Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

MOIS DU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS SEIZIÈME JOUR

Cinquième désir du Cœur de Jésus : LA PROPAGATION DE LA DÉVOTION AU SACRÉ-CŒUR.

Acte de consécration au Sacré-Cœur de Jésus, par Sainte Marguerite-Marie Alacoque
Acte de consécration au Sacré-Cœur de Jésus, par Sainte Marguerite-Marie Alacoque

« NOTRE-SEIGNEUR, dit la Bienheureuse Marguerite-Marie, m’a découvert des trésors de grâces et d’amour pour les personnes qui se consacrent et se sacrifieront à rendre et à procurer à son Cœur tout l’amour et toute la gloire qui sera en leur pouvoir, mais des trésors si grands qu’il m’est impossible de les exprimer !…

Notre-Seigneur m’a fait voir encore que les noms de quantité de personnes étaient écrits dans son Sacré-Cœur, à cause du zèle qu’elles ont pour le faire aimer et honorer, et que pour cela ils n’en seront jamais effacés ! »

— Ces vifs désirs et ces magnifiques promesses du Cœur de Jésus excitaient au plus haut point le zèle de la Sœur de Paray-le-Monial. Il n’est pas possible de raconter tous les efforts, la généreuse persistance de son empressement à propager le culte du Sacré-Cœur. Elle en vint jusqu’à faire le vœu de ne rien refuser de ce qui se présenterait à embrasser et à souffrir, pour populariser cette dévotion.

Voici les belles paroles qu’elle écrivait à l’une de ses supérieures : « Quelles jouissances pour moi, que le Sacré-Cœur de mon divin Maître soit connu, aimé, glorifié ! Je ne respire que pour cela, il n’y a rien que je ne voulusse endurer pour faire régner Jésus-Christ dans toutes les âmes ; ‘ même les peines de l’enfer, sans le péché, me seraient douces. O Dieu ! qu’il m’est bien plus agréable et que j’aime mieux souffrir pour vous faire connaître et aimer, que d’être au nombre de vos Séraphins ! »

Quel zèle ! quel dévouement ! Travaillons, nous aussi, selon notre pouvoir, à propager autour de nous la dévotion au Cœur de Jésus. Voici deux moyens qui sont à la portée de tout le monde. Le premier, c’est la prière.

Demandons souvent à Dieu le Père qu’il fasse honorer dans tout l’univers le Cœur de son Fils bien- aimé ; ce Cœur qui lui a procuré plus de gloire que tous les Saints et tous les Anges ensemble. Redisons sans cesse cette belle oraison jaculatoire : Que partout soit connu et aimé le Cœur de Jésus !

— Le second moyen est d’engager les personnes que nous fréquentons à embrasser cette dévotion, en leur en faisant connaître l’objet et les avantages. Un mot dit avec prudence et conviction, une parole pleine d’à-propos et inspirée par la charité, suffira pour gagner des cœurs au Cœur de Jésus.

Si le feu du divin amour embrasait nos âmes, comme nous saurions communiquer aux autres l’ardeur de nos sentiments ! « Si nous n’avons pas de zèle, dit saint Augustin, c’est parce que nous n’avons pas d’amour. »

Oui. je serai, Seigneur, ton intrépide Apôtre ; Et je mettrai ma’ gloire à procurer la tienne !

PRIÈRE

O Jésus, ô Cœur infiniment aimable et infiniment saint ! à quoi devons-nous consacrer notre vie, sinon à te faire connaître ? T’aimer, Seigneur, n’est pas assez pour nous ; nous voulons te faire aimer. Nous désirerions posséder tous les cœurs, pour les déposer sur le tien. Donne-nous le zèle d’un apôtre, et, en publiant tes bontés, nous sauverons les âmes rachetées au prix de ton sang. Ainsi soit-il.

+P. Martin BERLIOUX

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Acte de consécration au Sacré-Cœur de Jésus (page 2)

MOIS DU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS QUINZIÈME JOUR

Quatrième désir du Cœur de Jésus : LE SOULAGEMENT DES ÂMES DU PURGATOIRE.

un mois avec les amies les âmes du Purgatoire
un mois avec les amies les âmes du Purgatoire – P. Martin BERLIOUX

LE Cœur de Jésus ne saurait être insensible aux souffrances de ces pauvres âmes ; car ce sont ses élus, ses enfants chéris, les héritiers de sa gloire, appelés à le bénir éternellement dans le Ciel, ses épouses qu’il aime tendrement.

S’il pouvait souffrir, il mourrait encore pour leur ouvrir le paradis et pour retenir la force de son amour, il faut toute la sagesse et toute la miséricordieuse justice d’un Dieu qui a horreur de la moindre tache. Il ne peut plus souffrir, il ne peut plus mourir ; mais du Tabernacle où l’amour le rend présent, il excite tous les fidèles de la terre à penser aux âmes du Purgatoire, à faire descendre par leurs prières et leurs sacrifices le rafraîchissement et la paix.

Un jour, il dit à sainte Gertrude : « Toutes les fois que tu délivreras une âme par l’offrande du saint Sacrifice, cela m’est aussi agréable que si tu me rachetais moi-même de la captivité, et je saurai bien t’ en récompenser ».

— De l’autel où il s’immole, Jésus prie lui-même, il ne veut pas que son sacrifice soit offert une seule fois, sans que son Église souffrante n’en ressente les effets : c’est le Memenlo des morts. Bien plus, et admirons ici les façons du Cœur de Jésus, il réunit en un seul trésor tous ses mérites, tous ceux de sa divine Mère et des Saints et il veut que les fidèles puissent y puiser à pleines mains, afin d’acquitter les dettes des âmes captives.

Sitôt qu’elles sont délivrées, il vient lui-même les chercher, il accourt au-devant d’elles, il les introduit dans la Jérusalem .céleste et les inonde d’un torrent de délices. Alors, revêtues de la robe nuptiale, elles peuvent suivre l’Agneau et s’unir au chœur des élus pour chanter : « A Celui qui est assis sur le trône, honneur, gloire et puissance dans les siècles des siècles. »

Et maintenant, notre cœur restera- t-il insensible aux souffrances des âmes du Purgatoire ? Pourra-t-il se fermer aux supplications de ces captives qui demandent la liberté, de ces pauvres exilées qui réclament leur patrie ? Du fond de leur abîme, elles crient vers nous : Ayez pitié de nous, vous du moins qui êtes nos amis ! Ne l’oublions pas, c’est un père, c’est une mère qui souffrent.

C’est un frère, c’est une sœur que nous avions juré de n’oublier jamais. C’est un ami qui nous a beaucoup aimés et qui n’a plus d’espoir qu’en nous. Hâtons-nous de satisfaire pour eux à la justice divine par nos prières, par nos bonnes œuvres, par l’offrande du saint Sacrifice, par la communion, par les indulgences. Introduits dans le ciel par nos suffrages, ils deviendront nos plus puissants intercesseurs. Que c’est une sainte et salutaire pensée de prier pour les morts !

Cœur de Jésus, donne-leur le repos éternel !

PRIÈRE

O Seigneur Jésus ! ces pauvres âmes sont à toi et toiaiement encore dans les flammes du Purgatoire, délivre-les par les mérites de ta croix et de ton divin Cœur. Délivre surtout les âmes de mes parents, de mes amis, de mes bienfaiteurs. Unies aux concerts des Anges, elles te loueront durant les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

+P. Martin BERLIOUX

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

MOIS DU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS QUATORZIÈME JOUR

Troisième désir du Cœur de Jésus : LE SALUT DES ÂMES

 

le salut des âmes
le salut des âmes

CONSIDÉREZ que le Cœur de Jésus I brûle d’un immense désir de sauver nos âmes et de les rendre éternellement heureuses. Oui, sauver nos âmes, tel est l’objet de sa mission divine, la fin de son Incarnation ; c’est pour cela qu’il descend du Ciel, prend la forme d’un serviteur et choisit le nom de Sauveur. Dieu, dit saint Jean, n’a pas envoyé son Fils pour juger le monde, mais pour le sauver.

C’est en lui et par lui, ajoute saint Paul, que tout doit être restauré dans le ciel et sur la terre. Il n’y a de salut qu’en Jésus-Christ. — Sauver nos âmes, telle a été sa fonction, sa grande occupation durant trente-trois ans. Exemples, leçons, miracles, sacrements, souffrances, sa vie et sa mort, il a tout rapporté à notre salut.

Sauver nos âmes, c’est encore l’objet de son sacrifice : Jésus-Christ nous a aimés et il s’est livré pour nous, s’offrant à Dieu comme une hostie d’agréable odeur. Il achève sa vie au milieu des plus horribles tourments en déclarant qu’il a toujours soif du salut des hommes !

— Enfin, c’est pour nous sauver que Jésus nous donne son corps eucharistique, gage d’immortalité ; et son cœur divin, arche sainte où nous pouvons tous pénétrer et trouver protection et salut.

« Mon cœur, dit-il ; désire se manifester aux hommes, afin qu’ils s’enrichissent de ce précieux trésor que je leur découvre, et qui renferme des grâces sanctifiantes capables de les arracher à la perdition et de les sauver tous ». Oh ! que de mystères dans ce brûlant amour de Jésus pour nos âmes ! Quel immense désir de nous sauver tous ! Pourrons-nous jamais l’en remercier assez ?

Aidez le Cœur de Jésus à satisfaire cette soif ardente qui le dévore ! Les âmes se perdent par milliers, tandis que vous êtes enrichie avec profusion de toutes sortes de biens spirituels. Travaillez à les ramener à Dieu par vos prières, vos bonnes paroles, vos bons exemples. C’est ce qu’ont fait tous les Saints avec un zèle admirable.

Il fut manifesté à sainte Thérèse que ses prières avaient ramené plusieurs milliers d’indiens. Et l’histoire ecclésiastique nous montre, au quatrième siècle, un simple esclave convertissant toute la nation ibérienne. Un moyen bien facile de contribuer au salut des âmes c’est de s’associer à l’œuvre admirable de la Propagation de la Foi, qui arrache tant de victimes à l’enfer et leur ouvre le Ciel.

Aimons- la, cette œuvre si belle, propageons-la autour de nous, et nous sauverons nos frères.

De mon cœur, ô Jésus, fais un cœur d’apôtre ; Dévore-le du feu qui consuma le tien !

PRIÈRE

O Jésus, j’ai soif aussi du salut de mes frères. Que ne m’est-il donné de pouvoir les embrasser tous dans l’étreinte de ta charité, pour les unir à la mienne et t’en faire une seule oblation. Oh ! supplée à mon impuissance, Cœur divin ; fais-toi connaître et aimer de toutes les âmes pour lesquelles tu as versé ton sang et sacrifié ta vie. Ainsi soit-il.

+P. Martin BERLIOUX

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse