Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

l’Église, une famille

PAPE FRANÇOIS

 AUDIENCE GÉNÉRALE

 Place Saint-Pierre
Mercredi 29 mai 2013
condensé

 L’Église est née du désir de Dieu de réunir en une seule famille tous ses enfants, une famille où chacun se sente proche et aimé de Lui. Toute personne est appelée à y entrer afin de s’ouvrir, et de participer à la vie divine. Cet appel de Dieu à la communion avec lui remonte à la création. Mais, en raison du péché, c’est désormais à travers l’histoire du salut que Dieu vient chercher l’homme égaré, et lui propose son amour.

Cette histoire du salut culmine en Jésus-Christ qui rassemble autour de lui son Église, la famille des enfants de Dieu. En mourant sur la Croix, Jésus instaure une alliance nouvelle et éternelle entre Dieu et les hommes ; et il donne vie à l’Église. Tout l’amour que Jésus a manifesté en donnant sa vie lui est communiqué, encore aujourd’hui, par les sacrements, dont l’eau et le sang, jaillis du côté transpercé, étaient les symboles. Il est donc impossible de séparer Jésus de l’Église, puisqu’elle vient de Dieu, elle est son œuvre, elle fait partie de son grand dessein d’amour sur l’humanité ; c’est elle seule qui nous conduit à Jésus.

Aimez l’Église chers frères et sœurs, elle est l’œuvre de Dieu. Aimez l’Église comme Jésus l’aime, il lui a donné sa vie, il lui communique tout son amour. N’hésitez pas à la défendre ; n’hésitez pas à vous dépenser pour elle, à vous engager à son service, à la rendre plus fraternelle et plus accueillante. Jésus-Christ et l’Église c’est tout un ! Bon pèlerinage à chacun d’entre vous !

© Copyright – Libreria Editrice Vaticana

Pape François catéchèse complète sur l’Église comme famille de Dieu

SAINTE TRINITÉ

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Leçon de catéchisme avec le Pape François – messe de la Trinité 2013

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De Saint Basile de Césarée, Homélie sur la foi, 1-3

Si tu veux dire ou entendre quelque chose de Dieu, laisse ta nature corporelle, laisse tes sens corporels… Élève ton esprit au-dessus de tout ce qui a été créé, contemple la nature divine : elle est là, immuable, indivise, lumière inaccessible, gloire éclatante, bonté désirable, beauté inégalable dont l’âme est blessée, mais qu’elle ne peut pas traduire en paroles adéquates.

Là est le Père, le Fils et le Saint Esprit… Le Père est le principe de tout, la cause de l’être de ce qui est, la racine des vivants. Il est celui dont coulent la Source de la vie, la Sagesse, la Puissance, l’Image parfaitement semblable du Dieu invisible : le Fils engendré du Père, Verbe vivant, qui est Dieu, et tourné vers le Père (1 Co 1, 24 ; He 1, 3 ; Jn 1, 1).

Par ce nom de Fils, nous apprenons qu’il partage la même nature : il n’est pas créé par un ordre, mais il brille sans cesse à partir de sa substance, uni au Père de toute éternité, égal à lui en bonté, égal en puissance, partageant sa gloire… Et quand notre intelligence aura été purifiée des passions terrestres et qu’elle laisse de côté toute créature sensible, tel un poisson qui émerge des profondeurs à la surface, rendue à la pureté de sa création, elle verra alors l’Esprit Saint là où est le Fils et où est le Père.

Cet Esprit, étant de même essence selon sa nature, possède lui aussi tous les biens : bonté, droiture, sainteté, vie… De même que brûler est lié au feu et resplendir à la lumière, ainsi on ne peut ôter à l’Esprit Saint le fait de sanctifier ou de faire vivre, pas plus que la bonté et la droiture.

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Prière attribuée à Saint Augustin d’Hippone

Mon âme vous adore, mon cœur vous bénit, et ma bouche vous loue, O sainte et indivisible Trinité, Père éternel, Fils unique et bien-aimé du Père, Esprit consolateur qui procédez de leur mutuel amour. O Dieu tout-puissant, quoique je ne sois que le dernier de vos serviteurs et le membre le plus imparfait de votre Église, je vous loue et je voue glorifie. Hélas ! Que ne puis-je célébrer vos grandeurs comme les célèbrent vos Anges et vos Saints ! Dans le désert aride de cette vie, appesantis par le poids de notre chair mortelle, éloignés de votre douce présence et distraits par toutes les choses sensibles, nous ne pouvons vous louer dignement. C’est à peine même si nous savons balbutier d’une voix faible quelques paroles d’amour et de reconnaissance.

Je vous invoque, O Trinité sainte, afin que vous veniez en moi pour me donner la vie et pour faire de mon pauvre cœur un temple digne de votre gloire et de votre sainteté. O Père éternel, je vous en supplie par votre Fils bien-aimé ; O Jésus, je vous en conjure par votre Père ; O Saint-Esprit, je vous en conjure au nom de l’amour du Père et du Fils, augmentez en moi la foi, l’espérance et la charité. Faites que ma foi soit efficace, mon espérance inébranlable et ma charité féconde. Faites que je me rende digne de la vie éternelle, par l’innocence de ma vie et la sainteté de mes mœurs, afin qu’un jour je puisse unir ma voix à celles des Esprits bienheureux pour chanter avec eux durant toute l’éternité : Gloire au Père éternel qui nous a créés ; gloire à son Fils bien-aimé qui nous a rachetés par le sacrifice sanglant de la croix ; gloire au Saint-Esprit qui nous sanctifie par l’effusion de ses grâces. Honneur et gloire à la sainte et adorable Trinité dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

la langue de la réconciliation

 

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre Mercredi 22 mai 2013 Condensé

Un lien très étroit unit le Saint Esprit à l’Eglise ; il lui donne la vie et lui permet d’accomplir sa mission évangélisatrice. Cette mission, confiée à chacun des fidèles, est rendue vraiment efficace par l’action du Saint Esprit. C’est lui qui suggère les paroles de celui qui parle, et qui ouvre le cœur et l’esprit de celui qui écoute en le disposant à accueillir la Bonne Nouvelle. Il est donc nécessaire, pour évangéliser, de s’en remettre totalement au Saint Esprit, et de se laisser conduire sans crainte. Il nous rend capable de vivre et de témoigner de notre foi ; et, en même temps, il illumine les cœurs que nous rencontrons.

Telle fut bien l’expérience de la Pentecôte, lorsque le Saint Esprit faisait sortir les Apôtres, autrefois craintifs, du Cénacle et leur faisait annoncer au monde les merveilles de Dieu ; alors que chacun les comprenait dans sa propre langue. Le Saint Esprit conduit désormais les hommes à la communion ; ils sont poussés à annoncer la Parole de Dieu dans un langage nouveau que tous peuvent accueillir : le langage de l’amour que le Saint Esprit dépose dans les cœurs, et qui les invite à dépasser les divisions et les indifférences.

Par ailleurs, le Saint Esprit donne le courage d’annoncer la nouveauté de l’Evangile à tous, sans crainte, à voix haute, en tout temps et en tout lieu. C’est ainsi qu’aujourd’hui encore le feu de la Pentecôte nous envoie sur des chemins d’évangélisation encore inexplorés. Mais ce dynamisme missionnaire ne peut trouver sa source que dans une prière d’appel au Saint Esprit, sans lequel notre agir devient vide et sans âme.

Je salue cordialement les pèlerins francophones, particulièrement les fidèles venus de diverses paroisses de France ainsi que les nombreux jeunes présents. Chers amis, le Saint Esprit fait de nous des évangélisateurs courageux, habités du désir de porter la bonne nouvelle de l’Evangile à tous nos frères ; et il nous en rend capables. Priez-le sans relâche et laissez-vous guider par lui, sans avoir peur du chemin sur lequel il vous conduit. Ayez confiance, et soyez assurés de sa présence: c’est lui qui ouvre les cœurs à l’amour de Dieu et des frères.

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Vendredi, 24 mai, est le jour consacré à la mémoire liturgique de la Bienheureuse Vierge Marie, Auxiliaire des chrétiens, vénérée avec une grande dévotion dans le sanctuaire de Sheshan, à Shanghaï.

J’invite tous les catholiques du monde à s’unir en prière avec nos frères et sœurs qui sont en Chine, pour implorer de Dieu la grâce d’annoncer avec humilité et avec joie le Christ mort et ressuscité, d’être fidèles à son Église et au Successeur de Pierre et de vivre quotidiennement leur service à leur pays et à leurs citoyens de manière cohérente avec la foi qu’ils professent.

En faisant nôtres plusieurs mots de la prière à la Vierge de Sheshan, je voudrais ainsi invoquer Marie avec vous : « Notre-Dame de Sheshan, soutiens l’engagement de ceux qui en Chine, malgré les difficultés quotidiennes, continuent à croire, à espérer, à aimer, afin qu’ils ne craignent jamais de parler de Jésus au monde et du monde à Jésus ».

Que Marie, Vierge fidèle, soutienne les catholiques chinois, rende leurs engagements difficiles toujours plus précieux aux yeux du Seigneur, et qu’elle fasse grandir l’affection et la participation de l’Église qui est en Chine au chemin de l’Église universelle.

© Copyright 2013 – Libreria Editrice Vaticana

Audience générale entière du 22 mai 2013

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