Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

L’ADHÉSION DE SAINT JOSEPH

L’ADMIRABLE ADHÉSION DE SAINT JOSEPH AU PLAN DIVIN

St Joseph - Saint Sigismond 49
St Joseph – Saint Sigismond 49

Toute la vie de saint Joseph se résume
en une adhésion ininterrompue au plan divin,
même si celui-ci comporte pour lui
des situations fort mystérieuses et obscures.

Dans notre vie aussi, il y a toujours un peu de mystère,
soit parce que Dieu aime travailler d’une manière cachée, secrète,
soit parce que son action est toujours impénétrable
à notre pauvre intelligence humaine.
Il y faut donc ce regard de foi, cette confiance totale
qui, en s’appuyant sur la bonté infïnie de Dieu,
nous convainc que toujours et à travers toutes les circonstances,
il veut notre bien et dispose tout à cette fin.

Seule cette confiance nous permettra,
comme saint Joseph, de dire toujours « oui »
à quelque manifestation que ce soit de la volonté divine,
un oui humble, prompt, confiant,
malgré les obscurités, les difficultés, le mystère.
Dieu s’est servi des anges pour manifester sa volonté à Joseph;
pour nous, il se sert de nos supérieurs
qui, comme les anges, sont ses messagers,
ses envoyés.

Une autre caractéristique de la vie de saint Joseph
est de s’être consacré entièrement
à la mission confiée par Dieu à ses soins :
être le gardien et le soutien de Jésus et de Marie.
Joseph ne vit pas pour lui-même,
pour ses intérêts personnels, mais uniquement pour Dieu.
Il est ainsi le modèle des âmes intérieures
qui aspirent à vivre pour Dieu,
dans l’accomplissement de la mission
qu’elles ont reçu de lui.

P. Gabriel de Ste MARIE-MAD., OCD

SAINT JOSEPH ET L’INCARNATION

Dans le cadre de la  neuvaine préparatoire à la fête de Saint Joseph (19 mars), voici une méditation de Bossuet (XVII siècle)

SAINT JOSEPH ET L’INCARNATION

Jésus, ce béni enfant, est sorti en quelque manière
de l’union virginale de ces deux époux.
Car n’avons-nous pas vu que c’est la virginité de Marie
qui a attiré Jésus-Christ du ciel ?
Jésus-Christ n’est-il pas cette fleur
que la virginité a poussée ?
N’est-il pas le fruit béni que la virginité a produit ?

Oui, certainement, nous dit saint Fulgence :
il est le fruit, il est l’ornement,
il est le prix et la récompense de la virginité.
C’est à cause de sa pureté que Marie a plu au Père éternel;
c’est à cause de sa pureté que le Saint-Esprit
se répand en elle pour la remplir
d’un germe céleste.

Et, par conséquent, ne peut-on pas dire
que c’est sa pureté qui la rend féconde?
Que si c’est sa pureté qui la rend féconde,
je ne craindrai plus d’assurer
que saint Joseph  a part à ce grand miracle.
Car si cette pureté angélique est le bien de la divine Marie,
elle est aussi le bien de son chaste époux.
Elle est à lui par son mariage, elle est à lui par les soins
qu’il a pris afin de la conserver.
Marie l’a vouée, Joseph la conserve, et tous deux
la présentent au Père éternel
comme un bien gardé par leurs soins communs.
Comme donc il a tant de part à la virginité de Marie,
Joseph en prend aussi au fruit qu’elle porte,
il est son fils non pas à la vérité par la chair,
mais il est son fils par l’esprit
à cause de l’alliance virginale qui le joint avec sa mère.

BOSSUET

LE TEMPS DU CARÊME

Voici le condensé de la catéchèse prononcée par Benoît XVI, ce mercredi 9 mars 2011, au cours de l’audience générale, au Vatican, dans la salle Paul VI .

Chers frères et sœurs,

Marqués du signe austère des cendres qui nous rappelle notre condition de créature, nous commençons aujourd’hui notre marche vers Pâques. Les lectures dominicales du carême de cette année sont une catéchèse splendide pour redécouvrir la grâce du baptême. Elles nous invitent à renouveler notre fidélité au Seigneur et à abandonner nos sécurités humaines pour nous confier totalement à Dieu. Par le baptême, nous passons des ténèbres du mal à la lumière du Christ, devenant des fils de Dieu appelés à vivre de l’Esprit du Ressuscité.

Selon la tradition de l’Eglise, le carême est aussi caractérisé par le jeûne, l’aumône et la prière. Les privations sont le signe externe de notre renoncement au mal et de notre faim de la Parole de Dieu, et la charité sanctifie le jeûne. Jeûne et aumône sont comme les deux ailes de la prière. En ce temps de carême, mettons-nous à la suite du Christ avec cohérence en renouvelant notre engagement baptismal ! Puissions-nous aussi nous consacrer avec intensité à la prière et à la méditation de la Parole de Dieu ! Abandonnant le vieil homme qui est en nous pour revêtir le Christ, nous pourrons célébrer avec dignité la Résurrection du Seigneur  ! Bon et saint carême à tous !

Je vous invite à prendre très au sérieux ce carême pour le vivre dans un esprit de foi et en faire un temps d’authentique conversion. En participant aux saints mystères, vous vous désaltérez à la source d’eau vive qui est en Dieu !

© Copyright du texte original plurilingue : Libreria Editrice Vaticana

Le premier dimanche de Carême éclaire notre condition terrestre. Le combat victorieux de Jésus sur les tentations qui inaugure le temps de sa mission, est un appel à prendre conscience de notre fragilité pour accueillir la Grâce qui nous libère du péché et nous fortifie d’une façon nouvelle dans le Christ, chemin, vérité et vie. C’est une invitation pressante à nous rappeler, à l’exemple du Christ et en union avec lui, que la foi chrétienne implique une lutte contre les «Puissances de ce monde de ténèbres» (Ep 6,12) où le démon est à l’œuvre et ne cesse, même de nos jours, de tenter tout homme qui veut s’approcher du Seigneur: le Christ sort vainqueur de cette lutte, également pour ouvrir notre cœur à l’espérance et nous conduire à la victoire sur les séductions du mal.

du message de Benoît XVI pour le Carême 2011