Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

La joie de l’Évangile

La joie de l’Évangile

Gaudete réjouissez-vous
Gaudete réjouissez-vous

« Soyez toujours dans la joie, priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance. » C’est cet appel à la joie que nous retrouvons dans chacune des lectures de ce dimanche. Parce que le Seigneur est proche. »

« Comme une mère, l’Église nous encourage à poursuivre avec confiance l’itinéraire spirituel qui nous mènera à Noël. Le Message chrétien s’appelle évangile, c’est-à-dire bonne nouvelle, une annonce de joie pour le peuple tout entier ; l’Église n’est pas un refuge pour personnes tristes, l’Église est la maison de la joie! »

« Mais cette joie de l’Évangile n’est pas une joie comme les autres. Elle trouve son fondement dans le fait de se savoir écoutés et aimés de Dieu. Comme nous le rappelle aujourd’hui le prophète Isaïe, Dieu est celui qui vient nous sauver, et apporte son secours tout spécialement aux personnes perdues. »

« Sa venue parmi nous nous fortifie, nous donne courage, fait exulter et fleurir le désert et la steppe, c’est-à-dire notre vie quand elle devient aride, sans l’eau de la Parole de Dieu et de son Esprit d’amour. Même si nos limites et nos égarements sont grands, il ne nous est pas permis d’être mous et vacillants face aux difficultés et nos faiblesses. »

« Au contraire, nous sommes invités à renforcer nos mains, à solidifier nos genoux, à avoir du courage et à ne pas craindre, parce que notre Dieu montre toujours la grandeur de sa miséricorde. Avec son aide nous pouvons toujours recommencer tout dès le début, rouvrir les yeux, vaincre la tristesse et les larmes en entonnant un chant nouveau. »

« Et cette joie véritable reste alors aussi dans les épreuves, dans les souffrances, parce qu’elle n’est pas superficielle, mais descend en profondeur dans la personnes qui se confie à Dieu et à confiance en Lui. »

« La joie chrétienne, comme l’espérance, a encore ajouté le Pape, trouve son fondement dans la fidélité de Dieu, dans la certitude qu’Il maintient toujours ses promesses. Le prophète Isaïe exhorte ceux qui se sont égarés et ont des difficultés à croire à la fidélité du Seigneur, parce que son salut ne tardera pas à faire irruption dans leur vie. »

« Ceux qui ont rencontré Jésus le long du chemin, font l’expérience dans leur cœur d’une sérénité et d’une joie dont rien ni personne ne pourra les priver. Notre joie c’est le Christ, son amour fidèle est inépuisable ! C’est pourquoi, lorsqu’un chrétien devient triste, cela signifie qu’il s’est éloigné de Jésus. Mais alors il ne faut pas le laisser seul ! Nous devons prier pour lui, et lui faire sentir la chaleur de la communauté.»

« Que la Vierge Marie nous aide à presser le pas vers Bethléem, pour rencontrer l’Enfant qui est né pour nous, pour le salut et la joie de tous les hommes. L’Ange lui a dit : « Réjouis-toi, pleine de grâce : le Seigneur est avec toi » (Luc 1,28). »

« Qu’elle obtienne pour nous de vivre la joie de l’Évangile en famille, au travail, en paroisse, et partout. Une joie intime, merveilleuse et tendre. Celle qu’éprouve une mère lorsqu’elle regarde son enfant à peine né, et comprend que c’est un don de Dieu, un miracle que nous ne pouvons que remercier ! »

Extraits de l’homélie du Pape François 3ème dimanche de l’Avent 2013

BIENVENUE VIERGE MARIE DE GUADALUPE

BIENVENUE VIERGE MARIE DE GUADALUPE

SAINTE MESSE

HOMÉLIE DU SAINT-PÈRE FRANÇOIS

Basilique Saint-Pierre
Jeudi 12 décembre 2024

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Guadalupe-face-originale-de-Notre-Dame.jpg
Guadalupe face originale de Notre-Dame

En regardant l’image de Marie, Marie de Guadalupe, enceinte, annonçant la naissance du Sauveur, enceinte comme une mère.

Avec quelle tendresse dit-elle à l’Indien : «N’aie pas peur, je ne suis pas là, ta Mère ? (Nican Mapohua, 118-119). La maternité de Marie est révélée.

Et sur ce mystère de Guadalupe, que malheureusement de nombreuses idéologies ont voulu dévier pour obtenir un avantage idéologique, sur ce mystère de Guadalupe trois choses me viennent à l’esprit, des choses simples, mais qui font le message : la tilma (manteau), la Mère et la rose. Des choses très simples.

La maternité de Marie reste imprimée sur cette tilma, sur ce simple manteau. La maternité de Marie est illustrée par la beauté des roses que l’Indien trouve et apporte ; et la maternité de Marie opère le miracle d’apporter la foi aux cœurs quelque peu incrédules des prélats.

La tilma, la rose, l’indienne. Tout ce qu’on peut dire au-delà de cela sur le mystère guadalupéen est un mensonge, c’est vouloir l’utiliser pour des idéologies. Le mystère guadeloupéen est de la vénérer et d’entendre à nos oreilles :  » Ne suis-je pas là, ta Mère ? « .

Et écouter cela dans les moments de la vie : dans les différents moments difficiles de la vie, dans les moments heureux de la vie, dans les moments quotidiens de la vie. « N’aie pas peur, je ne suis pas là, ta Mère ? C’est tout le message guadeloupéen. Le reste, ce sont des idéologies.

Nous repartons avec l’image de la Dame imprimée dans la tilma de l’Indien, et écoutant, comme dans un chant, qui d’une voix répétitive nous dit : « N’aie pas peur, je ne suis pas là, ta Mère ? ». Qu’il en soit ainsi.

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Extrait de l’Osservatore Romano, Édition Quotidienne, Année CLXIV n. 283,  vendredi 13 décembre 2024, p. 7. »

Sainte Catherine Labouré à la Cathédrale de Paris

Sainte Catherine Labouré à la Cathédrale de Paris

« Réjouissons-nous avec la famille Vincentienne, car pour la réouverture de Notre Dame de Paris avait été demandé une statue Saint Vincent de Paul pour accompagner le retour de la statue de la Vierge à la Cathédrale.

Et ce dimanche matin (8 décembre), la pierre des saints pour la consécration de l’autel présente 4 saints :
Marie Eugénie Milleret, Madeleine Sophie Barat, Catherine Labouré, Charles de Foucauld et Vladimir Ghika… Catherine Labouré, une de nos sœurs bien-aimées.

Rendons grâce à Dieu pour cette joie qu’il nous offre. »
Père Bernard Massarini, cm