Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

MOIS DE SAINT JOSEPH – XIIIe JOUR

MOIS DE SAINT JOSEPH – XIIIe JOUR

Saint Joseph témoin de la naissance de Jésus-Christ
et son premier adorateur.

nativité de Jésus avec Marie et Joseph -église Saint Joseph Angers 49
nativité de Jésus avec Marie et Joseph -église Saint Joseph Angers 49

I

SAINT BONAVENTURE 1217-1274

« Joseph savait que le moment des couches de son épouse était proche, quand il remmena avec lui à Bethléem, où l’édit de l’empereur Auguste l’obligeait à aller se faire inscrire.

« Joseph et Marie firent donc cette route, qui est longue; car Bethléem est à cinq ou six milles de Jérusalem; ils menaient avec eux un âne et un bœuf, comme des pauvres ou des marchands de bétail. » (Saint Bonaventure, Vie du Christ, ch. VII)

II

SAINT ALPHONSE DE LIGUORI (1696-1787)

« Considérez lés doux entretiens que Marie et Joseph durent avoir ensemble pendant leur voyage, sur la miséricorde de Dieu, qui envoyait ainsi son Fils au monde pour racheter le genre humain ; et sur l’amour de ce Fils, qui venait dans cette vallée de larmes pour expier, par ses souffrances et par sa mort, les péchés des hommes. Considérez ensuite l’angoisse de Joseph en cette nuit où naquit le Verbe divin, quand repoussé, avec Marie, de toutes les maisons de Bethléem, ils furent contraints de chercher un asile dans une étable.

Quelle fut la peine de Joseph en voyant sa sainte épouse, jeune fille de quinze ans, sur le point de devenir mère, sans moyens de se réchauffer dans cette grotte humide et ouverte de plusieurs côtés! Mais quelle dut être ensuite sa consolation, quand il entendit Marie l’appeler et lui dire : Voyez Joseph, venez adorer notre Dieu enfant. Contemplez le roi de l’univers dans cette crèche, sur cette paille. Voyez comme il tremble de froid, lui qui embrase d’amour les Séraphins. Voyez comme il pleure, lui qui est la joie des cieux.

(Saint Bonaventure a tracé ce naïf et charmant tableau de l’étable de Bethléem au moment qui suivit la naissance de Notre-Seigneur: « Or considérez ici quel fut l’amour et l’attendrissement de Joseph, alors qu’il vit de ses propres yeux le Fils de Dieu fait enfant ; qu’il entendit en même temps les anges chanter autour du Seigneur nouveau-né, et qu’il vit la grotte remplie de lumière.
Alors Joseph tomba à genoux, et, pleurant d’attendrissement : « Je vous adore, s’écria-t-il, oui, je vous adore, mon Seigneur et mon Dieu. Quel n’est pas mon bonheur d’être, après Marie, le premier à vous contempler, et de savoir que vous voulez dans le monde être appelé mon Fils et estimé tel! Permettez donc que, moi aussi, je vous donne ce nom, et que dès maintenant je vous dise : Mon Dieu et mon Fils, je me consacre tout à vous. » (S. Liguori, Méditations sur saint Joseph.)

« Marie se baissant vers l’enfant Jésus, le prit entre ses bras, l’embrassa doucement, et l’enveloppa dans le voile qu’elle portait sur la tête ; puis elle le déposa dans la crèche. Le bœuf et l’âne, pliant alors les genoux, vinrent appuyer leur tête sur le bord de cette crèche et la remplirent du souffle tiède de leurs naseaux, comme s’ils avaient compris que cet enfant, si pauvrement couvert, avait besoin d’être réchauffé, par un si grand froid.

