Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

Le désir de Dieu

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BENOÎT XVI, lors de son AUDIENCE GÉNÉRALE, Place Saint-Pierre à Rome, ce Mercredi 7 novembre 2012 a poursuivi sa méditation en cette Année de la foi sur le désir de Dieu. En voici un condensé :

Chers frères et sœurs, « le désir de Dieu est inscrit dans le cœur de l’homme, car l’homme a été créé par Dieu et pour Dieu », nous dit Le Catéchisme de l’Église catholique. Ce désir se manifeste de diverses manières. Par leur amour réciproque, l’homme et la femme expérimentent la grandeur et la beauté de la vie. C’est un exode permanent vers un don de soi, vers une découverte de soi-même et de Dieu. Chaque désir du cœur humain fait écho à un désir fondamental qui, jamais pleinement satisfait, cache un mystère. « L’homme passe infiniment l’homme », disait Pascal. L’homme est profondément un être religieux et le sens religieux de la vie montre que la foi n’est pas absurde et irrationnelle, si nous apprenons le goût des joies authentiques et désirons toujours un bien plus profond. Chers amis, le dynamisme du désir est toujours ouvert à la rédemption. L’étincelle, qui lui permet de reconnaître et de goûter le bien véritable, ne s’éteint jamais dans le cœur humain, même dans l’abîme du péché. L’ouverture du désir humain vers Dieu est le signe de la présence de la foi. Nous avons tous besoin de purifier notre désir. Dans notre pèlerinage, sentons-nous frères de tous les hommes et prions pour que Dieu montre son visage à ceux qui le cherchent avec un cœur sincère.

* * *

Je vous invite à découvrir toujours plus les joies et les réalités authentiques de la vie, en vous purifiant de tout ce qui est médiocre. Vous produirez alors des anticorps efficaces contre l’esprit de banalisation aujourd’hui diffus et vous laisserez émerger le désir profond de Dieu !

© Copyright 2012 – Libreria Editrice Vaticana

texte intégral : Année de la foi – Le désir de Dieu

La foi de l’Église

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Ce mercredi 31 octobre 2012 à Rome, Benoît XVI a expliqué dans sa catéchèse la dimension communautaire de la foi de l’Église,: il y voit un antidote à l’individualisme : « Par sa nature, notre foi nous invite à être des membres actifs et joyeux de l’Église. Puissiez-vous être des porteurs de l’amour et de la communion de Dieu pour tous sans distinction de nation et de culture ! » C’est une invitation bien évidemment faite aussi pour nous, membres de l’Association de la Médaille Miraculeuse. Voici la synthèse de cette catéchèse :

Chers frères et sœurs, l’acte de foi est un acte profondément personnel qui marque un changement de direction, une conversion. Cependant, cet acte n’est pas le produit de ma réflexion solitaire. Il est le fruit d’une relation, d’un dialogue avec Jésus.

Comme nouvelle naissance opérée par le baptême, la foi m’est donnée par Dieu à travers une communauté croyante qui est l’Église. Croire est un acte ecclésial. La foi de l’Église précède, engendre et nourrit la foi personnelle. Personne ne peut dire avoir Dieu pour Père, s’il n’a pas l’Église pour Mère, disait saint Cyprien.

Dès ses origines, l’Église est le lieu de la foi et de sa transmission, le lieu où le baptisé est immergé dans le Mystère pascal du Christ qui l’introduit dans la communion avec la Trinité et avec les autres frères et sœurs dans la foi. La Tradition de l’Église garantit aux baptisés de tous les âges que le contenu de leur foi est le message originel du Christ annoncé par les Apôtres.

Malgré ses faiblesses et ses limites, le chrétien qui se laisse guider et former par la foi de l’Église devient comme une fenêtre ouverte qui reçoit la lumière divine et la transmet au monde. Chers amis, chaque chrétien doit s’engager à communiquer la foi, non pas en son propre nom, mais toujours sur la base de l’unique foi de la famille de Dieu, de l’Église.

© Libreria Editrice Vaticana

Voici la catéchèse intégrale en PDF : Dimension communautaire de la foi

Les nouveaux évangélisateurs

Conclusion du synode : premier bilan de Benoît XVI

Les nouveaux évangélisateurs sont « des personnes qui ont fait l’expérience d’être guéries par Dieu, par l’intermédiaire de Jésus Christ », a dit le pape à Rome dans son homélie pour la messe de conclusion du synode en ce dimanche 28 octobre 2012.

Il y donne un premier bilan de l’assemblée et note trois lignes directrices : les Sacrements de l’initiation chrétienne, la mission ad gentes, les baptisés qui se sont éloignés.

La joie de Bartimée

Le pape a d’abord commenté l’Évangile de la guérison de l’aveugle Bartimée.

Chers frères et sœurs, Bartimée, ayant retrouvé la vue par Jésus, se joignit au groupe des disciples, parmi lesquels se trouvaient certainement d’autres qui, comme lui, avaient été guéris par le Maître. Ainsi sont les nouveaux évangélisateurs : des personnes qui ont fait l’expérience d’être guéries par Dieu, par l’intermédiaire de Jésus Christ. Et leur caractéristique est la joie du cœur.

La Nouvelle évangélisation concerne toute la vie de l’Église… Elle se réfère, en premier lieu, à la pastorale ordinaire qui doit être toujours plus animée par le feu de l’Esprit, pour embraser les cœurs des fidèles qui fréquentent régulièrement la Communauté et qui se rassemblent le jour du Seigneur pour se nourrir de sa Parole et du Pain de la vie éternelle.

Les trois lignes directrices du synode :

L’initiation chrétienne

La première porte sur les Sacrements de l’initiation chrétienne. L’exigence d’accompagner la préparation au Baptême, à la Confirmation et à l’Eucharistie avec une catéchèse appropriée a été réaffirmée. L’importance de la Pénitence, sacrement de la Miséricorde de Dieu a été aussi rappelée.

À travers cet itinéraire sacramentel passe l’appel du Seigneur à la sainteté, adressé à tous les chrétiens. En effet, il a été répété plusieurs fois que les vrais protagonistes de la nouvelle évangélisation sont les saints : par l’exemple de leur vie et par leurs œuvres de charité ils parlent un langage compréhensible par tous.

La mission ad gentes

La nouvelle évangélisation est essentiellement liée à la mission ad gentes… L’Église a le devoir d’évangéliser, d’annoncer le message de salut aux hommes qui ne connaissent pas encore Jésus Christ.

Au cours des réflexions synodales, il a été aussi souligné qu’il existe beaucoup de milieux en Afrique, en Asie et en Océanie où des habitants attendent ardemment, parfois sans en être pleinement conscients, la première annonce de l’Évangile. Il convient par conséquent de prier l’Esprit Saint afin qu’il suscite dans l’Église un dynamisme missionnaire renouvelé dont les protagonistes soient, de manière spéciale, les agents pastoraux et les fidèles laïcs.

La mondialisation a causé un important déplacement de population ; par conséquent, la première annonce s’impose aussi dans les pays d’ancienne évangélisation. Tous les hommes ont le droit de connaître Jésus Christ et son évangile ; et à cela correspond le devoir des chrétiens, de tous les chrétiens –prêtres, religieux et laïcs –, d’annoncer la Bonne Nouvelle.

Redécouvrir la joie de la foi

Au cours des travaux synodaux, a constaté le pape, il a été mis en lumière que ces personnes se trouvent sur tous les continents, spécialement dans les pays plus sécularisés. L’Église leur porte une attention particulière, afin qu’elles rencontrent de nouveau Jésus Christ, redécouvrent la joie de la foi et retournent à la pratique religieuse dans la communauté des fidèles.

Créativité pastorale

Au-delà des méthodes pastorales traditionnelles, toujours valables, l’Église cherche à utiliser de nouvelles méthodes, avec aussi le souci de nouveaux langages, appropriés aux différentes cultures du monde, proposant la vérité du Christ par une attitude de dialogue et d’amitié qui a son fondement en Dieu qui est Amour.

En différentes parties du monde, l’Église a déjà entrepris ce chemin de créativité pastorale, pour se rendre proche des personnes éloignées ou en recherche du sens de la vie, du bonheur et, en définitive, de Dieu. Rappelons certaines missions citadines importantes, le « Parvis des gentils », la mission continentale, etc. Il n’y a pas de doute que le Seigneur, Bon Pasteur, bénira abondamment de tels efforts qui proviennent du zèle pour sa Personne et pour son Évangile.

HOMÉLIE EN ENTIER DU PAPE BENOÎT XVI

Allocution de Benoît XVI avant l’angélus du 28 octobre 2012 :Lire la suite →