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Audience jubilaire: franchir la Porte Sainte comme Jean Baptiste traverse le Jourdain

Audience jubilaire: franchir la Porte Sainte comme Jean-Baptiste traverse le Jourdain

Le Pape François a initié samedi 11 janvier les audiences jubilaires du samedi, en présence de près de 8 000 pèlerins rassemblés en salle Paul VI. Le Souverain pontife a insisté sur le nouveau départ offert par le Jubilé à chacun, l’occasion d’une nouvelle vie «recommencée à partir de Dieu».

DISCOURS DU PAPE FRANÇOIS

>Salle Paul VI
Samedi 11 janvier 2025

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Espérer, c’est recommencer – Jean le Baptiste

Résumé

Chers frères et sœurs,

Cette audience jubilaire veut vous accueillir, vous tous, pèlerins de l’espérance, qui venez chercher un nouveau départ en Dieu. La vertu de l’espérance est une force qui nous dispose à mieux accueillir le Royaume de Dieu dans nos vies.

Jean le Baptiste dont nous parlerons demain en célébrant la fête du Baptême de Jésus, fut le grand prophète de l’espérance en invitant à changer de vie pour accueillir le Seigneur et son Royaume.

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, et prie Dieu de mettre en vous, durant le Jubilé, un vrai désir de prendre un nouveau départ, en apprenant la grandeur de la petitesse !

Dieu vous bénisse!

AUDIENCE

« Chers frères et sœurs, bonjour !

Beaucoup d’entre vous sont ici à Rome en tant que « pèlerins de l’espérance ». Ce matin, nous commençons les audiences jubilaires du samedi, qui visent idéalement à accueillir et à embrasser tous ceux qui viennent de toutes les parties du monde pour chercher un nouveau départ.

Le Jubilé, en effet, est un nouveau départ, la possibilité pour chacun de repartir de Dieu. Avec le Jubilé, nous commençons une nouvelle vie, une nouvelle étape.

Ces samedis, je voudrais souligner, de temps à autre, un aspect porteur d’espoir. C’est une vertu théologale. Et en latin, virtus signifie « force ». L’espérance est une force qui vient de Dieu. L’espérance n’est pas une habitude ou un trait de caractère – que l’on possède ou non – mais une force qu’il faut demander. C’est pourquoi nous devenons pèlerins : nous venons demander un don, pour recommencer le chemin de la vie.

Nous sommes sur le point de célébrer la fête du Baptême de Jésus et cela nous fait penser à ce grand prophète d’espérance qu’était Jean-Baptiste. Jésus a dit quelque chose de merveilleux à son sujet : qu’il est le plus grand parmi ceux nés de femmes (voir Luc 7:28).

On comprend alors pourquoi tant de gens se sont rués vers lui, avec le désir d’un nouveau départ, avec l’envie de tout recommencer. Et le Jubilé nous y aide. Le Baptiste apparaissait vraiment grand, il apparaissait crédible dans sa personnalité.

Alors que nous traversons aujourd’hui la Porte Sainte, Jean se propose de traverser le Jourdain, d’entrer dans la Terre Promise, comme cela s’était produit avec Josué la première fois, pour recommencer, pour recevoir à nouveau la terre, comme la première fois. Sœurs et frères, c’est le mot : recommencer.

Mettons-nous cela dans la tête et disons ensemble : « recommencer ». Disons-le ensemble : recommencez ! [tout le monde répète plusieurs fois] Maintenant, n’oubliez pas ceci : recommencez.

Mais Jésus, immédiatement après ce grand compliment, ajoute quelque chose qui nous fait réfléchir : « Je vous le dis, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’y en a pas de plus grand que Jean ; mais celui qui est le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui » ( (v. 28). L’espoir, frères et sœurs, réside dans ce saut qualitatif.

Cela ne dépend pas de nous, mais du Royaume de Dieu. Voilà la surprise : accueillir le Royaume de Dieu nous conduit à un nouvel ordre de grandeur. C’est notre monde, nous en avons tous besoin ! Et que devrions-nous faire ? [Tous : « Recommencez ! »] N’oubliez pas ça.

Quand Jésus prononce ces paroles, Jean-Baptiste est en prison, plein de questions. Nous aussi, nous portons de nombreuses questions sur notre pèlerinage, car il y a encore beaucoup d’« Hérodes » qui s’opposent au Royaume de Dieu. Mais Jésus nous montre la nouvelle voie, celle des Béatitudes, qui sont la loi surprenante de l’Évangile.

On se demande alors : est-ce que j’ai en moi un véritable désir de recommencer ? Pensez-y, chacun de vous : au fond de moi, est-ce que j’ai envie de tout recommencer ? Est-ce que je veux apprendre de Jésus qui est vraiment grand ? Le plus petit, dans le Royaume de Dieu, est grand. Parce qu’il faut… [Tous : « Tout recommencer ! »].

De Jean-Baptiste, nous apprenons donc à changer d’avis. L’espoir pour notre maison commune – notre Terre si malmenée et blessée – et l’espoir pour tous les êtres humains réside dans la différence de Dieu. Sa grandeur est différente.

Et nous repartons de cette originalité de Dieu, qui a brillé en Jésus et qui nous engage désormais à servir, à aimer fraternellement, à nous reconnaître petits. Et de voir les petits, de les écouter et d’être leur voix. Voici le nouveau départ, c’est notre jubilé. Et puis il faut… [Tous : « Recommencer ! ». Merci. »

Salutations

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, et prie Dieu de mettre en vous, durant le Jubilé, un vrai désir de prendre un nouveau départ, en apprenant la grandeur de la petitesse ! Dieu vous bénisse!

Enfin, mes pensées vont aux jeunes, aux malades, aux personnes âgées et aux jeunes mariés. Je vous encourage à bien vivre l’Année jubilaire, qui offre la possibilité de puiser dans le trésor de grâce et de miséricorde confié par Dieu à l’Église.

Et chers frères, chères sœurs, prions pour la paix. N’oublions jamais que la guerre est une défaite, toujours ! Prions pour les pays en guerre, afin que la paix revienne.

Et ma bénédiction à tous !


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LE MOIS DU SAINT NOM DE JÉSUS – XIe JOUR.

LE MOIS DU SAINT NOM DE JÉSUS – XIe JOUR.

parabole de l’enfant prodigue.

Dico vobis : gaudium erit coram angelis Dei super uno peccatore pœnitentiam agente.

Je vous le dis en vérité ; c’est un grand sujet de joie pour les anges du Seigneur, que de voir un pécheur faire pé­nitence. Luc. 15.

D’après LE MOIS DE JÉSUS – Malines 1839

Ier POINT.

IHS extrait des armes du Pape François
IHS extrait des armes du Pape François

Comme Jésus-Christ n’était point venu sur la terre pour perdre les pécheurs, mais pour les attirer à lui et les convertir, ses disciples avaient souvent sujet de re­marquer dans ses prédications, qu’il pré­sentait le service de Dieu sous des couleurs aimables et touchantes, et que le langage de la charité et de la miséricorde était celui qui se retrouvait le plus souvent sur ses lèvres.

Tantôt il se représentait comme un tendre pasteur qui se lasse à la poursuite de ses brebis, lorsqu’il en aperçoit quel­ques-unes qui s’écartent du troupeau ; tan­tôt comme un maître doux et compatis­sant qui est toujours disposé à accueillir et à soulager ceux qui viennent se réfugier entre ses bras. Venez à moi, dit-il, vous tous qui êtes fatigués, et je vous soulagerai.

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LE MOIS DU SAINT NOM DE JÉSUS – Xe JOUR.

LE MOIS DU SAINT NOM DE JÉSUS – Xe JOUR.

SERMON SUR LA MONTAGNE.

Videns autem Jesus turbas, ascendit in montent, et cum sedisset, accesserunt ad eum discipuli ejus, et aperiens os suum, docebat eos.

Jésus, voyant la foute qui le suivait, monta sur une mon­tagne où il s’assit : et ses disciples s’étant approchés de lui, il commença à les instruire. Matthieu 5.

ler Point.

IHS extrait des armes du Pape François
IHS extrait des armes du Pape François

Le bruit des merveilles opérées par le Fils de Dieu étant déjà répandu dans toutes les parties de la Judée, il arrivait de tous côtés une multitude de peuple qui se pressait autour de lui pour l’entendre, et pour s’assurer si tout ce qu’on rappor­tait de lui était vrai. Jésus se voyant ainsi accablé par une foule nombreuse, se retira sur une montagne où, suivant l’Évangéliste saint Luc, il passa toute la nuit en prière.

Lorsque le jour fut venu, il appela tous ses disciples, et en choisit parmi eux douze auxquels il donna le nom d’apôtres, qui signifie envoyés : il les appela ainsi, parce qu’il devait un jour les envoyer par toute la terre annoncer l’heureuse nou­velle du salut. C’est après avoir fait ce choix qu’il s’avança avec ses disciples vers la foule du peuple qui l’attendait, et qu’il com­mença ce célèbre discours sur la monta­gne, dans lequel il retrace un abrégé de la doctrine évangélique.

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