Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

MOIS DU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS VINGT-SEPTIÈME JOUR

Dévotion au Cœur agonisant de Jésus

 

CETTE dévotion a pour but :

Christ agonisant au jardin de Gethsémani - icône byzantine contemporaine de Grèce
Christ agonisant au jardin de Gethsémani – icône byzantine contemporaine de Grèce

1° d’honorer le Sacré-Cœur de Jésus endurant, pendant toute sa vie, mais surtout pendant sa passion, de grandes souffrances intérieures pour le salut des âmes ;

2° d’obtenir, par les mérites de cette longue agonie, une bonne mort aux personnes qui expirent chaque Jour dans le monde entier. Rien n’est plus modeste et plus admirable que l’histoire de cette dévotion touchante.

Un humble religieux conçut le désir de la répandre parmi les fidèles, et, dans ce but, il composa une petite prière pour les agonisants vers 1850. Approuvée et enrichie d’indulgences par Pie IX, cette prière se répandit de tous côtés, et sa traduction en plusieurs langues la fit connaître dans la plupart des contrées catholiques. Elle a suscité dans plusieurs villes des associations pour le salut des moribonds.

Il est aisé de comprendre combien cette admirable dévotion doit plaire au Cœur de Dieu, qui n’a quitté le séjour de la gloire et n’est descendu sur la terre que pour le salut des hommes. Dévotion pleine d’opportunité : elle attire des grâces de conversion sur une multitude de chrétiens qui, dans ce siècle d’indifférence et d’impiété, ne se préparent pas à la mort, ne pensent point à l’éternité et arrivent devant le Souverain Juge sans y avoir réfléchi.

Elle prémunit les âmes contre les doctrines infernales des libres-penseurs qui ne veulent plus de prêtres, ni à la naissance, ni au mariage, ni à la mort. Que de grâces de salut elle a fait descendre du Ciel ! Que d’agonisants elle a soulagés ! Que de pécheurs expirants elle a arrachés à l’abîme !

Béni soit le Cœur agonisant de Jésus d’avoir inspiré une dévotion féconde, sl opportune, si providentielle !
Priez pour les agonisants, recommandez-les souvent au Cœur miséricordieux de Jésus. Songez que chaque Jour des milliers de personnes tombent moissonnées par le glaive de mort ! comparaissent devant Dieu ! commencent une éternité de bonheur ou de malheur ! Sur ce nombre, combien peut-être sont en état de péché grave !

— Priez pour les agonisants : ils sont vos frères en Jésus-Christ, vos parents peut-être, vos amis, vos bienfaiteurs. Obtenez-leur la grâce d’une sainte mort.

— Priez pour les agonisants : un jour, on priera aussi pour vous, lorsque vous serez à l’agonie, et vous sortirez victorieux de votre dernier combat pour aller jouir de l’éternelle félicité. Enfin, faites connaître à ceux qui l’ignorent la dévotion au Cœur agonisant de Jésus ; introduisez-la dans vos familles, chez vos amis, et ce Cœur sacré vous bénira. Par l’union et la ferveur de nos prières, que nous contribuions à sauver des âmes !

Quelle belle moisson peut être recueillie au bout d’un an, de dix ans ! Quel gage d’espérance pour nous ! Quelle couronne pour l’éternité l

Voici cette prière du P. Jean LYONNARD, S. J., tirée de son livre « Dévotion au Cœur agonisant de Jésus » :

PRIÈRE

O très miséricordieux Jésus ! toi qui brûles d’un si ardent amour pour les âmes, je t’en conjure, par l’agonie de ton Sacré-Cœur, et par les douleurs de ta Mère immaculée, purifie dans ton sang tous les pécheurs de la terre qui sont maintenant à l’agonie, et qui aujourd’hui même doivent mourir. Ainsi soit-il.

Cœur agonisant de Jésus, aie pitié des mourants.

+P. Martin BERLIOUX

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

MOIS DU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS VINGT-SIXIÈME JOUR

Le testament du Cœur de Jésus

Mère de Dieu et Christ Sauveur - L'Amour au cœur du Christianisme
Mère de Dieu et Christ Sauveur – L’Amour au cœur du Christianisme

IL semble qu’après le don de lui-même par l’Eucharistie, Jésus avait épuisé pour nous les trésors de sa charité ; cependant, sur le point de mourir, son Cœur nous gardait une dernière marque de sa tendresse, et, du haut de sa croix, il voulait encore nous léguer un gage de son immense et inépuisable amour.

Oui, il est inépuisable,’ l’amour de Jésus ; il ne sait pas dire : C’est assez, et cependant il nous avait donné sa parole pour nous instruire, ses sacrements pour nous purifier et nous fortifier, son Cœur pour nous aimer, son corps et son sang pour nous nourrir et nous désaltérer.

Il allait nous donner son dernier souffle de vie en expirant sur la croix : que pouvait-il donner de plus ? Ah ! il lui restait encore sa Mère ! elle était son bien le plus cher, le plus précieux, sa tendresse était la seule joie de la terre Qu’il eût voulu connaître. Eh bien ! c’est cette douce Mère qu’il va nous léguer.

Du haut de la croix où il agonisait, abaissant son regard sur Marie, debout près de lui, et sur le disciple bien-aimé, il laisse tomber de ses lèvres, ou plutôt de son Cœur, ces trois mots qui ont fait tressaillir tous les cœurs : Femme, voilà ton enfant. Et toi, disciple bien-aimé, voilà ta Mère. C’était dire : « Je meurs, ô ma Mère ! niais je te laisse un enfant, je te le donne, il t’aimera, il te consolera, il te protégera.

Et vous, mes enfants chéris, représentés par mon disciple, je ne veux pas vous laisser orphelins, je meurs, mais je vous lègue ma Mère ; elle vous aimera comme une mère sait aimer, comme elle m’a aimé moi-même».

O testament sublime ! ô précieux héritage ! qui seuls pourraient suffire pour nous révéler toutes les tendresses du divin Cœur. Les Anges du Ciel l’ont recueilli, ce testament d’amour, et Jésus l’a scellé de son sang. C’en est fait, ô Marie ! tu es ma Mère ! et je suis ton enfant !

Acceptons avec reconnaissance ce dernier don de Jésus, le don de sa Mère. Oh ! quel trésor I C’est le Cœur le plus saint, le plus pur, le plus tendre que la main du Tout-Puissant ait formé après celui de Jésus.

Remercions Jésus, remercions Marie. Mais surtout aimons-la, cette Mère si tendre ; et, quelle que puisse être notre misère, quels que soient même nos péchés, ayons confiance en elle.

Est-ce qu’une mère peut oublier l’enfant de sa tendresse ? Non, sans doute. Eh bien ! dit le Seigneur, quand même elle pourrait l’oublier un jour, moi, jamais ! Quel amour et quel Cœur I Il nous donne sa Mère, et il nous assure qu’il nous aime encore plus qu’elle ne pourra jamais nous aimer !

Gloire donc, gloire au Cœur de Jésus, notre aimable Rédempteur et Maître.
Amour du Cœur immaculé et brûlant de charité de Marie notre Mère, et la Reine des Anges !

PRIÈRE

Cœur de Jésus, donne-nous un amour filial pour celle que tu as bien voulu nous léguer pour Mère en rendant ton dernier soupir. Fais que sa protection soit notre sauvegarde, ses exemples notre règle de conduite, son Cœur notre asile, notre refuge dans tous les périls : qu’elle soit enfin notre espérance pendant la vie et au moment redoutable de la mort. Ainsi-soit-il.

+P. Martin BERLIOUX

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

La fidélité à l’Évangile implique d’aller à contre-courant de la société

La fidélité à l’Évangile implique d’aller à contre-courant de la société

Ne pas craindre la fidélité à l’Évangile, mais plutôt celle à l’insignifiant, au vide et au futile. Avant de réciter la prière mariale de l’angélus, place Saint-Pierre, dimanche 25 juin, le Pape François a exhorté à mettre au centre de la vie des réalités essentielles, et non «de second ordre» comme parfois les modes passagères ou «les conditionnements de la pensée commune» y poussent.

LE PAPE FRANÇOIS

ANGÉLUS

Place Saint-Pierre
dimanche 25 juin 2023

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Chers frères et sœurs, bonjour, bon dimanche !

Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus répète trois fois à ses disciples : « N’ayez pas peur » (Mt 10, 26.28.31). Un peu plus tôt, il leur parlait des persécutions qu’ils auront à subir pour l’Évangile, une réalité toujours d’actualité : en effet, dès le début l’Église a connu, avec les joies – et elle en a eu beaucoup ! –, de nombreuses persécutions.

Cela semble paradoxal : l’annonce du Royaume de Dieu est un message de paix et de justice, fondé sur la charité fraternelle et le pardon, mais se heurte à l’opposition, à la violence, à la persécution.

Cependant, Jésus dit de ne pas avoir peur : non pas parce que tout ira bien dans le monde, non, mais parce que pour le Père nous sommes précieux et rien de bon ne sera perdu. Il nous dit donc de ne pas être bloqué par la peur, mais plutôt de craindre autre chose, une seule. Qu’est-ce que Jésus nous dit de craindre ?

Nous le découvrons à travers une image que Jésus utilise aujourd’hui : l’image de la « Géhenne » (cf. v. 28). La vallée de la « Géhenne » était un endroit que les habitants de Jérusalem connaissaient bien : c’était la grande décharge de la ville. Jésus en parle pour dire que la vraie peur à avoir est de gâcher sa vie. Jésus dit : « Oui, ayez peur de cela ».

Comme pour dire : il ne faut pas tant craindre de subir des incompréhensions et des critiques, de perdre du prestige et des avantages économiques pour rester fidèles à l’Évangile, mais plutôt de gaspiller notre existence à poursuivre des choses insignifiantes, qui ne donnent pas de sens à la vie.

Et c’est important pour nous. Aujourd’hui encore, en effet, on peut être ridiculisé ou discriminé si l’on ne suit pas certains modèles à la mode, qui pourtant se focalisent souvent sur des réalités secondaires : par exemple, suivre les choses plutôt que les gens, les performances plutôt que les relations.

Prenons quelques exemples. Je pense aux parents qui ont besoin de travailler pour subvenir aux besoins de leur famille, mais qui ne peuvent pas vivre uniquement pour le travail : ils ont besoin du temps nécessaire pour être avec leurs enfants.

Je pense aussi à un prêtre ou à une religieuse : ils doivent s’engager à leur service, mais sans oublier de consacrer du temps à être avec Jésus, sinon ils tombent dans la mondanité spirituelle et perdent le sens de qui ils sont.

Et encore, je pense à un jeune homme ou une femme qui a mille engagements et passions : l’école, le sport, des intérêts divers, les téléphones portables et les réseaux sociaux, mais ils ont besoin de rencontrer des gens et de réaliser de grands rêves, sans perdre de temps sur les choses qui passent et ne laissent aucune marque.

Tout cela, frères et sœurs, implique un certain renoncement face aux idoles de l’efficacité et du consumérisme, mais cela est nécessaire pour ne pas se perdre dans les choses, qui sont ensuite jetées, comme cela se faisait alors dans la Géhenne. Et dans la Géhenne d’aujourd’hui, en revanche, les gens manquent souvent : pensons aux derniers, souvent traités comme des déchets et des objets indésirables.

Rester fidèle à ce qui compte coûte de l’argent; il en coûte d’aller à contre-courant, il en coûte de se libérer du conditionnement de la pensée commune, il en coûte d’être mis de côté par ceux qui « suivent la vague ». Mais peu importe, dit Jésus : ce qui compte n’est pas de jeter le bien le plus précieux, la vie. Cela seul devrait nous effrayer.

Alors demandons-nous : de quoi ai-je peur ? De ne pas avoir ce que j’aime ? Ne pas atteindre les objectifs que la société s’impose ? Du jugement des autres ? Ou de ne pas plaire au Seigneur et de ne pas mettre son Évangile en premier ? Marie, toujours Vierge, Mère sage, aide-nous à être sages et courageux dans nos choix.

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Après l’Angélus

Chers frères et sœurs,

J’ai été très attristée par ce qui s’est passé il y a quelques jours au centre pénitentiaire pour femmes de Támara au Honduras. Une terrible violence entre gangs rivaux a semé la mort et la souffrance. Je prie pour le défunt, je prie pour les membres de la famille. Que la Vierge de Suyapa, Mère du Honduras, aide les cœurs à s’ouvrir à la réconciliation et à faire place à la coexistence fraternelle, même au sein des prisons.

Ces jours-ci sont le 40e anniversaire de la mort d’Emanuela Orlandi. Je voudrais profiter de cette circonstance pour exprimer, une fois de plus, ma proximité avec la famille, en particulier avec la mère, et assurer mes prières. J’offre mon souvenir à toutes les familles qui portent la douleur d’un être cher décédé.

Je vous salue tous, Romains et pèlerins d’Italie et de divers pays… [Que] chacun se place « sous le manteau » de la Vierge Mère Marie, pour implorer Dieu pour le don de la paix. Et nous le demandons spécialement pour le peuple ukrainien martyr.

Je souhaite à tous un bon dimanche. S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au revoir !


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Texte traduit et présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse