Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

Avec Marie, Reine des Missions

Avec Marie, Reine des Missions

Reine des Missions - Chapelle rue du Bac Paris

Du dimanche 15 au dimanche 22 octobre se déroule la Semaine Missionnaire Mondiale. Le thème retenu est « Cœurs brûlants, tous en chemin» (Actes 1, 8).

PRIÈRE POUR LA SEMAINE MISSIONNAIRE MONDIALE
Ô Seigneur Jésus,
Comme les disciples d’Emmaüs,
Nous sommes tentés par le découragement.
Viens nous rejoindre et marcher avec nous.
Sèche nos larmes, réchauffe nos cœurs,
Relève ceux qui sont affligés, guéris les blessés,
Soulage les malades, réconforte les foyers.
Donne-nous la grâce d’une plus grande foi en ton Eucharistie,
Que nous puissions sentir ton amour immense, ardent,
Par toute la terre, proclamer ta Bonne Nouvelle : « Jésus est ressuscité I II est vivant !
Et que nos cœurs devenus brûlants nous poussent sur les chemins,
Nous l’avons vu et nous vous l’annonçons ! » Amen

Savez-vous que Pie XI a choisi il y a 88 ans en 1935 la Vierge au Globe de la Chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse (140 rue du Bac) comme « Reine des Missions«  ?

En cette Semaine Missionnaire Mondiale, comme associés de la Médaille Miraculeuse,  il est bon de nous tourner vers la Sainte Mère pour qu’elle nous accompagne sur le chemin de la Mission demandée par son Fils Jésus en nous aidant, par exemple, de la belle page qui suit :

Allons logiquement, à travers les étapes de l’Incarnation et de la Rédemption, à MARIE notre Mère, et, comme conséquence, à notre vie avec Elle, par Elle, en Elle, jusqu’aux sommets de l’union mystique.

Exposer de telles vérités, c’est louer MARIE de la louange la plus excellente, celle de l’Église, chantant à la gloire de sa Reine, l’hymne incomparable de sa théologie mariale.

C’est pourquoi je veux, à mon tour, me faire l’écho de ce que chante l’Église, dans ces communautés grecques d’Orient, qui ont évolué et se sont enrichies dans l’Unité catholique. Vous y toucherez du doigt, combien la doctrine de la Médiation, particulièrement chère aux fidèles d’Occident, est un bien commun de la grande famille catholique.

Très significatives, par exemple, ces laudes de l’hymne Acathyste, où apparaît, fortement marqué sous les expressions poétiques, le double balancement, si l’on peut dire, de la Médiation :

« Salut, ô bienveillance de Dieu envers les hommes; salut, ô présence des hommes près de Dieu !
« Salut, ô échelle céleste par laquelle Dieu est descendu; salut, ô pont qui porte ceux de la terre vers les rives du Ciel ! »

Et quelle assurance, quelle foi en la puissance d’intercession de MARIE, manifeste cette strophe de l’Official marial byzantin :

« Reine, et Mère du Sauveur, reçois les prières de ceux qui te sollicitent, si indignes qu’ils soient, pour que tu interviennes auprès de Celui qui est né de Toi : ô Reine du monde, sois-en la Médiatrice…
« O Très-Glorieuse, toujours Vierge, ô bénie Mère de Dieu, introduis ma prière auprès de ton Fils et notre Dieu, et DEMANDE-LUI QU’IL SAUVE, PAR TOI, NOS ÂMES. »

Mais entendez, dans le Kontakion pour Noël, de Romanos, la Vierge-Mère Elle-même, rappeler à son Fils le rôle qu’il lui a départi pour le salut de tous :

« Je ne suis pas simplement ta Mère, ô Fils compatissant, ni ne T’allaite seulement, Toi le dispensateur du lait : mais, POUR TOUTE CRÉATURE, je suis CELLE QUI T’IMPLORE; Tu as voulu que je fusse DE MA RACE TOUT ENTIÈRE LA PAROLE ET LA GLOIRE. »

« Car c’est A MOI QUE REVIENT D’ÊTRE POUR TOUT TON UNIVERS, UN REMPART ET UN SOUTIEN; c’est à moi que vont les yeux de ceux qui furent chassés de ton Paradis, jadis, accorde-leur, qu’un jour vienne, où ils apprendront à connaître ceci : que PAR MOI TU ES NÉ, petit enfant nouveau. Dieu avant les siècles. Sauve le monde, ô Sauveur ! C’est pour cela que tu viens parmi nous. Étends sur toutes choses, ton règne. »

