Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

MOIS DU ROSAIRE – jour 22 – Communion en l’honneur des vingt mystères du Rosaire

MOIS DU ROSAIRE – jour 22 – Communion en l’honneur des vingt mystères du Rosaire

calice et hostie
calice et hostie

Cette communion peut être faite le mardi, pour pouvoir obtenir l’indulgence, et, autant que possible, dans le lieu où l’on prie le Rosaire, comme à Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, rue du Bac, par exemple.

On engage les personnes qui pratiquent cette dévotion, à réciter le rosaire si possible en entier le jour de communion ou au moins le quart c’est-à-dire un chapelet, en demandant l’assistance de la Sainte Vierge pour en bien méditer les mystères et pour pratiquer avec persévérance le reste de la vie les vertus qu’ils enseignent.

Du reste il va sans dire qu’il faut avoir une intention pure et droite, et ne demander que des choses propres à nous procurer le salut et la perfection chrétienne; et pour obtenir plus sûrement la grâce qu’on désire, il faut éviter tout ce qui éloigne de Dieu, toute imperfection, et être exact aux plus petites choses pour l’amour de Jésus-Christ et de la Sainte Vierge.

Enfin, il est bon de faire quelques aumônes extraordinaires, quelques actes de mortifications ou antres bonnes œuvres agréables au Seigneur, taisant le tout en l’honneur du mystère qu’on a médité en communiant.

La préparation à la communion doit consister dans la méditation sur le Mystère en l’honneur duquel on se propose de communier; et dans l’action de grâces on demande avec ferveur la faveur qu’on désire obtenir de Dieu par les mérites de ce Mystère et par l’intercession de la Très Sainte Vierge. On peut le faire par les prières suivantes:

O mon doux Sauveur, je te conjure pour l’Amour que tu m’as toujours témoigné dans ce Mystère, en l’honneur duquel j’ai fait la présente communion, de m’accorder telle faveur, telle grâce, si elle m’est nécessaire ou utile pour mon salut et mon avancement dans le chemin de la vertu.

O glorieuse Vierge, Reine du Saint Rosaire, très digne Mère de Dieu, je vous conjure par toutes les grâces que vous avez reçues du Père, du Fils et du Saint Esprit, comme Fille du Père, comme Mère du Verbe incarné et comme Épouse du Saint-Esprit, et par les mérites de ce Mystère, en l’honneur duquel je viens de communier, de m’obtenir par votre intercession et crédit tout-puissant auprès de la divine majesté, telle grâce… Ainsi soit-il.

Telles sont les prières qu’on peut répéter après chaque Communion. Quant aux sentiments qu’on doit exciter dans son cœur, aux considérations qu’on doit faire et aux résolutions pratiques qu’on doit prendre, nous en donnerons un exemple pour une des quatre classes de Mystères; ce sera suffisant pour en avoir la clef.

Communion en l’honneur du 1er mystère joyeux, l’annonciation. Représentez-vous l’Ange vous invitant à vous approcher de la sainte table, et vous adressant les mêmes paroles qu’à la Sainte Vierge: «Ne craignez pas, vous avez trouvé grâce devant Dieu; le sacrement de Réconciliation vous a rendus agréables aux yeux de Dieu.»

Et répondez avec la Sainte Vierge: «Voici la servante, le serviteur  du Seigneur qui veut s’unir à vous, ô mon adorable Sauveur! qu’il me soit fait selon ta parole; que je n’aie d’autre volonté que la tienne, que je sois unie à toi pour le temps et pour l’éternité.»

Considérez ensuite l’humilité de Jésus et de Marie, du Fils et de la Mère; du Fils, de prendre un corps et une âme comme nous pour nous racheter en souffrant et en mourant sur la Croix : de la Mère, de s’appeler Servante du Seigneur au moment que le Très-Haut la choisit pour être la Mère du Verbe incarné.

Quant aux résolutions pratiques, comme l’imitation de Jésus et de Marie, c’est le culte et l’honneur le plus excellent que Tous puissiez leur rendre, à leur imitation, humiliez-vous intérieurement et extérieurement afin que les hommes ne vous considèrent pas; supportez qu’on vous dise vos défauts; honorez les Saints et les Saintes qui se sont distingués par la pratique de la vertu d’humilité.

Communion en l’honneur du 1er mystère lumineux, le baptême de Jésus dans le Jourdain.  « Ayant été baptisé, Jésus aussitôt remonta de l’eau; et voici que les cieux s’ouvrirent: il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici qu’une voix venue des cieux disait: « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute ma faveur. » (Mt 3,13-17).

Nous te demandons, Seigneur Jésus, par ce mystère et par l’intercession de ta sainte Mère, une parfaite fidélité aux promesses de notre Baptême.

Communion en l’honneur du 1er mystère douloureux, Jésus au Jardin des Oliviers. Réfléchissez sur la différence qu’il y a entre le calice qui fut offert à Jésus au Jardin des Oliviers et celui qu’Il vous offre à la Sainte Table.

Celui-là était le calice de douleur qui contenait pour Jésus l’amertume des péchés de tous les hommes dont la vue lui occasionna une sueur de Sang, tellement elle était horrible; tandis que le calice Eucharistique contient son Sang précieux qu’Il vous donne en breuvage; c’est le Pain des Anges, le froment, le vin qui engendre les vierges.

Rappelez-vous quel honneur ce fut pour les frères de Joseph (dans la Genèse) de manger à sa table et de boire à sa coupe; l’honneur que vous allez avoir d’être admis à la table du Roi des rois, de manger le pain des Anges et de boire le Sang de l’Agneau Divin, n’est-il pas infiniment plus grand ?

Considérez la résignation de Jésus à boire le calice de Sa Douloureuse Passion, pour l’amour de nous: Il fait une oraison de trois heures, prosterné contre terre, suant du Sang et étant triste jusqu’à la mort, mais toujours soumis et résigné à la Volonté Divine.

Imitons Jésus, faisons oraison, et si nous avons des peines, si Dieu parait nous accabler et nous délaisser, acceptons à tout ce que Dieu veut, par Amour pour Jésus agonisant au Jardin des Oliviers.

Communion en l’honneur du 1er Mystère Glorieux, la Résurrection de Jésus. Représentez-vous Jésus triomphant et victorieux de la mort, du démon, de l’enfer et de notre éloignement; la joie des Anges et des Saints et surtout de sa Sainte Mère. Rappelez-vous qu’une âme ressuscitée à la grâce, n’est plus ce qu’elle était auparavant.

Ce n’est plus cette âme qui ne se nourrissait que des oignons d’Égypte, je veux dire du péché; ses délices sont de recevoir le Pain des Anges. Partagez la joie de Marie de voir Son Divin Fils ressuscité et savourez votre bonheur de recevoir au milieu de votre cœur votre Sauveur triomphant et glorieux, et demandez-lui cette paix ineffable qu’il souhaitait à Ses Apôtres.

Considérez que pour ressusciter un jour à la gloire et être réuni à Jésus, il faut triompher du péché: prenons donc la résolution de ne plus le commettre, d’éviter même toute imperfection volontaire de propos délibéré, et de travailler tous les jours à dompter notre passion dominante.

Résolution

La lecture de ce jour doit nous faire comprendre l’avantage que les âmes pieuses peuvent retirer de la pratique de cette dévotion de la Communion en l’honneur des Mystères du Rosaire.

Elle doit tout au moins nous faire prendre la résolution de méditer l’un ou l’autre de ces mystères lorsque nous communions: ce sera sans nul doute un moyen de nous préparer dont nous retirerons un grand profit pour la vie intérieure, puisqu’il nous fera de plus en plus connaître, aimer et imiter Jésus et Marie, ce en quoi consiste la perfection chrétienne.

Prière

Seigneur, mon Dieu, mon unique désir est de m’approcher de la Sainte Table avec les dispositions que tu as droit d’attendre de moi; et je suis prêt à employer les moyens les plus propres à me donner ces dispositions. Je méditerai donc les mystères du Rosaire d’une manière pratique, lorsque j’aurai le bonheur de communier, afin de le faire bien et d’une manière profitable pour mon avancement spirituel.

Je te demande cette grâce, Seigneur, par l’intercession de Notre-Dame du Rosaire. Ainsi soit-il.

D’après le manuel de Liège 1847

L’ITINÉRAIRE DE LA TERRE PROMISE

Ce souvenir des prodiges de Dieu et ce rappel constant à la fidélité passe, d’une certaine manière, par Marie, la Vierge fidèle. La succession des « Ave » nous aide à pénétrer, d’une fois à l’autre, toujours plus profondément dans le très grand mystère du Verbe incarné et sauveur (cf. L G, 65), « avec le cœur de celle qui fut la plus proche du Seigneur » (Marialis Cultus, 47).

Car Marie, elle aussi, en tant que Fille de Sion et héritière de la spiritualité sapientiale d’Israël, a chanté les prodi­ges de l’Exode; mais, comme la première et la plus parfaite disciple du Christ, elle a précédé et vécu à l’avance la Pâque de la nouvelle Alliance, conser­vant dans son cœur et méditant chaque parole et tout geste de son Fils, s’associant à lui dans une fidélité inconditionnée, indiquant à tous la route du nouveau pacte: « Faites ce qu’il vous dira » (Jn 2, 5).

Glorifiée aujourd’hui dans le Ciel, Marie nous montre, réalisé en elle, l’itinéraire du nouveau peuple vers la Terre promise.
Saint Jean-Paul II – Osservatore Romano du 11-10-1983

Allez inviter tout le monde au banquet

« Allez inviter tout le monde au banquet » (Mt 22,9)

Canonisation de 14 nouveaux saints ce dimanche 20 octobre sur la place Saint-Pierre de Rome, le Pape François a insisté sur la nécessité d’apprendre le service «selon le style de Jésus». Ainsi, «chaque geste d’attention et de soin, chaque expression de tendresse, chaque œuvre de miséricorde devient un reflet de l’amour de Dieu»

LE PAPE FRANÇOIS

ANGELUS

Place Saint-Pierre
dimanche 20 octobre 2024
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Avant de conclure cette célébration eucharistique, je vous remercie tous, qui êtes venus honorer les nouveaux saints. Je salue les cardinaux, les évêques, les prêtres, les personnes consacrées, en particulier les frères mineurs et les fidèles maronites, les missionnaires Consolata, les Petites Sœurs de la Sainte Famille et les Oblats du Saint-Esprit, ainsi que les autres groupes des pèlerins venaient de divers endroits.

J’adresse un salut déférent au Président de la République italienne, aux autres délégations officielles et aux autorités civiles.

Je salue le grand groupe de pèlerins ougandais, avec le vice-président du pays, venus soixante ans après la canonisation des martyrs de l’Ouganda.

Le témoignage de saint Giuseppe Allamano nous rappelle l’attention nécessaire envers les populations les plus fragiles et vulnérables. Je pense en particulier au peuple Yanomami, dans la forêt amazonienne brésilienne, parmi les membres duquel s’est produit le miracle lié à la canonisation d’aujourd’hui.

J’appelle les autorités politiques et civiles à assurer la protection de ces peuples et de leurs droits fondamentaux et contre toute forme d’exploitation de leur dignité et de leurs territoires.

Aujourd’hui, nous célébrons la Journée missionnaire mondiale, dont le thème – « Allez inviter tout le monde au banquet » (voir Mt 22,9) – nous rappelle que l’annonce missionnaire est d’apporter à chacun l’invitation à une rencontre festive avec le Seigneur, qui nous aime. et veut que nous partagions sa joie de conjoint.

Comme nous l’enseignent les nouveaux saints : « chaque chrétien est appelé à participer à cette mission universelle avec son propre témoignage évangélique dans chaque milieu » (Message pour la XCVIII Journée Mondiale des Missions, 25 janvier 2024).

Soutenons, par notre prière et notre aide, tous les missionnaires qui, souvent au prix de grands sacrifices, portent l’annonce lumineuse de l’Évangile dans toutes les parties de la terre.

Et nous continuons de prier pour les populations qui souffrent de la guerre – la Palestine tourmentée, Israël, le Liban, l’Ukraine tourmentée, le Soudan, le Myanmar et tous les autres – et nous invoquons le don de la paix pour tous.

Que la Vierge Marie nous aide à être, comme elle et comme les saints, des témoins courageux et heureux de l’Évangile. »

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MOIS DU ROSAIRE – jour 21 – Devoirs des confrères et consœurs du Rosaire

MOIS DU ROSAIRE – jour 21 – Devoirs des confrères et consœurs du Rosaire

Christ proclamant la joie de l'Évangile
Christ proclamant la joie de l’Évangile

Les devoirs particuliers dits de conseil,  pour les confrères et consœurs  du rosaire, quoique de pure dévotion, réunissent de si grands avantages et produisent tant de fruits de grâce et d’édification, qu’ils s’empressent de les remplir avec autant de zèle que de fidélité.

Chacun choisit, parmi ces devoirs de conseil, ceux qui lui sont plus faciles, ou plus adaptés à sa position et à ses loisirs. Ces devoirs peuvent se réduire à trois : la pratique de quelques bonnes œuvres, l’assistance aux réunions de la confrérie ou de l’équipe du Rosaire, et l’assiduité aux dévotions.

Les bonnes œuvres qui sont propres aux confrères du rosaire, sont des œuvres de charité ou d’édification. Chacun doit pratiquer les bonnes œuvres du christianisme; et la confrérie ou équipe du rosaire, loin de les négliger, les encourage; mais il n’est ici question que des bonnes œuvres propres à la confrérie, qu’elle conseille, soutient et dirige, dans le but d’unir plus étroitement les confrères et de les secourir dans les moments les plus pressants et les plus critiques de leur vie.

Les œuvres de charité, propres à l’association, sont la visite ou le soin des malades et des agonisants, et la piété envers les défunts de la confrérie, de l’équipe. La visite ou le soin des malades, surtout des agonisants, est une de ces œuvres précieuses que la confrérie s’est toujours fait gloire de pratiquer. Quelle douce consolation ne fait-elle pas éprouver, quand on la remplit avec un esprit de foi et de charité!

Assis au chevet du lit d’un moribond, le confrère lui parle de Marie, lui montre le rosaire, et en lui parlant avec effusion de Notre Dame du Rosaire, il calme ses inquiétudes, l’entretient du bonheur des élus et de la couronne réservée aux cœurs purs qui espèrent en la bonté de Dieu et se confient en son amour.

Et, si Dieu appelle l’âme à lui, il n’abandonne pas le corps du défunt; il joint ses gémissements et ses pleurs à la prière du prêtre et au Saint Sacrifice qui abrège le temps de l’expiation et du Purgatoire: car la mort même ne fait pas oublier l’heureuse union et les liens sacrés de la Confrérie.

Les confrères et consœurs  hâtent la délivrance des défunts en faisant célébrer des messes pour leur repos et leur bonheur, afin que, délivrés par leurs suffrages et leur charité, ils puissent s’intéresser un jour, à leur tour, pour leur délivrance. Un autre devoir des confrères, c’est l’assistance à la récitation publique du Rosaire.

On puise en effet dans la prière commune un grand secours, et dans la ferveur des confrères un puissant motif d’émulation.

L’exemple des confrères produit une salutaire impression; et la vraie dévotion du Rosaire nous en découvre la facilité dans la pratique, la beauté dans sa simplicité, une variété réelle dans son uniformité apparente et une onction pleine de charmes dans la répétition des divines paroles qui le composent.

Qui n’en sentirait pas le prix, et qui, en faisant couler les grains du rosaire ou du chapelet entre ses doigts, ne s’unirait pas du fond du cœur à la prière commune ? Quel fruit pourrait-il en retirer ? et quelle perte immense pour son salut, s’il ne profitait pas d’un moyen si efficace !

Et puis, l’assistance aux fêtes de la Sainte Vierge et aux dimanches du mois, au service annuel pour les défunts et aux autres messes ou offices de la Confrérie; on comprend aisément que la charité mutuelle et l’édification commune font un devoir aux associés de se rendre fidèles à ces différentes pratiques de piété.

Le Rosaire a pour but de nous faire imiter Jésus-Christ et les vertus comprises dans les vingt Mystères. La sainte Vierge a inspiré d’y joindre la fréquentation du saint sacrement de l’autel, afin de nous rendre semblables à Jésus-Christ.

Si le Rosaire est une source de grâces et si ceux qui le récitent convenablement sont si favorisés de Jésus et de Marie, que ne doit-il pas en être de ceux qui font leurs  communions en l’honneur des vingt mystères, puisqu’ils reçoivent la source de la grâce, Dieu Lui-même avec tous ses dons ?

Ils doivent espérer toutes sortes de bénédictions et de faveurs par le moyen de cette dévotion qui rappelle ces heureux temps où les chrétiens communiaient tous les jours.

Résolution

Nous avons besoin d’une grâce spéciale pour bien vivre au milieu des dangers du monde, et pour bien mourir.

Prenons la résolution de pratiquer cette dévotion de la communion en l’honneur des vingt mystères du rosaire pour l’obtenir: et en vue de faire une chose bien agréable à la Sainte Vierge, engageons les personnes pieuses à pratiquer cette dévotion afin qu’elles deviennent de plus en plus semblables à Jésus, dont la connaissance et l’amour ne peuvent qu’augmenter par la méditation des 20 Mystères faite en communiant.

Prière

C’est Vous, tendre Mère du Sauveur, qui, par amour pour nous, avez inspire à vos fidèles serviteurs cette belle et salutaire dévotion si propre à nous faire obtenir de Votre Divin Fils les grâces nécessaires pour nous sauver.

Nous n’avons qu’un moyen sûr de Vous en exprimer notre reconnaissance d’une manière qui Vous soit agréable en même temps qu’elle est profitable pour nous, c’est de la pratiquer et de persuader les autres de la pratiquer. Intercédez pour nous, Vierge sainte, afin que nous en retirions tout le fruit que des cœurs bien disposés ne peuvent manquer d’y trouver. Ainsi soit-il.

D’après le manuel de Liège 1847

LES ÉLÉMENTS CONTEMPLATIFS DU ROSAIRE

Le saint Rosaire est une commémoration permanen­te de la Rédemption, dans ses étapes les plus évidentes: l’Incarnation du Verbe, sa Passion et sa Mort pour nous, la Pâque qu’il a inaugurée et qui s’accomplira éternellement dans le ciel.

En considérant en effet les éléments contemplatifs du Rosaire, c’est-à-dire les mystères autour desquels se déroule la prière vocale, nous pouvons mieux comprendre pourquoi cette couronne d’« Ave » a été appelée « Psautier de la Vierge ».

De même que les Psaumes rappelaient à Israël les merveilles de l’Exode et du salut opéré par Dieu, et invitaient constamment le peuple à la fidélité en­vers le pacte du Sinaï, ainsi le Rosaire rappelle sans cesse au peuple de la nouvelle Alliance les prodiges de miséricorde et de puissance que Dieu a déployés dans le Christ en faveur de l’homme, et l’invite à la fidélité aux engagements de son baptê­me.

Nous sommes son peuple, il est notre Dieu.
Saint Jean-Paul II – Osservatore Romano du 11-10-1983