Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

NOTRE DAME DU ROSAIRE

NOTRE DAME DU ROSAIRE

1. — La fête célébrée aujourd’hui est une manifestation de reconnaissance pour les succès remportées par le peuple chrétien grâce au Rosaire de Marie ; c’est surtout le témoignage le plus beau et le plus autorisé de la valeur de cette prière.

Notre-Dame du Rosaire icône russe
Notre-Dame du Rosaire icône russe

La liturgie du jour est un commentaire et une amplification du Rosaire. La fête nous apprend qu’honorer le Rosaire, c’est honorer Marie, puisqu’il consiste à méditer la vie de la Vierge, en répétant pieusement l’Ave Maria, « Je vous salue, Marie ».

C’est justement sous cet aspect que l’Église loue le Rosaire et le recommande avec tant d’insistance aux fidèles : « Oui, Seigneur, fais qu’en méditant ces mystères par le Rosaire de la Vierge Marie, nous imitions les exemples qu’ils proposent et obtenions ce qu’ils promettent ».

Le Rosaire bien récité est, tout à la fois, prière et enseignement. Ses mystères nous révèlent que, dans la vie de la Vierge, tout est apprécié en fonction de Dieu : ses joies et ses allégresses sont de celles qui font plaisir à Dieu, tandis que ses douleurs coïncident, pour ainsi dire, aux douleurs mêmes de Dieu qui, s’étant fait Homme, a voulu souffrir pour les péchés de l’humanité.

La joie de Marie, c’est Jésus : être sa Mère, l’étreindre dans ses bras, l’offrir à l’adoration du monde, le contempler dans la gloire de la Résurrection, s’unir à lui au ciel. La douleur de Marie, c’est la Passion de Jésus : Le voir trahi, flagellé, couronné d’épines, crucifié à cause de nos péchés.

Tel est le premier fruit qu’il nous faut retirer de la récitation du Rosaire : juger les événements de notre vie par rapport à Dieu ; nous réjouir de ce qui lui plaît, de ce qui nous unit à lui, souffrir à cause de ce qui nous éloigne de lui et est cause de la Passion et de la mort de Jésus.

2. — Le second fruit de la récitation quotidienne du Rosaire, c’est la pénétration des mystères du Christ, par et avec Marie, qui nous en entrouvre la porte. Le Rosaire nous aide à pénétrer les ineffables grandeurs de l’Incarnation, de la Passion et de la gloire de Jésus. Qui, mieux que Marie, a compris et vécu ces mystères ? Qui mieux qu’elle peut nous en donner l’intelligence ?

Mettons-nous en contact avec Marie, pendant la récitation du Rosaire, pour l’accompagner dans les diverses étapes de sa vie, et nous pourrons recueillir quelque chose des sentiments de son cœur dans le déroulement des mystères dont elle fut le témoin, et notre âme en sera merveilleusement nourrie.

De cette manière, le Rosaire se transformera en une méditation, en une contemplation même, sous la conduite de Marie. Tel est justement ce que veut la Sainte Vierge. Les Ave répétés sans cesse, doivent exprimer l’attitude de l’âme qui s’efforce de s’élever vers Marie, de s’élancer vers elle pour être prise par elle et introduite à comprendre les mystères divins. « Ave Maria ! » « Je vous salue, Marie ! » disent les lèvres, et le cœur murmure : « Enseignez-moi, ô Marie, à connaître et aimer Jésus, comme Vous l’avez connu et aimé. »

Réciter le Rosaire de cette façon demande le recueillement. Avant de commencer, l’âme se demande à qui elle va parler et qui elle est, pour mieux savoir comment se comporter. Récité dans un véritable esprit de dévotion, le Rosaire devient un moyen très efficace pour cultiver la piété mariale, pour pénétrer dans l’intimité de Notre-Dame et celle de son divin Fils.

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LE ROSAIRE, ENCORE ET TOUJOURS PRIÈRE POUR LA PAIX UNIVERSELLE (JEAN XXIII)

« O saint Rosaire de Marie, quelle douceur que de te voir égrainé dans les mains des innocents, des saints prêtres, des âmes pures, des jeunes et des vieillards, de tous ceux qui apprécient la valeur et l’efficacité de la prière, brandi par des foules innombrables et pieuses comme un emblème et un étendard prometteur de paix dans les cœurs et de paix pour toutes les nations ! »

« La paix, au sens humain et chrétien, cela veut dire la pénétration dans les âmes du sens de la vérité, de la justice, de la parfaite fraternité entre les peuples, qui dissipe tout danger de discorde et de confusion, qui oriente les volontés de tous et de chacun vers la doctrine évangélique, vers la contemplation des mystères et des exemples de Jésus et de Marie, devenus familiers à la dévotion universelle, vers l’effort de chaque âme, de toutes les âmes, pour pratiquer parfaitement la loi sainte, cette loi qui, en réglant l’intimité des cœurs, rectifie les actions de chacun, les fait tendre à l’accomplissement de la paix chrétienne, délice de la vie humaine, avant-goût des joies sans ombre et éternelles. »

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PRIÈRE DE SAINT ALPHONSE DE LIGUORI

« O Marie, puisque vous m’aimez, rendez-moi semblable à vous. Vous détenez le pouvoir de changer les cœurs, prenez donc mon cœur et transformez-le… Faites de moi votre digne fils, fille.
Que les autres vous demandent ce qu’ils veulent, santé, richesses, avantages terrestres ; pour moi, je vous demande, ô ma Mère, ce que vous-même désirez de moi et qui vous tient le plus au cœur.
Vous, si humble, obtenez-moi l’humilité…
Vous si patiente dans les douleurs de cette vie, obtenez-moi la patience dans les contrariétés.
Vous toute pleine d’amour pour Dieu, obtenez-moi le don du saint et pur amour.
Vous, toute charité envers le prochain, demandez pour moi la charité envers tous, surtout envers ceux qui me sont opposés…
Seule ma négligence à recourir à vous, seul mon manque de confiance dans votre secours, peuvent m’empêcher de recourir à vous. »

voir aussi sur le site : méditation : le-rosaire

MOIS DU ROSAIRE – jour 7 – origine de la Fête

Origine de la Fête de Notre-Dame du Rosaire,
célébrée le 7 Octobre

Puisque c’est cette fête qui nous a fait consacrer le mois d’octobre à des considérations sur la dévotion du rosaire, il convient, après avoir parlé du chapelet, de connaître  à quelle occasion l’Église l’a établie.

Batalle de Lépante - Paul Véronèse - 1588
Batalle de Lépante – Paul Véronèse – 1588

Comme nous recevons sans cesse de nouvelles faveurs et de nouveaux bienfaits de la sainte Vierge, l’Église a soin de lui en marquer sa juste reconnaissance par de nouvelles solennités et par des fêtes particulières.

Ce qui a donné occasion à la fête de Notre-Dame du Rosaire, est une des plus signalée faveurs qu’ait reçue la chrétienté de la protection toute-puissante de la mère de Dieu, dans le temps que les Turcs, fiers des grandes conquêtes qu’ils faisaient tous les jours sur les chrétiens, ne se promettaient rien moins que d’envahir toute l’Europe, et d’aller arborer le croissant sur le dôme de l’église de Saint-Pierre à Rome.

Il y avait déjà près d’un siècle que les Turcs répandaient la terreur dans tonte la chrétienté par une continuité de victoires que Dieu permettait pour réveiller la foi des chrétiens à demi éteinte. Soliman III, ayant pris Belgrade en 1522, vint jusqu’à Vienne et conquit par ses généraux plusieurs provinces en Europe.

Selim II, son fils et son successeur, maître de l’île de Chypre en 1571, croyant que rien ne pouvait résister à ses armes, mit en mer la plus nombreuse et la plus formidable flotte qu’on eût encore vue, au moyen de laquelle il se promettait de conquérir toute l’Italie. L’effroi avait saisi une partie de la chrétienté dont le sort, pour ainsi dire, dépendait d’une bataille.

L’armée navale des chrétiens était de beaucoup inférieure à celle des Turcs, et il n’y avait que le secours du ciel qui pût leur faire espérer la victoire. Ils l’obtinrent par l’intercession de la sainte Vierge, à qui toute l’armée se dévoua selon l’intention du saint Pape Pie V. Ce fut le 7 octobre 1571 que se livra cette mémorable bataille, la plus célèbre que les chrétiens aient jamais gagnée sur mer.

