Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

MOIS DU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS QUATORZIÈME JOUR

Troisième désir du Cœur de Jésus : LE SALUT DES ÂMES

 

le salut des âmes
le salut des âmes

CONSIDÉREZ que le Cœur de Jésus I brûle d’un immense désir de sauver nos âmes et de les rendre éternellement heureuses. Oui, sauver nos âmes, tel est l’objet de sa mission divine, la fin de son Incarnation ; c’est pour cela qu’il descend du Ciel, prend la forme d’un serviteur et choisit le nom de Sauveur. Dieu, dit saint Jean, n’a pas envoyé son Fils pour juger le monde, mais pour le sauver.

C’est en lui et par lui, ajoute saint Paul, que tout doit être restauré dans le ciel et sur la terre. Il n’y a de salut qu’en Jésus-Christ. — Sauver nos âmes, telle a été sa fonction, sa grande occupation durant trente-trois ans. Exemples, leçons, miracles, sacrements, souffrances, sa vie et sa mort, il a tout rapporté à notre salut.

Sauver nos âmes, c’est encore l’objet de son sacrifice : Jésus-Christ nous a aimés et il s’est livré pour nous, s’offrant à Dieu comme une hostie d’agréable odeur. Il achève sa vie au milieu des plus horribles tourments en déclarant qu’il a toujours soif du salut des hommes !

— Enfin, c’est pour nous sauver que Jésus nous donne son corps eucharistique, gage d’immortalité ; et son cœur divin, arche sainte où nous pouvons tous pénétrer et trouver protection et salut.

« Mon cœur, dit-il ; désire se manifester aux hommes, afin qu’ils s’enrichissent de ce précieux trésor que je leur découvre, et qui renferme des grâces sanctifiantes capables de les arracher à la perdition et de les sauver tous ». Oh ! que de mystères dans ce brûlant amour de Jésus pour nos âmes ! Quel immense désir de nous sauver tous ! Pourrons-nous jamais l’en remercier assez ?

Aidez le Cœur de Jésus à satisfaire cette soif ardente qui le dévore ! Les âmes se perdent par milliers, tandis que vous êtes enrichie avec profusion de toutes sortes de biens spirituels. Travaillez à les ramener à Dieu par vos prières, vos bonnes paroles, vos bons exemples. C’est ce qu’ont fait tous les Saints avec un zèle admirable.

Il fut manifesté à sainte Thérèse que ses prières avaient ramené plusieurs milliers d’indiens. Et l’histoire ecclésiastique nous montre, au quatrième siècle, un simple esclave convertissant toute la nation ibérienne. Un moyen bien facile de contribuer au salut des âmes c’est de s’associer à l’œuvre admirable de la Propagation de la Foi, qui arrache tant de victimes à l’enfer et leur ouvre le Ciel.

Aimons- la, cette œuvre si belle, propageons-la autour de nous, et nous sauverons nos frères.

De mon cœur, ô Jésus, fais un cœur d’apôtre ; Dévore-le du feu qui consuma le tien !

PRIÈRE

O Jésus, j’ai soif aussi du salut de mes frères. Que ne m’est-il donné de pouvoir les embrasser tous dans l’étreinte de ta charité, pour les unir à la mienne et t’en faire une seule oblation. Oh ! supplée à mon impuissance, Cœur divin ; fais-toi connaître et aimer de toutes les âmes pour lesquelles tu as versé ton sang et sacrifié ta vie. Ainsi soit-il.

+P. Martin BERLIOUX

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

MOIS DU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS TREIZIÈME JOUR

Deuxième désir du cœur de Jésus : L’HONNEUR DE SA MÈRE

 

Cœurs de Jésus et de Marie
Cœurs de Jésus et de Marie

Qui nous dira l’amour du Cœur de Jésus pour sa Mère ? En tant que Dieu, il l’a aimée comme la plus pure, la plus parfaite des créatures; il l’a préservée de tous péchés et ornée de toutes les grâces, de toutes les vertus.

En tant qu’homme, il l’a aimée comme sait aimer l’enfant le plus respectueux, le plus docile, le plus soumis, le plus affectueux. Quelles faveurs, quelle sainteté le Cœur du Fils ne dut-il pas communiquer au Cœur de la Mère, pendant les neuf mois qu’il reposa dans son sein virginal, et pendant les trente ans de vie intime qu’il passa avec elle à Nazareth !

Dans , le cours de sa vie publique, ce fut souvent à la prière de sa Mère que Jésus opérait ses miracles, comme à Cana de Galilée, au point que les femmes d’Israël s’écriaient : « Heureuse celle qui t’a nourri ! »

— Au ciel, il veut que sa mère soit la dispensatrice de ses trésors, le canal par lequel ses grâces descendent sur la terre. Il se plaît à exaucer les prières qu’on lui adresse et à confirmer par des prodiges la confiance que ses serviteurs lui témoignent.

Il veut que son Église ait pour elle le respect le plus profond, l’amour le plus tendre, la confiance la plus entière ; il aime à voir son nom toujours uni au sien, et lorsqu’un temple s’élève à sa gloire, il faut, pour qu’il lui plaise, que ses voûtes abritent l’humble autel de Marie. Enfin, il veut que partout où l’on adore le Fils, la Mère aussi soit honorée.

Si nous voulons plaire à Jésus, aimons, respectons Marie ; aimons-la comme des enfants bien nés aiment leur mère ; elle en a pour nous la tendresse, le dévouement. Son cœur, comme celui de son Fils, est un abîme d’amour et de miséricorde. Ne séparons donc jamais, dans notre dévotion, le cœur de Marie de celui de Jésus ; honorons-les, aimons-les tous deux de toute l’effusion de notre âme.

Ils furent toujours étroitement unis, ne les séparons pas dans notre affection. Adressons nos demandes à Dieu le Père par le Cœur de Jésus ; supplions Jésus par le cœur de Marie ! nous obtiendrons tout du Père par le Cœur du Fils, et tout du Fils par le Cœur de la Mère. Aimons à répéter cette touchante invocation :

Jésus doux et humble de cœur, aie pitié de nous ! Cœur immaculé de Marie, cœur semblable au Cœur de Jésus, priez pour nous !

PRIÈRE

O Cœur de Jésus, fais que je sois l’enfant chéri de la très sainte Vierge ! Inspire-moi pour elle la plus tendre, la plus filiale confiance. Donne-moi la grâce de l’invoquer sans cesse. Fais que son nom béni, uni au tien, soit toujours sur mes lèvres ; et qu’ainsi vivant ici-bas avec Jésus et Marie, j’aille un jour dans le Ciel, voir Jésus et Marie. Ainsi soit-il !

+P. Martin BERLIOUX

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

MOIS DU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS DOUZIÈME JOUR

Premier désir du Cœur de Jésus : LA GLOIRE DE SON PÈRE

 

Notre Père
Notre Père

Glorifier son Père en le faisant connaître, aimer et servir, voilà quel était l’objet de toutes les affections du Cœur de Jésus, le mobile de toutes ses actions, la fin de toutes ses souffrances.

Non seulement en entrant dans le monde, mais à chacun des mystères qu’il accomplissait, à chaque pas qu’il faisait dans sa carrière, il redisait continuellement : « Me voici ô mon Père, me voici ; que veux-tu que je fasse pour te glorifier ? J’ai gravé celle loi au fond de mon cœur, elle sera toujours ma règle. »

Il ne s’inquiétait ni de lui-même, ni de ses intérêts, ni de sa propre gloire, « Ma gloire n’est rien, dit-il, je ne me préoccupe que de la gloire de mon Père. » Quel zèle admirable ! Quelle pureté d’amour I En effet, le Cœur de Jésus supporte pour lui le mépris, les humiliations, les opprobres.

Il impose silence à ceux qui le louent et se dérobe à ceux qui le cherchent pour le faire roi, tandis qu’il va au-devant des bourreaux qui lui apportent des chaînes et une croix, au jour de sa Passion.

C’est qu’en acceptant les humiliations, la couronne d’épines et le gibet infâme, il glorifie son Père, et que la royauté sanglante du Calvaire, vers laquelle il marche ardemment, établira la gloire de Dieu dans tout l’univers. Alors, il pourra s’écrier au dernier jour : « Père, j’ai consommé l’œuvre que tu m’as donnée à faire ; ta gloire rayonne dans le monde entier. »

Considérez qu’il est impossible d’aimer Dieu et de ne pas s’intéresser à sa gloire. Des milliers d’apôtres, des missionnaires, des femmes héroïques, ont sacrifié leur pays, leurs familles, leurs biens, leur vie même pour faire connaître, aimer et servir Dieu par l’enfance, par la jeunesse, par tous les âges de la vie.

C’est que ces grandes âmes savaient aimer ; c’est qu’elles disaient tous les jours, avec un cœur saintement jaloux de l’honneur et de la gloire de Dieu : « O Père, qui es aux cieux, puisse ton nom être sanctifié, exalté et béni ! Puisse ton règne s’établir dans tous les cœurs et dominer toutes les affections ! Puisse ta volonté être partout respectée, être partout aimée sur la terre, comme elle l’est dans le Ciel!»

Examinons si ces sentiments sont les nôtres ; si nous n’avons pas préféré à la plus grande gloire de Dieu notre repos, nos intérêts ; si nous ressentons jusqu’au fond de l’âme les maux de l’Église, de manière à pouvoir dire comme le Psalmiste : « Les outrages qu’on te fait, ô mon Dieu, sont tombés sur moi. »

— Nous retiendrons pour bouquet spirituel, ce que les Actes des Apôtres disent de saint Paul : Il sentait bouillonner son cœur en voyant la ville d’Athènes livrée à l’idolâtrie.

PRIÈRE

Fais, Seigneur, que ta gloire soit aussi le but de toutes nos pensées, de toutes nos paroles, de toutes nos œuvres, et que nous prenions pour devise ce mot sublime : Tout à la plus grande gloire de Dieu. O Jésus, allume en nous ce zèle divin, afin qu’il nous consume, entièrement livrés aux ardeurs de la charité. Ainsi soit-il.

+P. Martin BERLIOUX

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse