de l’Abbaye Sainte Marie des 2 Montagnes – Canada, sur You Tube.

Textes présentés par l’Association de la Médaille Miraculeuse