Au moment qu’on déploya l’étendard donné par le souverain Pontife et sur lequel était brodée l’image de Jésus-Christ sur la croix, toute l’armée le salua avec de grands cris de joie et les officiers ayant donné le signal de la prière, toute l’armée s’agenouilla et adora l’image sacrée de Jésus-Christ.

C’était un spectacle admirable de voir ces guerriers se prosterner avec humilité et confiance devant le crucifix et demander à Dieu par l’intercession de la sainte Vierge représentée sur l’encadrement de l’étendard, la grâce de vaincre les infidèles.

Cependant les deux flottes s’approchaient, et celle des Turcs était poussée par un vent favorable qui faisait tout craindre. On s’adressa avec encore plus de ferveur à la sainte Vierge sous les auspices de laquelle on combattait ; et tout à coup le vent changea et devint très favorable aux chrétiens.

Bientôt l’air fut obscurci de la fumée de l’artillerie et après trois heures de combat acharné, avec un avantage presque égal, les chrétiens comptant plus sur la protection du ciel que sur leur bravoure, virent tout à coup plier les ennemis qui commençaient à se retirer vers la côte. Faisant alors un nouvel effort, ils tuèrent Ali-Pacha et enlevèrent le drapeau Turc.

Don Juan, général en chef, fit crier victoire et ce ne fut plus un combat, mais une horrible boucherie des Turcs. Ils perdirent plus de trente mille hommes, non compris cinq mille prisonniers, tandis que les chrétiens y perdirent si peu de monde, que tout l’univers reconnut visiblement le secours du ciel et la protection signalée de Marie.

Le saint pape Pie V eut révélation de la victoire au moment que les Turcs furent défaits, et il lut si persuadé qu’elle était l’effet de la protection particulière de la sainte Vierge, qu’il institua cette fête sous le titre de Notre-Dame de la Victoire.

Le martyrologe romain en parle en ces termes : Le même jour, septième d’octobre, la commémoration de Notre-Dame de la Victoire, fête que le saint pape Pie V institua en action de grâces de la glorieuse victoire que les chrétiens remportèrent en ce jour sur les Turcs dans un combat naval, livré dans le golfe de Lépante, par l’assistance particulière de la sainte Vierge.

Comme la dévotion du saint rosaire, si chère à la Mère de Dieu, établie depuis longtemps avec tant de fruit dans l’Église, avait été un des moyens dont ce saint pape s’était servi pour engager la sainte Vierge plus particulièrement à favoriser les armes des chrétiens dans une occasion si périlleuse, il voulut que la fêle de Notre Dame de la Victoire fût en même temps la solennité du saint Rosaire.

Et le pape Grégoire XIII était si convaincu que la bataille de Lépante avait été gagnée sur les Turcs par la vertu de cette célèbre dévotion, qu’en reconnaissance envers la sainte Vierge, il ordonna qu’on en fit la solennité le 1er dimanche d’octobre dans toutes les églises ou la sainte confrérie serait érigée.

Le titre de Notre-Dame de la Victoire est plus ancien que la bataille de Lépante. C’est en effet depuis le premier âge de l’Église que les fidèles ont ressenti la protection de la sainte Vierge sur les ennemis de la foi : c’est cette visible protection qui lui a fait donner à si juste titre le nom de Notre-Dame de la Victoire.

Lors du fameux siège de Rhodes si glorieusement soutenu l’an 1480 par les chevaliers de saint Jean de Jérusalem, nommés dans la suite les chevaliers de Malte, le célèbre grand-maître, Pierre d’Aubusson, fut si convaincu qu’ils devaient leur délivrance à la sainte Vierge, qu’il fit vœu de faire bâtir une église magnifique sous le titre de Sainte-Marie de la Victoire juste après que les fortifications de la ville eurent été réparées.

 Résolution

Célébrons cette fête en entrant dans les intentions de l’Église que la lecture de ce jour nous a fait connaître. Remercions Dieu d’avoir protégé la chrétienté d’une manière si visible par l’intercession de Marie invoquée par les fidèles dévoués au saint rosaire.

Que cette idée que la sainte Vierge tient, pour ainsi dire, en mains le sort des combats et des empires, nous inspire encore plus de confiance pour l’implorer dans les luttes continuelles que nous avons à soutenir contre les ennemis de notre salut.

 PRIÈRE – Oraison de la messe de cette fête.

Nous te supplions, Dieu tout-puissant, de la Trinité sainte qui es un seul Dieu, favorise de tes grâces ceux qui célèbrent la solennité du Rosaire en l’honneur de la bienheureuse Vierge Marie, mère de Jésus-Christ, afin que, tandis que nous méditons ses sacrés mystères sur la terre, nous méritions, après cette vie, d’en retirer et d’en goûter les fruits dans le ciel. Toi qui vis et règne dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

D’après le manuel de Liège 1847

VAILLANTS COMBATTANTS

Je veux orienter ma pensée sur une prière si chère au cœur des catholiques, si aimée de moi-même, et tant recommandée par les Papes mes prédécesseurs. Le Chapelet acquiert lui aussi des prospectives nouvelles, et assume des intentions plus profondes et plus vastes que par le passe. Il s’agit de deman­der à Marie de faire de nous de vaillants combat­tants contre l’esprit de l’erreur et du mal, par les armes de l’Évangile que sont la Croix et la Parole de Dieu.
Saint Jean-Paul II – Osservatore Romano du 04-11-1981

Angélus: les époux doivent être ouverts au don de la vie

Angélus: les époux doivent être ouverts au don de la vie

«L’amour est exigeant, certes, mais il est beau, et plus nous le laissons nous entrainer, plus nous découvrons le vrai bonheur», c’est ce qu’a souligné le Pape lors de la prière de l’Angélus. Dans son exhortation du dimanche 6 octobre, le Pape François s’est focalisé sur l’amour conjugal.

 

LE PAPE FRANÇOIS

ANGELUS

Place Saint-Pierre
dimanche 6 octobre 2024

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Chers frères et sœurs, bon dimanche !

Aujourd’hui dans l’Évangile de la liturgie (voir Mc 10,2-16) Jésus nous parle de l’amour conjugal. Comme à d’autres occasions, certains pharisiens lui posent une question provocatrice sur un sujet controversé : la répudiation de la femme par le mari.

Ils aimeraient l’entraîner dans une polémique, mais il n’y consent pas, il profite de l’occasion pour attirer leur attention sur une question plus importante : la valeur de l’amour entre l’homme et la femme.

À l’époque de Jésus, la condition des femmes dans le mariage était très désavantagée par rapport à celle des hommes : le mari pouvait chasser et répudier sa femme, même pour des raisons insignifiantes, et cela était justifié par des interprétations légalistes des Écritures. C’est pourquoi le Seigneur ramène ses interlocuteurs aux exigences de l’amour.

Rappelez-leur que la femme et l’homme ont été conçus par le Créateur pour être égaux en dignité et complémentaires dans la diversité, afin qu’ils puissent s’aider mutuellement, s’accompagner, mais en même temps être un stimulant et un défi pour grandir (voir Gen 2 :20- 23 ).

Et pour que cela se réalise, il souligne la nécessité que leur don mutuel soit plein, engageant, sans « demi-mesures » – c’est cela l’amour – et qu’il soit le début d’une vie nouvelle (voir Mc 10,7 ; Gn 2, 24), destinés à durer non « aussi longtemps que je veux », mais pour toujours, en s’accueillant les uns les autres et en vivant unis comme « une seule chair » (voir Mc 10,8 ; Gn 2,24).

Bien sûr, ce n’est pas facile, cela demande de la fidélité, même dans les difficultés, cela demande du respect, de la sincérité, de la simplicité (voir Mc 10,15). Cela nécessite d’être disponible pour discuter, parfois pour discuter, lorsque cela est nécessaire, mais toujours prêt au pardon et à la réconciliation.

Et s’il vous plaît : mari et femme, discutez autant que vous le souhaitez, à condition de faire la paix avant la fin de la journée ! Savez-vous pourquoi ? Parce que la guerre froide du lendemain est dangereuse. « Et dites-moi, Père, comment se fait la paix ? – « Une caresse suffit », mais ne terminez jamais la journée sans faire la paix.

N’oublions donc pas qu’il est essentiel que les époux soient ouverts au don de la vie, au don des enfants, qui sont le plus beau fruit de l’amour, la plus grande bénédiction de Dieu, source de joie et d’espérance pour chaque foyer. et toute la société. Ayez des enfants ! Hier, j’ai eu une grande consolation.

C’était le jour de la Gendarmerie, et un gendarme est venu avec ses huit enfants ! C’était beau de le voir. S’il vous plaît, ouvrez-vous à la vie, à ce que Dieu envoie.

Chères sœurs, chers frères, l’amour est exigeant, oui, mais il est beau, et plus on s’y implique, plus on y découvre le vrai bonheur. Et maintenant chacun se demande dans son cœur : comment va mon amour ? Est-il fidèle ? Est-il généreux ? Est-ce créatif ? Comment sont nos familles ? Sont-ils ouverts à la vie, au don des enfants ?

Que la Vierge Marie aide les époux chrétiens. Nous nous tournons vers elle en union spirituelle avec les fidèles rassemblés au Sanctuaire de Pompéi pour la traditionnelle Supplication à la Madone du Saint Rosaire.

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Après l’Angélus

Chers frères et sœurs !

Demain, un an se sera écoulé depuis l’attaque terroriste contre la population en Israël, à laquelle je renouvelle ma proximité. N’oublions pas qu’il y a encore de nombreux otages à Gaza, pour lesquels je demande leur libération immédiate. Depuis ce jour, le Moyen-Orient est plongé dans des souffrances toujours plus grandes, les actions militaires destructrices continuant d’affecter la population palestinienne.

Cette population souffre énormément à Gaza et dans d’autres territoires. Il s’agit pour la plupart de civils innocents, tous humains et qui doivent recevoir toute l’aide humanitaire nécessaire. J’appelle à un cessez-le-feu immédiat sur tous les fronts, y compris au Liban. Nous prions pour les Libanais, en particulier pour les habitants du sud, contraints de quitter leurs villages.

J’appelle la communauté internationale à mettre fin à la spirale de la vengeance et à faire en sorte que les attaques, comme celle perpétrée par l’Iran il y a quelques jours, qui pourraient plonger cette région dans une guerre encore plus grande, ne se reproduisent plus.

Toutes les nations ont le droit d’exister en paix et en sécurité, et leurs territoires ne doivent pas être attaqués ou envahis, la souveraineté doit être respectée et garantie par le dialogue et la paix, et non par la haine et la guerre.

Dans cette situation, la prière est plus que jamais nécessaire. Cet après-midi, nous irons tous à la Basilique de Santa Maria Maggiore pour invoquer l’intercession de la Mère de Dieu ; et demain sera un jour de prière et de jeûne pour la paix dans le monde. Unissons-nous avec la force du Bien contre les complots diaboliques de la guerre.

Je suis proche des habitants de Bosnie-Herzégovine touchés par les inondations. Que le Seigneur accueille les défunts, réconforte leurs familles et soutienne ces communautés.

Je vous salue, Romains et pèlerins d’Italie et de nombreux pays. Je salue en particulier le groupe musical de Cabañas (El Salvador) – nous les entendrons ensuite jouer -, les fidèles polonais dévoués au sanctuaire de Notre-Dame de la Miséricorde du diocèse de Radom et ceux venus de la Martinique.

Je salue le groupe de pèlerins du sanctuaire de la Vierge de l’Apocalypse à Tre Fontane, qui aujourd’hui amèneront la statue de la Madone de Saint-Pierre à ce sanctuaire marial de Rome, en priant pour la paix.

Je salue les anciens élèves du Petit Séminaire « Poggio Galeso » de Tarente ; Je salue l’Association du Théâtre Patologique de Rome, la fanfare de l’École « Sainte Famille » de Crémone et les participants à l’événement « Fiabaday », qui œuvrent pour l’élimination des barrières architecturales.

Et maintenant, je suis heureux d’annoncer que le 8 décembre, je tiendrai un consistoire pour la nomination de nouveaux cardinaux. Leur origine exprime l’universalité de l’Église qui continue d’annoncer l’amour miséricordieux de Dieu à tous les hommes de la terre.

En outre, l’inclusion des nouveaux cardinaux dans le diocèse de Rome démontre le lien inséparable entre le Siège de Pierre et les Églises particulières répandues dans le monde.

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