Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

Notre-Dame de Fatima première apparition

Notre-Dame de Fatima première apparition

ND de Fatima
ND de Fatima

13 mai : mémoire de Notre-Dame de Fatima au Portugal. La contemplation de cette mère très bonne dans l’ordre de la grâce, inquiète de tout ce qui s’oppose aux hommes, rassembla, au lieu dit Aljustrel, des foules de fidèles, dans la prière pour les pécheurs et dans une conversion profonde des cœurs.

En ce dimanche 13 mai 1917 qui précédait la fête de l’Ascension, les 3 enfants de Fatima, avant de sortir avec leurs brebis, s’étaient rendus à l’église paroissiale pour entendre la première messe, celle qu’on appelle dans le pays, la « Messe des âmes », parce qu’on y prie spécialement pour les défunts.

Dans la famille des petits pastoureaux, la messe du dimanche était un devoir sacré. La messe finie, les enfants revinrent à la maison, prirent le sac qui contenait leur repas, et allèrent, avec les brebis, jusqu’à la mare qui se trouve en dehors du hameau, vers l’endroit appelé Gouveia.

Lucie, comme elle le faisait presque toujours, choisit elle-même l’endroit où ils devaient faire pâturer les brebis ce jour-là, un terrain appartenant à ses parents à la Cova da Iria qui signifie la tombe de Iria, en souvenir de Sainte Iria (Irène) qui a préféré mourir que de perdre sa pureté.

C’est là que se rendirent allègrement les trois enfants. Ils traversèrent lentement la lande pour permettre aux brebis de brouter le long du chemin. De cette manière, et parce qu’aussi le terrain était pierreux, hérissé ça et là de genêts épineux, la route fut assez longue, et ils n’arrivèrent à l’endroit désigné que peu avant midi.

Ils ouvrirent alors leurs sacs de provisions, ils se signèrent, comme ils en avaient l’habitude, récitèrent un « Notre Père », et se mirent à manger, en prenant soin cependant de garder quelque chose pour le soir, avant de reprendre le chemin de la maison.

Ils dirent ensuite les Grâces et récitèrent le chapelet puis, en haut de la pente de la Cova da Iria, se mirent à construire, pour s’amuser, un petit mur autour d’un buisson, quand soudain ils virent comme un éclair. Ils se regardent tout surpris. Ils savent qu’il n’y a pas d’éclair sans orage.

Ils lèvent les yeux vers le ciel, mais, ni du côté du Levant, ni du côté de Santa Catarina, il n’y a le moindre indice de pluie. Pas le plus léger nuage ne vient obscurcir l’azur du ciel. Pas le plus léger souffle de vent. Le soleil est splendide, l’atmosphère chaude et calme. Cependant, ils décidèrent de rentrer à la maison.

Les petits descendirent donc la pente, poussant les brebis en direction de la route. Arrivés à la moitié de la pente, environ à la hauteur d’un grand chêne-vert qui se trouvait là, ils virent un autre éclair puis une Dame toute vêtue de blanc, et qui répandait la lumière autour d’Elle.

Surpris par cette Apparition, les enfants s’arrêtèrent à environ 1m50 de distance d’Elle. Alors la Dame dit :

– N’ayez pas peur, je ne vous ferai pas de mal.
– D’où venez-vous ?, demanda Lucie.
– Je suis du Ciel, répondit Notre-Dame.
– Et que voulez-vous de moi ?
– Je suis venue vous demander de venir ici pendant six mois de suite, le 13, à cette même heure. Ensuite, je vous dirai qui je suis et ce que je veux. Après je reviendrai encore ici une septième fois.
– Et moi, est-ce que j’irai au Ciel aussi ?, dit l’enfant.
– Oui, tu iras.
– Et Jacinthe ?
– Aussi.
– Et François ?
– Aussi, mais il devra réciter beaucoup de chapelets.

Lucie demanda au sujet de deux jeunes filles mortes depuis peu : Maria, 16 ans, fille de José das Neves, et Amélia, 19 ans, qui allaient chez elle apprendre à tisser :
– Est-ce que Maria est déjà au Ciel ?
– Oui, elle y est.
– Et Amélia ?
– Elle sera au Purgatoire jusqu’à la fin du monde.

Il semble que cette jeune fille est décédée dans des circonstances comportant un irrémédiable déshonneur en matière de chasteté.
– Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu’Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ?
– Oui, nous voulons.
– Vous aurez alors beaucoup à souffrir, mais la grâce de Dieu sera votre réconfort.

Pendant qu’Elle prononçait ces paroles, Notre-Dame ouvrit les mains et, comme par un reflet qui émanait d’Elles, une lumière intense s’en dégagea. Lucie dit plus tard que « cette lumière intense pénétra notre cœur jusqu’au plus profond de notre âme. Elle nous faisait nous voir nous-mêmes en Dieu, qui était la lumière, plus clairement que nous nous voyons dans le meilleur des miroirs ».

Les enfants se mirent à genoux en récitant intérieurement cette prière :

« Ô, Très Sainte Trinité, je Vous adore.
Mon Dieu, mon Dieu,
je Vous aime dans le Très Saint-Sacrement. »

Avant de partir, Notre-Dame ajouta :
– Récitez le chapelet tous les jours afin d’obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre.
– Quand arrivera la fin de la guerre ?
– Je ne peux le dire encore, tant que je ne t’ai pas dit aussi ce que je veux.

Après ces paroles, Elle s’éleva doucement, en direction du levant, jusqu’à disparaître dans le Ciel. La lumière qui l’environnait semblait lui ouvrir un chemin.
Cette première Apparition dura environ 10 minutes, et comme pour les Apparitions de l’Ange, François vit la Très Sainte Vierge mais n’entendit pas ses Paroles. Jacinthe, elle, voyait et entendait tout, mais n’osa pas parler à Notre-Dame. Seule Lucie eut le privilège de dialoguer avec Elle.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

l’Ascension, une anticipation de notre destination

l’Ascension, une anticipation de notre destination

En ce septième dimanche de Pâques, où dans plusieurs pays du monde a été célébrée la solennité de l’Ascension du Seigneur, le Saint-Père a souligné dans son exhortation, lors de la prière du Regina Caeli, que «le retour de Jésus auprès du Père nous apparaît non pas comme un départ de nous-mêmes, mais plutôt comme une anticipation de notre destinée». Et puisque le Christ nous montre le chemin, le Pape François a invité les fidèles à «accomplir les œuvres de l’amour».

LE PAPE FRANÇOIS

REGINA CAELI

Place Saint-Pierre
VIIe dimanche du temps de Pâques, 12 mai 2024

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Chers frères et sœurs, bon dimanche !

Et maintenant je voudrais offrir un bon dimanche aux jeunes de Gênes !

Aujourd’hui, en Italie et dans d’autres pays, on célèbre la solennité de l’Ascension du Seigneur. L’Évangile de la messe affirme que Jésus, après avoir confié aux Apôtres le soin de poursuivre son œuvre, « fut élevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu » (Mc 16, 19). Ainsi dit l’Évangile : « Il fut élevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu. »

Le retour de Jésus au Père nous apparaît non pas comme un détachement de nous, mais plutôt comme une priorité de nous vers le but, qui est le Ciel. Comme lorsqu’on monte vers un sommet de montagne : on marche, avec difficulté, et enfin, au détour d’un chemin, l’horizon s’ouvre et on aperçoit le panorama.

Puis tout le corps retrouve la force d’affronter la montée finale. Tout le corps – bras, jambes et chaque muscle – se tend et se concentre pour atteindre le sommet.

Et nous, l’Église, sommes précisément ce corps que Jésus, monté au Ciel, traîne avec lui comme dans une « corde ». C’est Lui qui nous révèle et nous communique, par sa Parole et la grâce des sacrements, la beauté de la patrie vers laquelle nous marchons.

Ainsi, nous aussi, ses membres – nous sommes membres de Jésus – nous levons avec joie avec Lui, notre tête, sachant que le pas d’un est un pas pour tous, et que personne ne doit se perdre ou être laissé pour compte, car nous sommes un seul corps (voir Col 1:18 ; 1 Cor 12:12-27).

Écoutons attentivement : pas à pas, pas à pas, Jésus nous montre le chemin. Quelles sont ces démarches à suivre ? L’Évangile d’aujourd’hui dit : « annoncez l’Évangile, baptisez, chassez les démons, affrontez les serpents, guérissez les malades ». (voir Mc 16,16-18)

En bref, accomplir les œuvres d’amour : donner la vie, donner l’espérance, s’éloigner de toute méchanceté et de toute méchanceté, répondre au mal par le bien, se rapprocher de ceux qui souffrent.

C’est le « pas à pas ». Et plus nous faisons cela, plus nous nous laissons transformer par l’Esprit, plus nous suivons son exemple, et plus nous sentons, comme dans les montagnes, l’air autour de nous devenir léger et pur, l’horizon s’élargir et le l’objectif est proche, les paroles et les gestes deviennent bons, l’esprit et le cœur s’épanouissent, respirent.

Alors on peut se demander : le désir de Dieu est-il vivant en moi, le désir de son amour infini, de sa vie qui est la vie éternelle ? Ou suis-je un peu aplati et ancré dans les choses passagères, ou l’argent, ou les succès, ou les plaisirs ? Et mon désir du Ciel m’isole-t-il, m’enferme-t-il ou me conduit-il à aimer mes frères d’une âme grande et désintéressée, à les sentir comme des compagnons de route vers le Paradis ?

Que Marie nous aide, elle qui a déjà atteint le but, à marcher ensemble avec joie vers la gloire du Ciel.

Regina Coeli Laetare

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Après le Regina Caeli

Chers frères et sœurs !

Alors que nous célébrons l’Ascension du Seigneur ressuscité, qui nous libère et veut notre liberté, je renouvelle mon appel en faveur d’un échange général de tous les prisonniers entre la Russie et l’Ukraine, assurant la disponibilité du Saint-Siège pour encourager tous les efforts en ce sens, en particulier pour les personnes gravement blessées et malades.

Et nous continuons de prier pour la paix en Ukraine, en Palestine, en Israël, au Myanmar… Nous prions pour la paix.

Aujourd’hui c’est la Journée mondiale des communications, sur le thème « Intelligence artificielle et sagesse du cœur ». Ce n’est qu’en retrouvant la sagesse du cœur que nous pourrons interpréter les enjeux de notre temps et redécouvrir la voie d’une communication pleinement humaine. Nos remerciements à tous les opérateurs de communication pour leur travail !

Aujourd’hui, la fête des mères est célébrée dans de nombreux pays ; nous pensons avec gratitude à toutes les mères, et nous prions aussi pour les mères qui sont allées au Ciel. Et nous confions les mères à la protection de Marie, notre Mère céleste. Et à toutes les mamans, un grand applaudissement !

Je salue les pèlerins de Rome et de différentes parties de l’Italie et du monde, en particulier ceux venant de Hongrie et de Malte ; les étudiants du Colégio de São Tomás à Lisbonne ; les groupes musicaux d’Autriche et d’Allemagne, qui rendent hommage à la mémoire du pape Benoît XVI. Ils sonnent bien ! Merci.

Je salue également les fidèles de Pesaro, Cagliari, Giulianova Lido et ceux de Ponti sul Mincio venus à vélo ; Les donneurs de sang AVIS, l’Association « Giovane Montagna » de Turin, les enfants de la Confirmation de Gênes et les personnes souffrant de fibromyalgie, lors de la journée dédiée à cette pathologie.

Je remercie ceux qui ont organisé l’exposition photographique « Changements », « Changements », installée sous la Colonnade de la Place Saint-Pierre. Des photographes du monde entier racontent la beauté de notre maison commune, don du Créateur que nous sommes appelés à sauvegarder. Je vous invite à visiter cette exposition !

Je vous salue tous, ainsi que les enfants de l’Immaculée Conception. Je souhaite à tous un bon dimanche, et bon voyage aux Génois ! S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et à bientôt !


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Traduit et présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Demander la grâce de l’espérance et de la patience

Demander la grâce de l’espérance et de la patience

Poursuivant un cycle de catéchèse sur les vices et les vertus, le Souverain pontife a proposé mercredi 8 mai une réflexion sur l’espérance, «vertu du cœur jeune», lors de l’audience générale place Saint-Pierre. François a rappelé que celui qui est animé par l’espérance et qui est patient est capable de traverser les nuits les plus sombres.

PAPE FRANÇOIS
AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 8 mai 2024

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Catéchèse – Les vices et les vertus – 18. L’espérance

Chers frères et sœurs,

Lors de la dernière catéchèse, nous avons commencé à réfléchir sur les vertus théologales. Elles sont au nombre de trois : foi, espérance et charité. La dernière fois, nous avons réfléchi sur la foi, aujourd’hui c’est au tour de l’espérance.

« L’espérance est la vertu théologale par laquelle nous désirons le royaume des cieux et la vie éternelle comme notre bonheur, en mettant notre confiance dans les promesses du Christ et en nous appuyant non sur nos propres forces, mais sur le secours de la grâce de l’Esprit Saint » (Catéchisme de l’Église Catholique n° 1817).

Ces paroles nous confirment que l’espérance est la réponse offerte à notre cœur, lorsque la question absolue surgit en nous : « Que vais-je devenir ? Quelle est la destination du voyage ? Quel est le destin du monde ? Tous, nous réalisons qu’une réponse négative à ces questions engendre de la tristesse.

Si le voyage de la vie n’a pas de sens, si le néant est au début et à la fin, nous nous demandons pourquoi nous devrions marcher : d’où le désespoir humain, le sentiment de l’inutilité de tout. Et beaucoup pourraient se rebeller : Je me suis efforcé d’être vertueux, d’être prudent, juste, fort, tempéré. J’ai aussi été un homme ou une femme de foi….

A quoi a servi mon combat si tout se termine ici ? Si l’espérance manque, toutes les autres vertus risquent de s’effondrer et de finir en cendres. S’il n’y a pas de lendemain sûr, pas d’horizon radieux, il ne reste plus qu’à conclure que la vertu est un effort inutile. « Ce n’est que lorsque l’avenir est certain en tant que réalité positive que le présent devient lui aussi vivable » (Lettre encyclique Spe Salvi2).

L’espérance du chrétien n’est pas due à ses propres mérites. S’il croit en l’avenir, c’est parce que le Christ est mort et ressuscité et qu’il nous a donné son Esprit. « La rédemption nous est offerte dans le sens où nous avons reçu une espérance, une espérance fiable, en vertu de laquelle nous pouvons affronter notre présent » (ibid., 1).

En ce sens, une fois de plus, nous disons que l’espérance est une vertu théologale : elle n’émane pas de nous, elle n’est pas une obstination dont nous voulons nous convaincre, mais elle est un don qui vient directement de Dieu.À de nombreux chrétiens qui doutaient, qui n’étaient pas complètement renés à l’espérance, l’apôtre Paul présente la nouvelle logique de l’expérience chrétienne :

« Et si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est sans valeur, vous êtes encore sous l’emprise de vos péchés ; et donc, ceux qui se sont endormis dans le Christ sont perdus. Si nous avons mis notre espoir dans le Christ pour cette vie seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes ». (1 Co 15, 17-19).

C’est comme si l’on disait : si tu crois en la résurrection du Christ, alors tu sais avec certitude qu’aucune défaite et aucune mort n’est éternelle. Mais si vous ne croyez pas en la résurrection du Christ, alors tout devient vide, même la prédication des Apôtres.

L’espérance est une vertu contre laquelle nous péchons souvent : dans nos mauvaises nostalgies, dans nos mélancolies, lorsque nous pensons que les bonheurs passés sont enterrés pour toujours. Nous péchons contre l’espérance lorsque nous nous décourageons à cause de nos péchés, en oubliant que Dieu est miséricordieux et plus grand que notre cœur.

Ne l’oublions pas, frères et sœurs : Dieu pardonne tout, Dieu pardonne toujours. C’est nous qui en avons assez de demander le pardon. Mais n’oublions pas cette vérité : Dieu pardonne tout, Dieu pardonne toujours.

Nous péchons contre l’espérance lorsque nous nous décourageons face à nos péchés ; nous péchons contre l’espérance lorsque l’automne en nous annule le printemps ; quand l’amour de Dieu cesse d’être un feu éternel et que nous n’avons pas le courage de prendre des décisions qui nous engagent pour toute la vie.

De cette vertu chrétienne, le monde d’aujourd’hui a tant besoin ! Le monde a besoin de l’espérance tout comme il a tant besoin de la patience, une vertu qui va de pair avec l’espérance. Les hommes patients sont des tisseurs de bien. Ils s’obstinent à vouloir la paix, et si certains sont pressés et voudraient tout et tout de suite, la patience a la capacité d’attendre.

Même lorsque beaucoup alentour ont succombé à la désillusion, celui qui est animé par l’espérance et qui est patient est capable de traverser les nuits les plus sombres. L’espérance et la patience vont ensemble.L’espérance est la vertu de qui a le cœur jeune ; et ici, l’âge ne compte pas.

Car il y a aussi des personnes âgées aux yeux pleins de lumière, qui vivent une tension permanente vers l’avenir. Pensons à ces deux grands vieillards de l’Évangile, Siméon et Anne : ils ne se sont jamais lassés d’attendre et ont vu la dernière ligne droite de leur parcours bénie par la rencontre avec le Messie, qu’ils reconnurent en Jésus, emmené au Temple par ses parents.

Quelle grâce s’il en était ainsi pour nous tous ! Si, après un long pèlerinage, déposant sacoches et bâton, notre cœur se remplissait d’une joie jamais éprouvée auparavant, et que nous puissions nous aussi nous exclamer :

« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur / s’en aller en paix, selon ta parole, / car mes yeux ont vu le salut, / que tu préparais à la face des peuples : / lumière qui se révèle aux nations / et donne gloire à ton peuple Israël. » (Lc 2,29-32)

Frères et sœurs, poursuivons notre chemin et demandons la grâce de l’espérance, de l’espérance avec la patience. Toujours envisager cette rencontre finale, toujours penser que le Seigneur est proche de nous, que jamais, au grand jamais, la mort ne sera victorieuse ! Avançons et demandons au Seigneur de nous donner cette grande vertu de l’espérance, accompagnée de la patience. Je vous remercie.

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Je salue cordialement les personnes de langue française, particulièrement les pèlerins provenant des paroisses et des établissements scolaires de France, ainsi que ceux de l’Ile de la Réunion et du Sénégal.Face à l’avenir qui parfois peut sembler sombre, soyons des semeurs d’espérance et des tisseurs de bien, convaincus que la vie peut être vécue autrement et que la paix est possible.Que Dieu vous bénisse !
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Résumé de la catéchèse du Saint-Père

Chers frères et sœurs,

réfléchissons aujourd’hui sur la vertu de l’espérance. Elle est une réponse offerte à notre cœur et sans laquelle surviennent tristesse, désespoir et sentiment d’inutilité de toute chose. Sans l’espérance, toutes les autres vertus risquent de s’effriter et de finir en cendres. Il s’agit d’une vertu théologale qui est un don de Dieu.

Nous péchons souvent contre l’espérance lorsque nous nous décourageons face à nos péchés et que nous laissons l’automne effacer en nous le printemps, ou lorsque l’amour de Dieu cesse d’être pour nous un feu et que nous n’avons pas le courage de prendre des décisions qui nous engagent pour toute la vie.

Aujourd’hui, notre monde a grand besoin de cette vertu chrétienne qui va de pair avec la patience. L’espérance est la vertu des cœurs jeunes, peu importe l’âge.

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