+ Mgr Raymondos, évêque titulaire de Cariopolis

La vie de sainte Bakhita, parabole du pardon

La vie de sainte Bakhita, parabole du pardon

Le Pape François a poursuivi mercredi 11 octobre, place Saint-Pierre, son cycle de catéchèse sur «la passion pour l’évangélisation: le zèle apostolique du croyant», en revenant sur la vie exemplaire de sainte Joséphine Bakhita, témoin de la force transformatrice du pardon du Christ. Le Saint-Père a expliqué que sa vie était «une parabole existentielle du pardon», qui montre combien nous avons besoin de plus d’humanité en nous.

 

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 11 octobre 2023

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Catéchèse – La passion pour l’évangélisation : le zèle apostolique du croyant – 22. Sainte Joséphine Bakhita : témoin de la force transformatrice du pardon du Christ

Chers frères et sœurs, bonjour !

Dans la série de catéchèses sur le zèle apostolique, – nous sommes en train de réfléchir sur le zèle apostolique – aujourd’hui nous nous laissons inspirer par le témoignage de Sainte Joséphine Bakhita, une sainte soudanaise.

Malheureusement, depuis des mois, le Soudan est déchiré par un terrible conflit armé dont on parle peu aujourd’hui ; prions pour le peuple soudanais, afin qu’il vive en paix ! Mais la renommée de Sainte Bakhita a franchi toutes les frontières pour rejoindre tous ceux qui sont privés d’identité et de dignité.

Née au Darfour – le Darfour tourmenté ! – en 1869, elle est enlevée de sa famille à l’âge de sept ans et transformée en esclave. Ses ravisseurs l’appelèrent « Bakhita« , ce qui signifie « chanceuse ». Elle a connu huit maîtres – l’un la vendait à l’autre…

Les souffrances physiques et morales qu’elle a subies pendant son enfance l’ont laissée sans identité. Elle a subi la malveillance et la violence : elle avait plus d’une centaine de cicatrices sur le corps. Mais elle-même témoigne : « Comme esclave, je n’ai jamais désespéré, car je sentais une force mystérieuse qui me soutenait ».

Face à cela je me demande : quel est le secret de Sainte Bakhita ? Nous savons que souvent la personne blessée blesse à son tour ; l’opprimé devient facilement un oppresseur. Par contre, la vocation des opprimés est de se libérer et de libérer les oppresseurs en devenant des restaurateurs d’humanité. Seulement dans la faiblesse de l’opprimé peut se révéler la puissance de l’amour de Dieu qui libère les deux.

Sainte Bakhita exprime très bien cette vérité. Un jour, son tuteur lui fait cadeau d’un petit crucifix, et elle, qui n’avait jamais rien possédé, le garde comme un trésor jalousement. En le regardant, elle éprouve une libération intérieure parce qu’elle se sent comprise et aimée et donc capable de comprendre et d’aimer : ceci est le début.

Elle se sent comprise, elle se sent aimée et par conséquent capable de comprendre et d’aimer les autres. En effet, elle dira : « L’amour de Dieu m’a toujours accompagnée d’une manière mystérieuse… Le Seigneur m’a tant aimée : il faut aimer tout le monde… Il faut compatir !  » Ainsi est l’âme de Bakhita.

Réellement, compatir signifie à la fois souffrir avec les victimes de tant d’inhumanité dans le monde et avoir pitié de ceux qui commettent des erreurs et des injustices, non pas en les justifiant, mais en les humanisant.

C’est la caresse qu’elle nous enseigne : humaniser. Lorsque nous entrons dans la logique de la lutte, de la division entre nous, des mauvais sentiments, l’un contre l’autre, nous perdons l’humanité. Et bien souvent, nous pensons que nous avons besoin d’humanité, d’être plus humains. Et c’est le travail que Sainte Bakhita nous enseigne : humaniser, nous humaniser nous-mêmes et humaniser les autres.

Sainte Bakhita, devenue chrétienne, est transformée par les paroles du Christ qu’elle méditait quotidiennement : « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 34). C’est pourquoi elle a dit : « Si Judas avait demandé pardon à Jésus, lui aussi aurait trouvé miséricorde ». Nous pouvons dire que la vie de Sainte Bakhita est devenue une parabole existentielle du pardon. 

Que c’est beau de dire d’une personne « elle a été capable, elle a été capable de pardonner toujours ». Et elle a été capable de le faire toujours, bien plus : sa vie est une parabole existentielle du pardon. Pardonner parce qu’ensuite nous serons pardonnés. N’oublions pas ceci : le pardon, c’est la caresse de Dieu pour nous tous.

Le pardon l’a rendue libre. Le pardon d’abord reçu à travers l’amour miséricordieux de Dieu, et ensuite le pardon donné a fait d’elle une femme libre, joyeuse, capable d’aimer.

Bakhita a pu vivre le service non pas comme un esclavage, mais comme l’expression du don gratuit de soi. Et ceci est très important : devenue servante involontairement – elle avait été vendue comme esclave – elle a ensuite choisi librement de se faire servante, de porter sur ses épaules les fardeaux des autres.

Sainte Joséphine Bakhita, par son exemple, nous montre le chemin pour être finalement libérés de nos esclavages et de nos peurs. Elle nous aide à démasquer nos hypocrisies et nos égoïsmes, à surmonter rancœurs et conflictualités. Et elle nous encourage toujours.

Chers frères et sœurs, le pardon n’enlève rien mais ajoute – qu’est-ce que le pardon ajoute ? – de la dignité : le pardon ne t’enlève rien mais ajoute de la dignité à la personne, il fait porter le regard de soi-même vers les autres, pour les voir aussi fragiles que nous, mais toujours frères et sœurs dans le Seigneur. Frères et sœurs, le pardon est la source d’un zèle qui devient miséricorde et appelle à une sainteté humble et joyeuse, comme celle de Sainte Bakhita.

* * *

Je salue cordialement les pèlerins de langue française venus de différentes nations.

Frères et sœurs, par l’intercession de sainte Joséphine Bakhita, demandons au Seigneur le courage de nous réconcilier avec nous-mêmes et avec les autres, et d’œuvrer pour la paix dans nos familles et nos communautés.

Que Dieu vous bénisse !


APPELS

Je continue à suivre avec douleur et appréhension ce qui se passe en Israël et en Palestine : tant de personnes tuées, d’autres blessées… Je prie pour les familles qui ont vu un jour de fête se transformer en jour de deuil, et je demande que les otages soient libérés immédiatement.

C’est le droit de qui est attaqué de se défendre, mais je suis très préoccupé par le siège total dans lequel vivent les Palestiniens à Gaza, où il y a également eu de nombreuses victimes innocentes. Le terrorisme et les extrémismes ne contribuent pas à trouver une solution au conflit entre Israéliens et Palestiniens, mais alimentent la haine, la violence et la vengeance, et font seulement souffrir les uns et les autres.

Le Moyen-Orient n’a pas besoin de guerre mais de paix, une paix fondée sur la justice, le dialogue et le courage de la fraternité.

J’adresse une pensée spéciale à la population de l’Afghanistan qui souffre des conséquences du tremblement de terre dévastateur qui l’a frappée, faisant des milliers de victimes (dont beaucoup de femmes et d’enfants) et de personnes déplacées. J’invite toutes les personnes de bonne volonté à aider ce peuple déjà si éprouvé, en contribuant dans un esprit de fraternité à alléger les souffrances des gens et à soutenir la reconstruction nécessaire.

* * *

Je vous invite à tourner votre pensée vers Marie, invoquée en ce mois d’octobre comme Reine du Rosaire. S’il vous plaît, persévérez avec Elle dans la prière pour ceux qui souffrent de la faim, des injustices et de la guerre, en particulier pour la chère Ukraine martyrisée.


Résumé de la catéchèse du Saint-Père

Frères et sœurs, dans notre série de catéchèses sur le zèle apostolique, nous nous laissons inspirer aujourd’hui par le témoignage de sainte Joséphine Bakhita, une sainte soudanaise. C’est l’occasion pour nous de prier pour ce peuple en proie à un terrible conflit armé. La réputation de sainte Bakhita a dépassé les frontières et rejoint tous ceux à qui l’identité et la dignité sont refusées.