« Mais sa mère, à genoux, l’adorait et bénissait Dieu en disant : Je vous rends grâces, Père éternel, qui m’avez donné votre Fils. Et: Je vous adore, Dieu Éternel, Fils du Dieu vivant et mon fils. Joseph vint aussi l’adorer, et prenant le bât de l’âne, il en détacha le coussin , et le plaça près de la crèche pour servir de siège à sa souveraine. La sainte Vierge s’y assit, et la Reine du monde demeura à cette place le visage tourné vers la crèche et les yeux fixés, comme tout son amour, sur son enfant bien-aimé.

III

ISIDORE ISOLANO (1477-1528)

« Cette adoration fut sans aucun doute plus agréable à Dieu que toutes les joies, tous les sacrifices, tous les appareils mondains, et elle lui parut au-dessus de tous les présents.

« Ne doit-on pas croire que le bienheureux Joseph entendit retentir délicieusement les cantiques célestes, tandis qu’il était ravi de joie et comme abîmé dans l’extase ? Si des légions d’anges chantèrent de la voix la plus sonore et la plus douce pour de pauvres bergers : Gloire à Dieu au plus haut des deux, et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté, peut-on mettre en doute qu’ils chantèrent ce cantique et de plus beaux encore pendant l’adoration de Marie et de Joseph ? Peu importe que l’Évangile n’en parle pas, il s’est tu sur de plus grandes choses que nous ignorons.
Les hommes de foi qui connaissent les consolations célestes et n’aiment pas à les révéler, méditent et croient bien d’autres merveilles. Du reste, les âmes chrétiennes comprennent quelles actions de grâces Joseph rendit mentalement à Notre-Seigneur. Il vaut mieux voiler par le silence de tels mystères, que de les découvrir aux esprits faibles et bornés des mortels. » (Isidore Isolano, la Somme des vertus de saint Joseph, dédiée au pape Adrien VI)

« Combien, dit saint Liguori, s’accrut encore la joie de Joseph, quand il vit arriver, cette nuit même, ceux qui devaient être, après lui, les premiers adorateurs du Christ naissant! L’Évangile ne fait pas mention de ce saint homme; mais Dieu, qui l’avait admis à être le coopérateur de l’œuvre de la Rédemption, voulut sans nul doute qu’après avoir été le témoin de la naissance de Jésus-Christ, il fût le témoin fidèle de la gloire rendue à Dieu par les anges, qu’il recueillît le récit des bergers, quand ceux-ci vinrent adorer le Sauveur, et qu’il assistât aussi à l’adoration des Mages, lorsque ces illustres rois, se laissant guider par l’étoile, arrivèrent de leurs pays lointains, pour rendre leurs devoirs au Roi du ciel. » (Saint Liguori, loc. cit.)

La porte de la vie

La porte de la vie

 MARDI (4° semaine de Carême)  Ez 47,1-9.12 Jn 5,1-3a.5-16

L’eau jaillissait en direction de l’Orient (Ez 47,1)

Vitrail - église Saint-Martin de Pouillon
Vitrail – église Saint-Martin de Pouillon

Tout notre vouloir, nous devons le conformer à la volonté divine. En toutes choses et par-dessus tout, nous accueillerons la volonté de Dieu, de sorte qu’en lui ren­dant amour pour amour, nous puissions entrer par l’ou­verture du côté du Christ jusqu’à son cœur.

Là nous uni­rons tout notre amour au sien et, comme le fer chauffé à blanc est uni au feu, ainsi notre amour ne fera plus qu’un avec l’amour divin.

Oui, l’homme doit fonder et orienter tous ses désirs sur Dieu, dans l’amour du Christ ; il doit conformer tout son vouloir à la volonté divine à cause de cette blessure d’amour que Jésus reçut pour l’homme sur la croix, lorsque la flèche d’un amour invincible transperça son cœur plus doux que le miel…

Que l’homme se rappelle donc quel amour infini le Christ nous a montré lorsqu’il laissa ouvrir son côté et nous offrit ainsi un large accès jusqu’à son cœur. Que l’homme s’empresse d’entrer dans le cœur du Christ ; qu’il rassemble tout l’amour dont il est capable pour l’unir à l’amour divin en se souvenant de son exem­ple.

Que l’homme considère aussi la grande charité du Christ faisant jaillir pour nous de son côté les sacrements qui nous permettent d’entrer dans la vie éternelle…

Jésus, toi qui as laissé ouvrir ton côté par la lance et en a fait jaillir du sang et de l’eau, blesse mon cœur avec la lance de la charité afin que je devienne digne de tes sacrements qui se répandirent de ce côté très saint.

En ouvrant ton côté, Seigneur, tu as ouvert à tes élus la porte de la vie. Voilà ta porte, Seigneur : les justes entreront par elle (Ps 117,20). Ne garde pas mémoire, Seigneur, de mes fautes, et ne ferme pas devant moi à cause d’elles l’entrée que tu as ménagée pour les pécheurs qui se repentent…

Lève-toi donc, toi qui aimes le Christ, sois comme la colombe au creux le plus haut du rocher (cf. Ct 2,14). Et là, comme le passereau qui a trouvé son refuge, ne cesse pas de veiller ; comme la tourterelle, abrite tes petits, nés d’un amour si pur (cf. Ps 83,4), et approche ta bouche pour puiser l’eau à la source du Sauveur (cf. Is 12,3).

Car elle est la source qui jaillit au milieu du paradis, celle qui se répand dans les cœurs purs pour féconder et irriguer toute la terre (cf. Gn 2,10). Voilà la porte sur le côté de l’arche (cf. Gn 6,16), par où entrent les vivants pour échapper au déluge.

Recherche donc maintenant ce creux du rocher, cette cavité dans la muraille pour t’y réfugier au jour du grand départ. Tu y trouveras ta nourriture et tu t’y sauveras de la gueule du lion…

Seigneur, puisque ton sang a jailli abondamment pour notre rédemption, ne permets pas qu’à l’heure de ma mort et au jour du jugement je périsse avec les impies. Tu m’as racheté par ton sang : réunis-moi à tes élus ; abrite-moi au creux du rocher et dans la cavité de la muraille ; blesse-moi de ta charité. Car celui qui t’aime vraiment en est blessé jusqu’à ce qu’il te voie.

Ludolphe le Chartreux La Vie du Christ, 2,63. (XIVe siècle) Traduction  Orval.

MOIS DE SAINT JOSEPH – XIIe JOUR

MOIS DE SAINT JOSEPH – XIIe JOUR

Saint Joseph, instruit du mystère de l’Incarnation

Saint Bernardin de Sienne dit que saint Joseph fut instruit de la conception miraculeuse de Marie, au retour du voyage que cette bienheureuse Vierge avait fait au pays des montagnes, pour visiter sa cousine Élisabeth et pour sanctifier par sa présence le précurseur de son fils. (Sermon sur saint Joseph)

I

Justice de saint Joseph.

Saint Joseph - église Saint Joseph des Épinettes Paris
Saint Joseph – église Saint Joseph des Épinettes Paris

Les Pères de l’Église sont unanimes à attester le trouble qui saisit alors l’âme de saint Joseph. Selon plusieurs d’entre eux, le saint homme ignorait encore le mystère de l’Incarnation ; car Marie gardait humblement le silence sur le don qu’elle avait reçu ; craignant de dévoiler avant l’heure le secret divin. (Saint Bonaventure, Vie du Christ, ch. XIX)

« Et alors, dit l’Évangile, comme Joseph était un homme juste, il résolut de renvoyer Marie secrètement.

« Étrange éloge de celui que la pitié semble inspirer ici plutôt que la justice, s’écrie saint Pierre Chrysologue ; car, si la justice , selon la doctrine de saint Bernard, est la vertu qui rend à chacun ce qui lui appartient, et si Joseph accuse Marie dans son âme, en cherchant à la soustraire aux rigueurs, des lois juives, ne semble-t-il pas, au contraire, violer ce principe de justice auquel l’Évangile le loue d’avoir conformé ses desseins ?

« C’est que l’Évangile entend ici la justice dans le sens où Gerson dit «qu’elle comprend et enclot toute vertu» comme un assemblage et une pondération de vertus en apparence contraires, mais qui se complètent mutuellement.

« Saint Joseph fut appelé juste, dit saint Pierre Chrysologue, parce qu’il possédait toutes les vertus dans leur plénitude ; » et le même Père ajoute : « L’équité sans la bonté est de la rigueur, et la justice séparée de la pitié devient de la cruauté. » (Homélie XLV)

« C’est là, remarque aussi Louis de Grenade, une des garanties et un  des caractères de la véritable justice, d’être unie à la miséricorde, comme l’est la justice  de Dieu. La loi divine mettait le glaive dans ce les mains du saint patriarche.

« Mais tous les avantages étaient en faveur de l’offensé, il renonça pour Dieu aux droits qui lui étaient accordés; et de même qu’il souhaitait que Dieu usât de miséricorde envers lui, plutôt ce que de justice, il en usa de même envers son épouse. » (Méditations sur les mystères)

« D’ailleurs, à un point de vue plus élevé, la justice du chrétien consiste à vivre de la foi, et à renoncer à son propre sens. » (Fléchier, loc. cit.)

« Or, c’est ce que fait ici saint Joseph avec une admirable droiture de cœur : «Ne pouvant se confier à aucun homme, il dit : tout à Dieu, dit saint Pierre Chrysologue, et, ne cherchant à pénétrer les secrets divins que dans la mesure nécessaire pour y correspondre, ce fidèle ministre de la Providence, dégagé de ses passions comme de ses desseins personnels, attend, dans une confiance inébranlable, la lumière promise aux hommes de bonne volonté.

« De cette confiance naissaient en son âme un tel calme et une telle sérénité de conscience, que la mer est moins paisible lorsque les vents se taisent, que le ciel est moins serein lorsque l’aquilon a chassé toutes les nuées, que ne l’était cette âme bénie au milieu d’une si horrible tempête.

« La paix étant le fruit de la justice et la fille de la confiance (Isaïe, XXXII), une paix profonde devait être la conséquence d’une justice sans tache et d’une « confiance illimitée.» (Louis de Grenade, loc. cit.)

II

Humilité de saint Joseph

SAINT BERNARD (1090-1153)

Mais saint Bernard interprète d’une autre manière le dessein qu’avait eu Joseph de se séparer de Marie, et, selon lui, ce n’est pas sa confiance en sa sainte épouse qui était ébranlée, c’était son humilité qui s’était alarmée. (L’opinion de saint Bernard et celle de saint Thomas , de saint Basile, d’Origène et de Gerson.)

« Joseph voulait éloigner Marie de sa demeure, comme Pierre voulait repousser le Sauveur de sa barque, quand il s’écriait: Éloignez-vous de moi, Seigneur, parce que je suis un pécheur; comme le centurion lui refusait l’entrée de sa maison, quand il s’écriait : Seigneur, je ne suis pas digne que vous entriez dans ma maison.

« Par le même sentiment, Joseph se croyait un indigne et un pécheur, et se disait intérieurement qu’il ne devait pas conserver plus longtemps la garde d’une créature dont il contemplait avec une sorte d’effroi l’incomparable dignité. Il voyait en tremblant qu’elle portait la trace certaine de la présence divine; et, ne pouvant pénétrer le mystère, il voulait s’en éloigner.

« Pierre tremblait à la vue de la puissance de Jésus-Christ. Le centurion tremblait devant la majesté de sa présence. Joseph aussi trembla devant la nouveauté d’un tel miracle et la profondeur d’un si grand mystère. C’est pourquoi il voulut renvoyer Marie en secret.

« Vous étonnez-vous que Joseph se trouvât indigne de rester devant la sainte Vierge devenue Mère de Dieu, quand vous voyez sainte Élisabeth ne supporter sa présence qu’avec révérence et terreur, et s’écrier : D’où me vient ce bonheur, que la mère de Dieu daigne venir à moi.

« D’après l’opinion de plusieurs Pères de l’Église, Joseph ayant reconnu que Marie avait conçu par l’opération du Saint-Esprit, il la tint en si grande révérence, qu’il n’osa jamais contempler son visage.

« On lit dans l’Exode que les fils d’Israël ne pouvaient regarder Moïse à cause de l’éclat de son visage. Mais si la parole divine entendue par le prophète avait laissé sur lui comme un reflet éblouissant, que dire du rayonnement de la présence divine sur la mère même du Rédempteur? (Albert le Grand, De Laudibus Mariae, c. VII.)

« Voici donc le seul motif qui poussait Joseph à renvoyer Marie; mais pourquoi voulut-il le faire en secret et non publiquement? De peur qu’on ne cherchât la cause de cette séparation et qu’on ne lui en demandât le motif. Qu’est-ce que le juste Joseph aurait répondu au peuple opiniâtre, incroyant et contradicteur?

« S’il avait dit ce qu’il savait, est-ce que des Juifs cruels ‘ et sans foi n’auraient pas voulu le noyer et lapider Marie? Eussent-ils cru à la présence de Celui qui se taisait dans le sein de la Vierge, eux qui refusèrent de l’écouter plus tard, lorsqu’il enseignait dans le Temple?

« Que se seraient-ils permis contre Jésus qui était encore caché à leurs yeux, eux qui portèrent sur lui leurs mains impies, lorsque éclataient ses miracles.

« Le juste Joseph, forcé de mentir ou de diffamer Marie innocente, songeait donc à la renvoyer en secret, et il mérita, dans le doute, d’être éclairé par un oracle ; car il est écrit : « L’Ange du Seigneur lui apparut et lui dit : Joseph, fils de David, ne craignez pas de prendre avec vous Marie, votre épouse; car ce qui est né en elle est du Saint-Esprit. Elle enfantera un fils, et vous lui donnerez le nom de Jésus. » (Saint Bernard, Sermon sur la sainte Vierge.)

III

LOUIS DE GRENADE – SAINT THOMAS – SAINT CHRYSOSTOME

« Combien de mystères sont compris dans ce peu de paroles : le Messie était venu au monde ; les promesses de Dieu, les espérances des saints, toutes les prophéties, toutes les vérités marquées obscurément dans les Écritures étaient accomplies; la terre allait réparer sa perte et recouvrer son salut.

« Que ne devait point ressentir un cœur aussi pur et aussi saint que celui de Joseph au milieu de toutes ces lumières et parmi toutes ces révélations qui lui découvraient de si hauts mystères!

« C’est le propre du Saint-Esprit de mettre dans l’esprit des justes des sentiments pour les mystères proportionnés à la connaissance qu’il leur en donne. Car, étant essentiellement l’amour qui procède du père et du fils, il n’exerce pas moins sa puissance sur la volonté que sur l’entendement.

« Jugez donc quelle pouvait être la volonté de saint Joseph, puisque son entendement avait été éclairé de si grandes lumières.»(Louis de Grenade , Méditation sur la vie de Notre’ Seigneur Jésus-Christ, ch. II.)

« Après cette parole, ce qui avait amené la mort ramène la vie. Nous avons tous été perdus par la désobéissance d’Adam, nous commençons à être relevés jusqu’à notre premier état par l’obéissance de saint Joseph. » (S. Thomas, Chaîne d’or, ch. I et II.)

« II reçoit de nouveau Marie dans sa maison ; ce qui ne veut pas dire, remarque saint Chrysostome, qu’il ait à la ramener dans sa demeure matérielle; mais par le dessein qu’il avait conçu, il l’avait en quelque sorte séparée de son âme, et il l’y reçoit de nouveau comme son épouse fidèle et bien-aimée. » (Saint Chrysostome, Homélie II.)