Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

MOIS DU ROSAIRE – jour 16 – La dévotion du Rosaire enrichie de l’indulgence et de précieux privilèges

MOIS DU ROSAIRE – jour 16 – La dévotion du Rosaire enrichie de l’indulgence et de précieux privilèges

Si l’excellence d’une dévotion doit être appréciée d’après les faveurs que l’Église lui a prodiguées, pour la propager et en encourager la pratique, il faut avouer que la dévotion du Rosaire doit être d’un grand prix à ses yeux, puisqu’elle a été enrichie de l »indulgence et de si précieux privilèges, qu’elle ne le cède en ce point à aucune autre dévotion.

Rosace - Rosaire
Rosace – Rosaire

Ces faveurs ont été si extraordinaire, que ceux qui ne connaissent ni l’esprit de l’Église, ni le but ou le motif de l’indulgence, en ont pris occasion de taxer les papes de prodigalité.

Les fidèles éclairés n’en jugent pas de même: ils savent que l’Église a étendu ou augmenté l’ indulgence du Rosaire, selon les lieux et les circonstances, selon les besoins et les différents genres de bonnes œuvres, mais surtout pour propager l’instruction et la connaissance des mystères chrétiens, accroître la piété dans le cœur des fidèles, et maintenir la pureté des mœurs.

Voici d’abord l’Indulgence du Rosaire commune à tous les fidèles qui le récitent en méditant les 20 Mystères du Rosaire; en outre, la méditation des Mystères est essentielle pour l’indulgence; le pape Benoît XIII n’en dispense que les personnes qui, par défaut d’intelligence seraient tout à fait incapables de faire cette méditation; pour celles-là, il suffit qu’elles récitent le rosaire avec dévotion.

Soit qu’on récite le rosaire entier, c’est-à-dire 20 dizaines, soit qu’on n’en récite que le quart, c’est-à-dire 5 dizaines. Il est accordé l’indulgence plénière à tous les fidèles qui réciteront chaque jour le chapelet, le jour de l’année à leur choix, où s’étant confessés et ayant communié, ils prieront pour les besoins de l’Église.

L’indulgence accordée aux consœurs ou confrères du Rosaire est perpétuelle et applicable aux morts.

Pour les fêtes de la sainte Vierge, l’indulgence plénière leur est accordée, s’étant confessés ou résolus de se confesser au temps prescrit par l’Église, y joignant la communion et des prières d’usage, à savoir: pour la Purification,  l’Annonciation,  la Visitation,  l’Assomption, la Nativité, la Conception et la Présentation; et aussi pour la fête du rosaire, 7 octobre, aux grandes fêtes, Noël, Pâques, la Pentecôte, l’Assomption et la Toussaint.

Enfin, Benoît XIII a accordé au Rosaire le même privilège spécial que Clément XI avait accordé aux Chapelets de Sainte Brigide, c’est-à-dire l’indulgence plénière au jour de l’année, à leur choix, à tous les fidèles qui réciteront, tous les jours de l’année, au moins la 4e partie du rosaire (de nos jours), c’est-à-dire 5 dizaines et qui, s’étant confessés, communieront le même jour.

De plus, il a accordé au Rosaire le privilège accordé aux Chapelets de sainte Brigide, soit qu’on le récite en entier soit seulement en partie, c’est-à-dire 6 dizaines.

Résolution

Après avoir vu l’indulgence accordée au Rosaire, ne devons-nous pas prendre la résolution d’aimer et de pratiquer de plus en plus cette dévotion, mais surtout d’y mettre toute l’attention, toute la ferveur nécessaires pour que cette indulgence nous soit appliquée. Il suffit que nous ayons l’intention de l’obtenir en récitant le rosaire avec la méditation des mystères.

Prière

O Dieu de bonté, qui as donné à ton Église le pouvoir de remettre les peines dues au péché, nous te rendons d’humbles actions de grâces pour ce bienfait, et en particulier pour l’indulgence accordée à la récitation du Rosaire et aux confréries ou équipes formées en l’honneur de Notre-Dame du Rosaire.

Puissions-nous en profiter, afin qu’au sortir de ce monde tu nous accordes ton pardon. Nous te demandons cette grâce au Nom de Jésus, le Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il.

D’après le manuel de Liège 1847

SON RÈGNE N’AURA PAS DE FIN

En même temps l’Archange annonçait que « son règne n’aurait pas de fin ».

Par les paroles du salut angélique à Marie commen­cent à se révéler « tous les mystères » en lesquels s’accomplira la rédemption du monde: mystères joyeux, douloureux et glorieux comme il advient avec le Rosaire.

Marie, qui « se demandait ce que signifiait cette salutation » semble « entrer » dans tous ces mystè­res et nous y introduire nous aussi.

Elle « nous introduit » dans les mystères du Christ, et en même temps dans nos propres mystères. Son acte de méditation au moment de l’annonciation « ouvre la voie à nos méditations » durant la récita­tion du Rosaire et grâce à celui-ci.
Saint Jean-Paul II – Osservatore Romano du 11-10-1983

le temps consacré à Dieu allège les cœurs et sauve du mal

le temps consacré à Dieu allège les cœurs et sauve du mal

Dans sa catéchèse délivrée place Saint-Pierre dimanche 15 octobre, le Pape a détaillé la relation de paternité et de filiation que Dieu «propose, et jamais n’impose», s’appuyant sur l’Évangile du jour selon Matthieu (Mt 22, 1-14), centré sur la parabole du roi préparant les noces pour son fils. «Dieu est très respectueux de la liberté.»

LE PAPE FRANÇOIS

ANGÉLUS

Place Saint-Pierre
dimanche 15 octobre 2023

________________________________________

Chers frères et sœurs, bonjour !

L’Évangile d’aujourd’hui nous parle d’un roi qui prépare un banquet de noces pour son fils (voir Mt 22, 1-14). C’est un homme puissant, mais c’est avant tout un père généreux, qui vous invite à partager sa joie. Il révèle notamment la bonté de son cœur dans le fait qu’il ne force personne, mais invite tout le monde, même si cette façon de faire l’expose à la possibilité d’un rejet.

Notons : préparez un banquet, offrant une occasion gratuite de se retrouver et de faire la fête. C’est ce que Dieu nous prépare : un banquet, pour être en communion avec Lui et les uns avec les autres. Et nous sommes donc tous les invités de Dieu, mais un banquet de noces demande du temps et de l’implication de notre part, il faut un « oui » : pour y aller, y aller à l’invitation du Seigneur, Il invite mais nous laisse libres.

C’est le type de relation que nous propose le Père : il nous appelle à être avec Lui, nous laissant la possibilité d’accepter ou de ne pas accepter. Il ne nous propose pas une relation de sujétion, mais de paternité et de filiation, qui est nécessairement conditionnée par notre libre assentiment.

Dieu est très respectueux de la liberté, très respectueux. Saint Augustin utilise à ce propos une très belle expression en disant : « Dieu, qui vous a créé sans vous, ne peut vous sauver sans vous » (Sermo CLXIX, 13). Et certainement pas parce qu’il n’en a pas la capacité – il est tout-puissant ! – mais parce que, étant amour, il respecte pleinement notre liberté. Dieu se propose, il ne s’impose jamais.

Nous revenons ainsi à la parabole : le roi – dit le texte – « envoya ses serviteurs appeler les invités aux noces, mais ils ne voulurent pas venir » (v. 3). Voilà le drame de l’histoire : le « non » à Dieu. Mais pourquoi les hommes refusent-ils son invitation ? Était-ce peut-être une invitation désagréable ? Non, et pourtant – dit l’Évangile – « ils ne s’en souciaient pas et allaient les uns dans leurs champs, les autres à leurs affaires » (v. 5).

Ils s’en moquent, parce qu’ils pensent à leurs propres affaires. Et ce roi qui est père, Dieu, que fait-il ? Il n’abandonne pas, il continue d’inviter, voire élargit l’invitation jusqu’à trouver quelqu’un qui l’accepte, parmi les pauvres. Parmi eux, qui savent qu’ils n’ont pas grand-chose d’autre, beaucoup viennent, au point de remplir la salle (voir vv. 8-10).

*

Frères et sœurs, combien de fois ne prêtons-nous pas attention à l’invitation de Dieu parce que nous sommes occupés à penser à nos propres affaires ! Nous avons souvent du mal à avoir notre propre temps libre, mais aujourd’hui Jésus nous invite à trouver le temps qui libère : le temps à consacrer à Dieu, qui allège notre cœur et guérit notre cœur, qui augmente la paix, la confiance et la joie en nous, ce qu’il nous sauve du mal, de la solitude et de la perte de sens.

Cela vaut la peine, car c’est agréable d’être avec le Seigneur, de lui faire de la place. Où? Dans la messe, dans l’écoute de la Parole, dans la prière et aussi dans la charité, car en aidant ceux qui sont faibles ou pauvres, en compagnie de ceux qui sont seuls, en écoutant ceux qui demandent de l’attention, en consolant ceux qui souffrent, vous êtes avec le Seigneur, qui est présent en celui qui est dans le besoin.

Beaucoup, cependant, pensent que ces choses sont une « perte de temps », et c’est pourquoi ils s’enferment dans leur monde privé ; et c’est triste. Et cela génère de la tristesse. Combien de cœurs tristes ! Pour cette raison, parce qu’ils sont fermés.

Demandons-nous alors : comment puis-je répondre aux invitations de Dieu ? Quelle place est-ce que je lui laisse dans mes journées ? La qualité de ma vie dépend-elle de mon travail et de mon temps libre ou de mon amour pour le Seigneur et pour mes frères, en particulier ceux qui en ont le plus besoin ?

Que Marie, qui par un « oui » a fait place à Dieu, nous aide à ne pas être sourds à ses invitations.

_____________________________________________________

Après l’Angélus

Chers frères et sœurs !

Je continue de suivre avec une grande douleur ce qui se passe en Israël et en Palestine. Je pense aux nombreux…, notamment aux plus petits et aux personnes âgées. Je renouvelle l’appel à la libération des otages et je demande vivement que les enfants, les malades, les personnes âgées, les femmes et tous les civils ne soient pas victimes du conflit.

Le droit humanitaire doit être respecté, notamment à Gaza, où il est urgent et nécessaire de garantir des couloirs humanitaires et d’aider l’ensemble de la population. Frères et sœurs, beaucoup sont déjà morts. S’il vous plaît, plus aucun sang innocent ne sera versé, ni en Terre Sainte, ni en Ukraine, ni ailleurs ! Assez! Les guerres sont toujours une défaite, toujours !

La prière est la force douce et sainte pour s’opposer à la force diabolique de la haine, du terrorisme et de la guerre. J’invite tous les croyants à rejoindre l’Église en Terre Sainte et à consacrer le mardi 17 octobre prochain à la prière et au jeûne. Et maintenant prions Notre-Dame [Je vous salue Marie].

Mon inquiétude face à la crise au Haut-Karabakh n’a pas diminué. Outre la situation humanitaire des personnes déplacées, qui est grave, je voudrais également lancer un appel particulier en faveur de la protection des monastères et des lieux de culte de la région.

J’espère qu’à partir des autorités et de tous les habitants, ils pourront être respectés et protégés dans le cadre de la culture locale, expression de foi et signe d’une fraternité qui nous permet de vivre ensemble dans la différence

Aujourd’hui est publiée une Exhortation apostolique sur sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, intitulée « C’est la confiance » : en effet, comme l’a témoigné cette grande sainte et Docteur de l’Église, la confiance dans l’amour miséricordieux de Dieu est le chemin qui nous amène au cœur du Seigneur et de son Évangile.

J’exprime ma proximité avec la communauté juive de Rome, qui commémore demain le quatre-vingtième anniversaire de la rafle nazie.

Je vous salue tous, Romains et pèlerins d’Italie et de nombreuses fêtes du monde.

Je salue les plus de 400 jeunes missionnaires de Nuovi Orizzonti et d’autres associations et communautés, qui depuis hier jusqu’à dimanche prochain sont engagés dans la « Mission de rue » ici à Rome, en se rendant dans les lieux de rassemblement des jeunes , donner les écoles, donner les hôpitaux, donner les prisons et donner aux rues pour annonceur la joie de l’Évangile Ils sont bons!

Nous les soutenons par la prière dans leur engagement à écouter le cri de nombreux jeunes et de nombreuses personnes en manque d’amour. Je regarde les drapeaux de l’Ukraine, n’oublions pas l’Ukraine tourmentée.

Je souhaite à tous un bon dimanche. Et s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et à bientôt !


Copyright © Dicastero per la Comunicazione – Libreria Editrice Vaticana

Traduit et présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Avec Marie, Reine des Missions

Avec Marie, Reine des Missions

Reine des Missions - Chapelle rue du Bac Paris

Du dimanche 15 au dimanche 22 octobre se déroule la Semaine Missionnaire Mondiale. Le thème retenu est « Cœurs brûlants, tous en chemin» (Actes 1, 8).

PRIÈRE POUR LA SEMAINE MISSIONNAIRE MONDIALE
Ô Seigneur Jésus,
Comme les disciples d’Emmaüs,
Nous sommes tentés par le découragement.
Viens nous rejoindre et marcher avec nous.
Sèche nos larmes, réchauffe nos cœurs,
Relève ceux qui sont affligés, guéris les blessés,
Soulage les malades, réconforte les foyers.
Donne-nous la grâce d’une plus grande foi en ton Eucharistie,
Que nous puissions sentir ton amour immense, ardent,
Par toute la terre, proclamer ta Bonne Nouvelle : « Jésus est ressuscité I II est vivant !
Et que nos cœurs devenus brûlants nous poussent sur les chemins,
Nous l’avons vu et nous vous l’annonçons ! » Amen

Savez-vous que Pie XI a choisi il y a 88 ans en 1935 la Vierge au Globe de la Chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse (140 rue du Bac) comme « Reine des Missions«  ?

En cette Semaine Missionnaire Mondiale, comme associés de la Médaille Miraculeuse,  il est bon de nous tourner vers la Sainte Mère pour qu’elle nous accompagne sur le chemin de la Mission demandée par son Fils Jésus en nous aidant, par exemple, de la belle page qui suit :

Allons logiquement, à travers les étapes de l’Incarnation et de la Rédemption, à MARIE notre Mère, et, comme conséquence, à notre vie avec Elle, par Elle, en Elle, jusqu’aux sommets de l’union mystique.

Exposer de telles vérités, c’est louer MARIE de la louange la plus excellente, celle de l’Église, chantant à la gloire de sa Reine, l’hymne incomparable de sa théologie mariale.

C’est pourquoi je veux, à mon tour, me faire l’écho de ce que chante l’Église, dans ces communautés grecques d’Orient, qui ont évolué et se sont enrichies dans l’Unité catholique. Vous y toucherez du doigt, combien la doctrine de la Médiation, particulièrement chère aux fidèles d’Occident, est un bien commun de la grande famille catholique.

Très significatives, par exemple, ces laudes de l’hymne Acathyste, où apparaît, fortement marqué sous les expressions poétiques, le double balancement, si l’on peut dire, de la Médiation :

« Salut, ô bienveillance de Dieu envers les hommes; salut, ô présence des hommes près de Dieu !
« Salut, ô échelle céleste par laquelle Dieu est descendu; salut, ô pont qui porte ceux de la terre vers les rives du Ciel ! »

Et quelle assurance, quelle foi en la puissance d’intercession de MARIE, manifeste cette strophe de l’Official marial byzantin :

« Reine, et Mère du Sauveur, reçois les prières de ceux qui te sollicitent, si indignes qu’ils soient, pour que tu interviennes auprès de Celui qui est né de Toi : ô Reine du monde, sois-en la Médiatrice…
« O Très-Glorieuse, toujours Vierge, ô bénie Mère de Dieu, introduis ma prière auprès de ton Fils et notre Dieu, et DEMANDE-LUI QU’IL SAUVE, PAR TOI, NOS ÂMES. »

Mais entendez, dans le Kontakion pour Noël, de Romanos, la Vierge-Mère Elle-même, rappeler à son Fils le rôle qu’il lui a départi pour le salut de tous :

« Je ne suis pas simplement ta Mère, ô Fils compatissant, ni ne T’allaite seulement, Toi le dispensateur du lait : mais, POUR TOUTE CRÉATURE, je suis CELLE QUI T’IMPLORE; Tu as voulu que je fusse DE MA RACE TOUT ENTIÈRE LA PAROLE ET LA GLOIRE. »

« Car c’est A MOI QUE REVIENT D’ÊTRE POUR TOUT TON UNIVERS, UN REMPART ET UN SOUTIEN; c’est à moi que vont les yeux de ceux qui furent chassés de ton Paradis, jadis, accorde-leur, qu’un jour vienne, où ils apprendront à connaître ceci : que PAR MOI TU ES NÉ, petit enfant nouveau. Dieu avant les siècles. Sauve le monde, ô Sauveur ! C’est pour cela que tu viens parmi nous. Étends sur toutes choses, ton règne. »

+ Mgr Raymondos, évêque titulaire de Cariopolis