Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

LE ROSAIRE

La fête de Notre-Dame du Rosaire est célébrée le 7 octobre. Cette fête a été instituée par le Pape Pie V en 1573, pour remercier Marie de la victoire de Lépante (1571). Durant le mois d’octobre, on prie particulièrement la Vierge, c’est le mois du Rosaire.

chapelet expliqué
chapelet expliqué

« Que la récitation du rosaire nous permette de fixer notre regard et notre cœur en Jésus, comme le faisait sa Mère, modèle inégalable de la contemplation du Fils. En méditant les mystères joyeux, lumineux, douloureux et glorieux, tandis que nous récitons les ‘Ave Maria’, nous contemplons le mystère de Jésus tout entier, de l’Incarnation jusqu’à la Croix et à la gloire de la Résurrection ; nous contemplons l’intime participation de Marie à ce mystère et notre vie en Christ aujourd’hui, qui apparaît tellement entremêlée de moments de joie et de souffrance, d’ombre et de lumière, d’anxiété et d’espérance. La grâce envahit notre cœur en suscitant le désir d’un changement de vie incisif et évangélique, afin de pouvoir dire avec saint Paul : « Pour moi, vivre c’est le Christ » (Ph 1, 21), dans une communion de vie et de destin avec le Christ. » (Benoît XVI Esplanade du sanctuaire de Fátima, 12 mai 2010 )

« Le Rosaire est ma prière préférée. C’est une prière merveilleuse. Merveilleuse de simplicité et de profondeur. Dans cette prière nous répétons de multiples fois les paroles de l’Archange et Élisabeth à la Vierge Marie. Toute l’Église s’associe à ces paroles. Cette prière si simple et si riche, de tout cœur, je vous exhorte à la réciter. » (Jean-Paul II, Angélus du 29-10-1997)

A travers les cycles de méditation du Rosaire, le divin Consolateur veut nous introduire dans la connaissance du Christ qui jaillit de la source limpide du texte évangélique. Pour sa part, l’Église du troisième millénaire se propose d’offrir aux chrétiens la capacité de « pénétrer – selon les paroles de saint Paul – le mystère de Dieu, dans lequel se trouvent, cachés, tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » (Col 2, 2-3). Marie, la Très Sainte Vierge pure et sans tache, est pour nous une école de foi destinée à nous guider et à nous donner de la force sur le sentier qui conduit à la rencontre du Créateur du Ciel et de la Terre. (Benoit XVI, sanctuaire d’Aparecida 12 mai 2007)

« Chers frères et sœurs, pour vivre d’une façon vraiment chrétienne, il faut d’abord que vous soyez animés du dedans par l’Esprit de Dieu ; et je voudrais pour cela que vous vous tourniez davantage encore vers la Vierge Marie, votre Mère, la Mère de l’Église. Qui, mieux que Marie, a vécu une vie simple en la sanctifiant ? Qui, mieux que Marie, a accompagné Jésus dans toute sa vie, joyeuse, souffrante et glorieuse, est entrée dans l’intimité de ses sentiments filiaux pour le Père, fraternels pour les autres ? Qui, mieux que Marie, associée maintenant à la gloire de son Fils, peut intervenir en notre faveur ? Elle doit maintenant accompagner votre vie. Nous allons lui confier cette vie. L’Église nous propose pour cela une prière toute simple, le Rosaire, le chapelet, qui peut calmement s’échelonner au rythme de nos journées. Le Rosaire, lentement récité et médité, en famille, en communauté, personnellement, vous fera entrer peu à peu dans les sentiments du Christ et de sa Mère, en évoquant tous les événements qui sont la clef de notre salut. Au gré des Ave Maria, vous contemplerez le mystère de l’Incarnation du Christ, la Rédemption du Christ, et aussi le but vers lequel nous tendons, dans la lumière et le repos de Dieu. Avec Marie, vous ouvrirez votre âme à l’Esprit Saint, pour qu’Il inspire toutes les grandes tâches qui vous attendent. Que Marie soit votre guide et votre soutien. » (Jean-Paul II, 6 mai 1980)

Le chapelet est un « petit chapeau », au sens de couronne. Au Moyen Age, on couronnait de roses les statues de la Vierge, chaque rose symbolisant une prière. D’où l’idée de se servir d’un collier de grains pour prier la Vierge. L’usage était déjà en vigueur au 12e siècle.

Le chapelet comporte cinq séries de dix grains, chaque série étant suivie d’un grain séparé. La récitation du chapelet comporte en effet cinq dizaines d’Ave Maria (Je vous salue Marie), chaque dizaine étant introduite par un Pater (Notre Père) et suivie par un Gloria (Gloire au Père).

Un rosaire correspond à trois chapelets. Pendant la récitation des 150 « Je vous salue Marie », qui rappellent les 150 Psaumes, on médite sur la place de Marie dans le mystère du salut pour s’y associer. Le Pape Jean-Paul II, par sa Lettre Apostolique Rosarium Virginis Mariae, sur le Rosaire, le 18 octobre 2002, a ajouté 5 mystères lumineux au Rosaire pour méditer sur la vie publique de Jésus.

Comment dire le chapelet

Voir aussi la page Prières Mariales du site sur le Rosaire

 

Saint Joseph

Saint Joseph

Dans la Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, rue du Bac à Paris, tournons notre regard à gauche de l’autel principal. Que voyons-nous ? Saint Joseph, portant l »enfant Jésus dans ses bras. Nous célébrons le 19 mars la fête de Saint Joseph, et celle de notre pape Benoît XVI qui se prénomme aussi Joseph. Ce dernier nous demande de l’accompagner dans la prière, lors de son voyage en Afrique.

Saint Joseph - Chapelle ND de la Médaile Miraculeuse Paris1. — L’attitude fondamentale de la vie de Saint Joseph est toute de confiance et d’abandon en Dieu ; elle jaillit de sa foi. Saint Matthieu dit qu’il était « un homme juste » (1, 19) ; or la Sainte Écriture enseigne que « le juste vit de foi » (Romains 1, 17), et on peut bien affirmer qu’aucune créature — après la Sainte Vierge — n’a vécu de foi autant que Joseph. Ayant passé sa vie, en effet, dans la sphère du mystère de l’Incarnation, il a dû nécessairement traverser toutes ces obscurités qui enveloppèrent l’accom­plissement du grand mystère.

Joseph eut donc besoin d’une grande foi, continuellement nourrie de souffrance et impré­gnée d’angoisse. Les perplexités soulevées en lui par la maternité mystérieuse de Marie, la pauvreté extrême et les inquiétudes de Bethléem, les privations de la fuite en Égypte, firent gémir cet homme droit, au point qu’aux moments les plus graves, il eut besoin de l’intervention d’un Ange, pour le soutenir et l’introduire dans les profon­deurs du mystère divin qui se déroulait sous ses yeux. Et Joseph se laissa guider avec la docilité et la confiance totale d’un enfant. L’Évangile rapporte quatre faits qui en témoignent :

— 1° L’Ange met fin à ses angoisses en lui ordonnant de prendre chez lui Marie, sa très sainte Épouse, « car ce qui est né en elle est l’œuvre de l’Esprit Saint ». Joseph n’hésite pas un instant et fait « ce que lui avait commandé l’Ange du Seigneur » (Matthieu 1,20 et 24).

— 2° L’Ange l’avertit de « prendre l’Enfant et sa mère et de fuir en Égypte » (Matthieu 2, 13) : sans délai, au cœur de la nuit, le Saint se lève pour exécuter l’ordre. La fuite présentait objective­ment d’énormes difficultés : les très grandes incommodités et les dangers du voyage, la pauvreté extrême, l’exil en terre étrangère. Mais l’Ange a parlé et Joseph obéit.

— 3° Après la mort d’Hérode, l’Ange lui ordonne de retourner dans la terre d’Israël.

— 4° L’Ange l’avise de se retirer en Galilée (cf. Matthieu. 2, 19-23).

Nous avons ici quatre actes de foi et d’obéissance totale. Joseph n’hésite ni ne raisonne, il n’oppose aucune objec­tion parce qu’il se confie totalement en Dieu, qu’il croit pleinement en Lui, en sa parole, en sa divine Providence.

2. — Toute la vie de Saint Joseph se résume en une adhé­sion ininterrompue au plan divin, même si celui-ci comporte pour lui des situations fort mystérieuses et obscures.

Dans notre vie aussi, il y a toujours un peu de mystère, soit parce que Dieu aime travailler d’une manière cachée, secrète, soit parce que son action est toujours impénétrable à notre pauvre intelligence humaine. Il y faut donc ce regard de foi, cette confiance totale qui, en s’appuyant sur la bonté infinie de Dieu, nous convainc que toujours, et à travers toutes les circonstances, Il veut notre bien et dispose tout à cette fin. Seule cette confiance nous permettra, comme Saint Joseph, de dire toujours oui à quelque manifestation que ce soit de la volonté divine, un oui humble, prompt, confiant, malgré les obscurités, les difficultés, le mystère…

Dieu s’est servi des Anges pour manifester sa volonté à Joseph ; pour nous, Il se sert de ceux qui, comme les Anges, sont ses messagers, ses envoyés. Obéissons avec la simplicité de Joseph, assurés que Dieu peut se servir de n’importe quelle personne, de n’importe quelle circonstance, pour nous faire connaître et réaliser son divin vouloir, exactement comme Il s’est servi de l’édit de César pour conduire Joseph à Bethléem où devait naître Jésus. L’empe­reur romain avait bien d’autres intentions, mais Dieu s’est servi de cet acte politique pour effectuer le plan de l’Incar­nation. Il est toujours vrai que Dieu gouverne et dirige tout vers l’accomplissement de sa volonté.

Une autre caractéristique de la vie de Saint Joseph est de s’être consacré entièrement à la mission confiée par Dieu à ses soins : être le gardien et le soutien de Jésus et de sa Mère. Joseph ne vit pas pour lui-même, pour ses intérêts personnels, mais uniquement pour Dieu qu’il sert en Jésus et Marie. Saint Joseph est ainsi le vrai modèle des âmes intérieures, des âmes qui aspirent à vivre totalement pour et avec Dieu, dans l’accomplissement de la mission qu’elles ont reçue de Lui.

Prière
O Saint Joseph, nous recourons à vous dans notre tribulation et après avoir imploré le secours de votre Sainte Épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage. Par l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré  l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a conquis au prix de son sang, et de nous assister dans nos besoins.

Protégez, ô très sage gardien de la Divine famille, l’Église choisie de Jésus-Christ. Préservez-nous, ô Père très aimant, de toute souillure d’erreur et de corruption, soyez-nous favorable, ô très puissant libérateur. Du haut du ciel, protégez-nous dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant-Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la Sainte Église de Dieu, des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

C’est donc avec une pleine confiance que nous nous mettons sous votre protection. Couvrez chacun de nous de votre perpétuelle protection, enseignez-nous à vivre comme vous, de foi et d’abandon à Dieu, apprenez-nous à vivre uniquement pour Lui, en nous consacrant tout entier à son service, afin qu’à votre exemple et soutenus par votre secours, nous puissions vivre saintement, mourir et parvenir à la béatitude éternelle. Amen !

BONNE ANNEE ET PAIX AVEC MARIE

extrait de l'Adoration des Mages - Frère François - chapelle St Vincent de Paul ParisEN ce premier Jour de l’An, trois thèmes sont proposés à notre prière : les souhaits de bonne année, l’intention de la paix, la maternité divine de Marie.

Au matin de l’an nouveau, l’Église nous réveille en nous adressant la formule dont se servait le grand-prêtre de Jérusalem pour bénir l’assemblée du peuple : « Que le Seigneur te bénisse et te garde! Que le Seigneur fasse rayonner sur toi son regard et t’accorde sa grâce ». Pourrions-nous, entre enfants d’une même famille de Dieu qu’est l’Église, nous offrir de meilleurs vœux ?

La bénédiction exprime l’abondance, la profusion, les largesses de Dieu, les cadeaux du Père pour ses enfants. Elle est un souhait et un gage de l’assistance divine. Au cœur de ce souhait, il y a la paix qui est la somme de tous les biens.

Puissions-nous aujourd’hui envelopper nos vœux de la bénédiction divine en les accompagnant d’une prière de louange et d’intercession !

Que cette année soit bonne ! Qu’elle nous rende meilleurs !

Sainte Marie, Mère de Dieu, apprends-nous à dire des paroles bonnes et constructives.

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