Ses ravisseurs l’ont appelée “Bakhita”, qui signifie “chanceuse”. Les souffrances physiques et morales dont elle a été victime depuis l’enfance l’ont laissée sans identité. Avec sainte Bakhita, on comprend que c’est seulement dans la faiblesse des opprimés que la force de l’amour de Dieu se révèle et libère opprimé et oppresseur.

Elle expérimente une profonde libération intérieure en regardant le crucifix, car elle se sent comprise et aimée et capable de comprendre et d’aimer à son tour. La vie de sainte Bakhita, devenue chrétienne, a été une parabole existentielle du pardon. Le pardon l’a rendue libre, joyeuse, capable d’aimer.

Elle a vécu le service, non pas comme un esclavage, mais comme une expression du don libre de soi. Le pardon l’a rendue pacifique e pacificatrice, libre et libératrice. Sa vie est un miracle de Dieu. Sainte Joséphine Bakhita, par son exemple, nous indique la voie pour être finalement libres de nos esclavages et de nos peurs.

Elle nous aide à démasquer nos hypocrisies et nos égoïsmes, à surmonter les rancunes et les conflits. Le pardon est source d’un zèle qui se fait miséricorde et appelle à une sainteté humble et joyeuse, comme celle de sainte Bakhita.


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Le Pape invite à cultiver l’esprit de gratitude envers Dieu

Le Pape invite à cultiver l’esprit de gratitude envers Dieu

Avant la prière de l’Angélus, partant de l’Évangile de ce dimanche selon Saint Matthieu (21, 33-43), qui relate l’épisode des vignerons devenus des meurtriers, le Pape François a rappelé aux fidèles combien il était important de cultiver la joie de se sentir aimé de Dieu, plutôt que de vivre dans l’illusion de n’avoir besoin ni d’amour ni de salut et seulement d’avoir plus que les autres.
Si l’homme oublie que le bien vient du don gratuit de Dieu, il se fait des illusions. Ainsi naissent l’envie et l’insatisfaction, qui conduisent à la violence.

 

LE PAPE FRANÇOIS

ANGELUS

Place Saint-Pierre
dimanche 8 octobre 2023

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Chers frères et sœurs, bonjour !

Aujourd’hui, l’Évangile nous présente une parabole dramatique, avec un triste épilogue (voir Mt 21, 33-43). Le propriétaire d’un terrain y a planté une vigne et l’a bien entretenu ; puis, devant partir, il la confie à des agriculteurs.

Au moment de la récolte, il envoie ses serviteurs récolter la récolte. Mais les paysans les maltraitent et les tuent ; alors le maître envoie son fils, et ils le tuent même. Comment ça se fait? Qu’est ce qui ne s’est pas bien passé? Il y a un message de Jésus dans cette parabole.

Le propriétaire fait tout bien, avec amour : il travaille dur lui-même, plante la vigne, l’entoure d’une haie pour la protéger, creuse un trou pour le pressoir et construit une tour de guet (voir v. 33). Puis il confie la vigne aux agriculteurs, leur louant son précieux bien et les traitant donc équitablement, pour que la vigne soit bien cultivée et porte du fruit.

Compte tenu des lieux, les vendanges devraient se terminer dans la joie, dans une ambiance festive, avec un partage équitable de la récolte à la satisfaction de tous.

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Au lieu de cela, des pensées ingrates et cupides se sont glissées dans l’esprit des agriculteurs. A noter qu’à la racine des conflits il y a toujours une certaine ingratitude et des pensées cupides, pour posséder rapidement les choses. « Nous n’avons rien à donner au maître. Le produit de notre travail n’appartient qu’à nous. Nous n’avons à répondre à personne ! » Tel est le discours de ces ouvriers.

Et ce n’est pas vrai : ils devraient être reconnaissants pour ce qu’ils ont reçu et pour la façon dont ils ont été traités. Au lieu de cela, l’ingratitude alimente l’avidité et un sentiment progressif de rébellion grandit en eux, ce qui les amène à voir la réalité d’une manière déformée, à se sentir crédités plutôt que redevables envers le patron qui leur a donné du travail.

Lorsqu’ils voient le fils, ils vont même jusqu’à dire : « Celui-ci est l’héritier. Allez, tuons-le et nous aurons son héritage ! » (v. 38). Et d’agriculteurs, ils deviennent des meurtriers. Tout est un processus. Et ce processus se produit plusieurs fois dans le cœur des gens, même dans notre cœur.

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Avec cette parabole, Jésus nous rappelle ce qui arrive lorsque l’homme se trompe en pensant qu’il s’est créé lui-même et oublie la gratitude, oublie la réalité fondamentale de la vie : que le bien vient de la grâce de Dieu, que le bien vient de son don gratuit.

Quand nous oublions cela, la gratuité de Dieu, nous finissons par vivre notre condition et nos limites non plus avec la joie de nous sentir aimés et sauvés, mais avec la triste illusion de n’avoir besoin ni d’amour ni de salut. Nous cessons de nous laisser aimer et nous nous retrouvons prisonniers de notre propre cupidité, prisonniers du besoin d’avoir quelque chose de plus que les autres, de vouloir nous démarquer des autres.

C’est mauvais, ce processus, et cela nous arrive plusieurs fois. Pensons-y sérieusement. C’est de là que viennent tant d’insatisfactions et de récriminations, tant d’incompréhensions et tant d’envie ; et, poussé par le ressentiment, on peut tomber dans le vortex de la violence.

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Oui, chers frères et sœurs, l’ingratitude engendre la violence, nous enlève la paix et nous fait sentir et        ue je suis moi-même, moi-même, un cadeau ? Est-ce que je crois que tout commence par la grâce du Seigneur ? Est-ce que je comprends que j’ai bénéficié sans mérite, aimé et sauvé gratuitement ? Et surtout, en réponse à la grâce, est-ce que je sais dire « merci » ?

Est-ce que je sais comment dire « merci » ? Les trois mots qui sont le secret de la coexistence humaine : remerciement, permission, pardon. Est-ce que je sais comment prononcer ces trois mots ? Merci, permission, pardon, désolé. Est-ce que je sais comment prononcer ces trois mots ?

C’est un petit mot, « merci » – c’est un petit mot, « permission », c’est un petit mot pour s’excuser, « pardon » – attendu chaque jour de Dieu et des frères. Demandons-nous si ce petit mot, « merci », « permission », «pardon, désolé » est présent dans nos vies. Est-ce que je sais comment remercier, dire « merci » ? Est-ce que je sais comment m’excuser, pardonner ? Je sais qu’il ne faut pas être intrusif – « autorisation » ? Merci, désolé, permission.

Que Marie, dont l’âme magnifie le Seigneur, nous aide à faire de la gratitude la lumière qui monte chaque jour du cœur.

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Après l’Angélus

Chers frères et sœurs !

Je suis avec appréhension et douleur ce qui se passe en Israël, où la violence a explosé avec une violence encore plus féroce, faisant des centaines de morts et de blessés. J’exprime ma proximité aux familles des victimes, je prie pour elles et pour tous ceux qui vivent des heures de terreur et d’angoisse.

S’il vous plaît, arrêtez les attaques et les armes et comprenez que le terrorisme et la guerre ne mènent à aucune solution, mais seulement à la mort et à la souffrance de nombreux innocents. La guerre est une défaite : toute guerre est une défaite ! Prions pour la paix en Israël et en Palestine !

En ce mois d’octobre consacré non seulement aux missions, mais aussi à la prière du Rosaire, ne nous lassons pas d’invoquer, par l’intercession de Marie, le don de la paix sur les nombreux pays du monde marqués par les guerres et conflits; et nous continuons à nous souvenir de notre chère Ukraine, qui souffre tant chaque jour, qui est si tourmentée.

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Je remercie ceux qui suivent et surtout accompagnent par la prière le Synode en cours, événement ecclésial d’écoute, de partage et de communion fraternelle dans l’Esprit. J’invite chacun à confier le travail au Saint-Esprit.

Je vous salue tous, Romains et pèlerins d’Italie et de nombreuses parties du monde, en particulier les étudiants et les professeurs du Centre de Formation Stimmatini de Vérone, et les jésuites de divers pays accueillis par le Collège Saint Robert Bellarmin de Rome. Beaucoup de Polonais : Je vois ici beaucoup de drapeaux polonais. Salutations à vous tous et aux enfants de l’Immaculée Conception.

Je souhaite à tous un bon dimanche et n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et à bientôt !


Copyright © Dicastero per la Comunicazione – Libreria Editrice Vaticana

Texte traduit et présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse