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sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

MOIS DE SAINT JOSEPH – VIIIe JOUR

MOIS DE SAINT JOSEPH – VIIIe JOUR

Saint Joseph, époux de Marie.

 

 JEAN LE CHARLIER, dit JEAN DE GERSON (1363-1429)

I
A quel âge saint Joseph épousa la bienheureuse Vierge Mari».
mariage de Joseph et de Marie - église Saint Joseph Angers 49
mariage de Joseph et de Marie – église Saint Joseph Angers 49

« Considérons, mon âme, les causes pourquoi Dieu voulut que Notre-Dame fût épousée par saint Joseph. Saint Jérôme dit que saint Joseph fut l’époux de la sainte Vierge pour trois raisons:

1° Afin que la généalogie de Joseph, dont Marie était la proche parente, servit aussi à démontrer l’origine de cette bienheureuse Mère de Dieu ;
2° De peur qu’elle ne fût accusée et condamnée à être lapidée selon la loi de Moïse ;
3° Pour que, dans sa fuite en Égypte, elle eût le secours et la protection d’un époux. (Comm. sur S. Matth.)
Saint Jean Damascène ajoute que Dieu voulut que saint Joseph épousât Marie pour tromper Satan, qui, connaissant les promesses primitives, observait les vierges. (De la Généalogie du Sauveur.)

«Nous verrons qu’il devait être de bon âge et parfait : 1° pour nourrir et gouverner Notre-Dame et l’enfant Jésus de son labeur, et aussi pour les mener en moult lointain pèlerinage d’Égypte, où ils furent près de sept ans, pour aller avec Jésus aux fêles solennelles, comme il apparait quand Jésus-Christ avait douze ans. Et auparavant il avait été présenté au Temple par saint Joseph le jour de la Purification.

Saint Joseph avait aussi mené Notre-Dame de la cité de Nazareth à Bethléem pour lesdits offices; il convenait doublement que Joseph ne fût point vieux, laid, défectueux et comme impotent au labeur, et qu’il eût plutôt besoin d’être servi que de servir; il eût été aussi plus à charge à Notre-Dame qu’à son aide ou consolation : car vieillesse est une maladie tant semble saine, laquelle dure et empire jusqu’à la fin, et rend l’homme douloureux , triste et appesanti. »

Suarez exprime la même opinion. [Des Mystères de la vie du Christ, quest. 37.)

II

Comment se célébra le mariage de Joseph et de Marie.

« Considérons encore, sur le virginal mariage de Notre-Dame et de saint Joseph, toutes les choses qui sont à notre récréation, doctrine et consolation ; plus belle matière ne pourrons-nous avoir.

« Considérons que Notre-Dame était pressée par ses parents d’être mariée, et que les prêtres de la loi alléguaient que la femme, en Israël, qui était sans fruit était maudite ; elle voulait obéir en commettant son vœu de chasteté à l’ordonnance de Dieu, sans le révéler par dehors, et que pour obédience elle consentît en mariage.

« Nous pouvons dire que le consentement de Notre-Dame en mariage fut absolu; mais elle était assurée du parfait Joseph, qui fit vœu avec elle, selon le dit de plusieurs, quand il connut que Notre-Dame avait fait vœu.

« Selon les saints docteurs, exposant les Évangiles, entre eux fut triple convention successivement, selon la manière des Juifs pour lors… Il y avait trois cérémonies dans le mariage des Juifs: les fiançailles, qui se faisaient au temple et en public; une deuxième convention, après laquelle la fiancée était conduite chez son époux ; et enfin les noces solennelles.

… « Considérons, quant aux noces de saint Joseph et de Notre-Dame, qu’elles furent moult honorables, car eux deux étaient de la lignée royale de David et de la sacerdotale d’Aaron, bien qu’ils ne fussent moult abondants en richesses mondaines. Leurs parents et voisins, et amis qui étaient venus à la fête des noces, félicitaient , les uns, la Vierge d’avoir un tel bon et noble époux ; les autres, saint Joseph d’avoir une telle belle, et sage et noble épouse.

« Et si quelqu’un fait ici curieuses questions, répondons à toutes telles demandes, qu’eux deux et leurs amis présents firent selon la coutume du temps de lors, en toute honnêteté et chasteté, en sobre liesse, sans dissolution, soit en dit, soit en chanson, soit en maintien, soit en boire, soit en manger, mais tout ainsi qu’appartenait à telle sainte convention.

« Considérons encore que, quand Notre-Dame fut venue dans l’hôtel de saint Joseph, il est bien à croire qu’elle y montrait toute humilité serviable, toute dévotion et toute honnêteté plaisante et agréable; elle ordonnait l’hôtel, puis travaillait de son métier, puis était en oraison, puis en dévote méditation de la loi de Dieu, selon ce qu’elle en avait appris, tant par doctrine des prêtres du Temple, comme par divine inspiration; et il est bien à croire que quelquefois elle en conférait avec Joseph, qui l’écoutait volontiers, car il n’en était pas tant instruit par école, par étude que par révélation.

« Les voisins, les parents et amis d’eux les visitaient aux sabbats et aux fêtes, et prenaient grande dévotion, plaisir et consolation à écouter le doux et sage et dévot parler de cette Vierge, comme étaient les sœurs de Notre-Dame, filles de sainte Anne, desquelles chacune se nommait Marie, et autres plusieurs. »

III

Signification mystique du mariage de Joseph et de Marie.

« Considérons que ce mariage virginal de Joseph et de Marie fut plein de grands et merveilleux mystères, autant et plus que celui qui fut le premier ordonné au paradis terrestre, lequel représentait et signifiait que l’âme dévote doit être conjointe à Dieu comme la bien-aimée épouse à son bien-aimé époux, selon le cantique que fit Salomon : « Mon bien-aimé, « dit l’âme dévote, est à moi, et je suis à lui. »

« Considérons au surplus que ce mariage, comme dit l’Apôtre, est un grand sacrement en la signification de Dieu et de l’Église. Jésus-Christ , comme vierge, est conjoint à l’Église, vierge pareillement : on trouve, en ce virginal mariage de Marie et de Joseph, que vierge est joint à la vierge, et comme Jésus-Christ a une lignée spirituelle de la sainte Église, pareillement saint Joseph et Notre-Dame ont eu ce bel enfant, ce béni fruit de vie Jésus.

« Considérons en outre que toute la cour du paradis des bénis anges menait joie de ce saint et sacré mariage ; car virginité est cousine aux anges, et car, par ce mariage, leur nombre en serait réparé, et les saints Pères qui étaient aux limbes, comme on peut estimer, eurent connaissance des grâces spéciales de cette solennité, et en furent joyeux, car leur rédemption approchait.

« Mais aussi voyons-nous qu’il est à croire que plusieurs des prisonniers du purgatoire en furent délivrés et élargis, en l’honneur et faveur de ce joyeux, saint et glorieux mariage : or au surplus pouvons-nous religieusement penser que toutes les fois que nous, pécheurs, faisons mémoire honorable de ce mariage, nous en rapportons les biens et les aumônes de grâce et de pardon, et de spirituelle joie et de dévotion.

« Car pour nous, pécheurs, et pour notre salut principalement, fut célébré ce mariage ; ainsi nous devons y avoir singulière confiance, amour, honneur et révérence, de quelque état, de quelque âge et de quelque sexe ou quelque condition que nous soyons, et quelque grâce que nous veuillons demander, et spécialement pour demander paix et union ; car ici est signifiée l’union de la sainte Église à Jésus, son époux, et de l’âme à Dieu.»

(Gerson, Considérations sur saint Joseph.)

 

Quelles sont vos réserves de fidélité ?

Quelles sont vos réserves de fidélité ?

JEUDI (3e semaine de Carême) Jr 7,23-28 – Lc 11,14-23

Je serai votre Dieu, et vous, vous serez mon peuple (Jr 7,23)

Vous serez mon peuple et je serai votre Dieu
Vous serez mon peuple et je serai votre Dieu

Si Moïse n’était pas redescendu de la montagne le quarantième jour, aurait-il retrouvé autre chose dans la plaine que les os du dernier repas, et le silence d’un camp abandonné par un peuple parti chercher ailleurs une autre aventure ?

Si Jésus n’était pas ressuscité le troisième jour, combien des siens aurait-il encore retrouvé à Jérusalem, vu la hâte que plusieurs mettaient à s’en retourner chez eux ?

Si Dieu laisse trop longtemps circuler la nouvelle de sa mort sans la démentir de manière efficace, l’Église ne verra-t-elle pas ses problèmes résolus de la manière la plus expéditive : par la désertion de tous ses fidèles ? Si le Fils de l’homme tarde trop à revenir sur terre, y trouvera-t-il encore la foi ?

Tu t’étonnes que Dieu aussi obstinément coure ce ris­que. Qu’il n’ait pas l’air de tirer les leçons d’une histoire déjà longue… Tu t’étonnes, mais non sans tremblement Car ce drame ne se déroule pas en dehors de toi, c’est dans ta propre vie qu’il s’accomplit aussi et que tu en éprouves l’enjeu et les péripéties.

Jusqu’où le Seigneur peut-il te cacher sa Face sans que tu quittes toi aussi le Sinaï, Jéru­salem, l’Église, la foi ? Quelles sont tes réserves de fidé­lité ? Combien d’huile as-tu emporté avec ta lampe pour l’interminable nuit où le Seigneur se fait attendre ?

Au commencement d’une telle nuit, tu es comme tous ceux qui aiment et sont aimés lorsqu’ils se trouvent séparés de leur partenaire. Ils frémissent d’un désir plus violent. Ils découvrent à quel point ils sont attachés à l’autre et ne peuvent vivre sans lui. Ils ne cessent de lui écrire, de lui parler, en se riant des épaisseurs de l’absence.

Mais il suffit qu’avec un brin de mélancolie et un vague geste de la main j’ajoute ceci : « Des jours, des saisons passèrent… » pour que, sans autre discours/ tout homme qui a vécu sache douloureusement, honteusement, ce que je veux dire.

Dans ses carnets intimes, Maurice Blondel notait ceci : « Ce qu’on aimait, ce qu’on se promettait d’aimer, ce qu’on ai­mait à aimer pour toujours, on ne l’aime plus et on n’en souffre pas,

C’est une de nos grandes misères que cette inconstance d’ordinaire à peine sentie ; mais quand on la remarque, quand on y songe d’avance, il n’y a guère de plus amère mélancolie. Le cœur meurt donc ! La mort du cœur, la mort d’un amour à jamais donné, c’est odieux, et c’est nous. »

C’est odieux, et c’est toi ! Il ne reste plus qu’à protéger la flamme qui déjà vacille chez toi et à implorer dans la nuit : « Reviens, Seigneur, avant que l’oubli de toi comme un hiver n’ait transi mon âme. Dis une parole et mon esprit reprendra vie. Fais un signe de bonté pour ton servi­teur afin qu’il ne s’éloigne pas dans le vent amer de l’infidélité.

Tu es celui qui ne veut pas la perte du pécheur, ni que les lèvres qui te louent retournent au silence, ni que la vie qui témoigne de toi proclame l’échec de ton grand Nom. Tu es celui qui n’abandonne jamais aucun des tiens mais qui, pour nous conduire de rencontre en rencontre jusqu’à ta gloire, doit nous faire passer par les silences et les nuits.

Mais tu es celui qui ne se moque pas des hom­mes et tu connais leur fragilité ainsi que la limite de leur endurance. Oh ! que je vive devant ta Face et que ma vie te rende gloire ! Reviens, Seigneur ! Jusques à quand ? »

A.-M. Besnard Propos intempestifs sur la prière, Le Cerf, 1969, p. 117-118.

l’orgueil, péché radical, rompt la fraternité

l’orgueil, péché radical, rompt la fraternité

Première audience générale du mois de mars place Saint-Pierre et dixième catéchèse du Pape consacrée aux vices. En cette quatrième semaine de Carême, mercredi 6 mars, le Pape François a invité à lutter contre l’orgueil, le plus radical et premier des péchés, auquel nous devons opposer l’humilité, seule voie du salut.

 

PAPE FRANÇOIS 

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 6 mars 2024

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Catéchèse – Les vices et les vertus – 10. L’orgueil

Chers frères et sœurs, bonjour !

Dans notre catéchèse sur les vices et les vertus, nous abordons aujourd’hui le dernier des vices : l’orgueil. Les anciens Grecs le définissaient par un mot que l’on pourrait traduire par « splendeur excessive ». En fait, l’orgueil est l’auto exaltation, la prétention, la vanité.

Le terme apparaît également dans cette série de vices que Jésus énumère pour expliquer que le mal vient toujours du cœur de l’homme (cf. Mc 7,22). L’orgueilleux est celui qui se croit beaucoup plus que ce qu’il est en réalité, celui qui s’agite pour être reconnu comme plus grand que les autres, qui veut toujours voir ses propres mérites reconnus et qui méprise les autres en les considérant comme inférieurs.

D’après cette première description, nous voyons que le vice de l’orgueil est très proche de celui de la vaine gloire, que nous avons déjà présenté la dernière fois.

Cependant, si la vaine gloire est une maladie de l’ego humain, elle reste une maladie infantile comparée aux ravages que peut provoquer l’orgueil. En analysant les folies de l’homme, les moines de l’Antiquité reconnaissaient un certain ordre dans la séquence des maux : on part des péchés les plus grossiers, comme la gourmandise, pour arriver aux monstres les plus inquiétants.

De tous les vices, l’orgueil est grande reine. Ce n’est pas un hasard si, dans la Divine Comédie, Dante le place dans la toute première case du purgatoire : ceux qui cèdent à ce vice sont loin de Dieu, et l’éradication de ce mal exige du temps et des efforts, plus que tout autre combat auquel est appelé le chrétien.

En réalité, c’est dans ce mal que réside le péché radical, la prétention absurde d’être comme Dieu. Le péché de nos ancêtres, raconté dans le livre de la Genèse, est en fait un péché d’orgueil. Le tentateur leur dit : « Quand vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous deviendrez comme Dieu » (Gn 3,5).

Les auteurs de spiritualité sont plus attentifs à décrire les répercussions de l’orgueil dans la vie quotidienne, à illustrer comment il ruine les relations humaines, à souligner comment ce mal empoisonne le sentiment de fraternité qui devrait au contraire réunir les hommes.

Voici donc la longue liste des symptômes qui révèlent que l’on a succombé au vice de l’orgueil. C’est un mal qui a une apparence physique évidente : l’orgueilleux est hautain, il a la « nuque raide », c’est-à-dire qu’il a un cou raide qui ne plie pas. C’est un homme prompt à juger avec mépris : pour un rien, il porte des jugements irrévocables sur les autres, qui lui paraissent irrémédiablement ineptes et incapables.

Dans son arrogance, il oublie que Jésus, dans les Évangiles, nous a donné très peu de préceptes moraux, mais qu’il a été intransigeant sur l’un d’entre eux : ne jamais juger.

On se rend compte qu’on a affaire à un orgueilleux lorsque, lui faisant une petite critique constructive, ou une remarque tout à fait anodine, il réagit de manière exagérée, comme si on avait lésé sa majesté : il entre dans toute sa fureur, crie, rompt les relations avec les autres de manière rancunière.

Il n’y a pas grand-chose à faire avec une personne malade d’orgueil. Il est impossible de lui parler, et encore moins de le corriger, car après tout, il n’est plus présent à lui-même. Il faut simplement être patient avec lui, car un jour son édifice s’écroulera. Un proverbe italien dit : « L’orgueil va à cheval et revient à pied ». Dans les Évangiles,

Jésus a affaire à beaucoup de gens orgueilleux, et il est souvent allé débusquer ce vice même chez des personnes qui le cachaient très bien. Pierre fait étalage de sa fidélité à toute épreuve : « Même si tous t’abandonnent, moi, non » (cf. Mt 26, 33). Mais bientôt, il fera l’expérience d’être comme les autres, apeuré lui aussi devant une mort qu’il n’imaginait pas si proche.

Ainsi, le deuxième Pierre, celui qui ne lève plus le menton mais pleure des larmes salées, sera soigné par Jésus et sera finalement apte à porter le poids de l’Église. Avant, il affichait une présomption qu’il valait mieux ne pas afficher ; maintenant, en revanche, il est un disciple fidèle que, comme le dit une parabole, le maître peut mettre « à la tête de tous ses biens » (Lc 12,44).

Le salut passe par l’humilité, véritable remède à tout acte d’orgueil. Dans le Magnificat, Marie chante le Dieu qui, par sa puissance, disperse les orgueilleux dans les pensées malades de leur cœur. C’est inutile de voler quelque chose à Dieu, comme l’espèrent les orgueilleux, parce qu’en fin de compte, Lui, veut tout nous donner.

C’est pourquoi l’apôtre Jacques, s’adressant à sa communauté blessée par des luttes intestines nées de l’orgueil, écrit : « Dieu s’oppose aux orgueilleux, aux humbles il accorde sa grâce. » (Jc 4, 6).

C’est pourquoi, chers frères et sœurs, profitons de ce Carême pour lutter contre notre orgueil.

* * *

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les fidèles du diocèse de Saint-Flour et les confirmands du diocèse de Séez, accompagnés de leurs évêques, ainsi que les nombreux groupes scolaires venus de France. Que la Vierge Marie nous apprenne à marcher humblement dans les pas du Christ. Que Dieu vous bénisse.


Résumé de la catéchèse du Saint-Père

Chers frères et sœurs,

dans notre parcours sur les vices et les vertus, nous nous arrêtons aujourd’hui sur l’orgueil. Il consiste en une exaltation de soi, une prétention et une vanité qui portent à estimer les autres inférieurs. En vérité, dans ce mal, se cache le péché radical, cette prétention absurde d’être comme Dieu.

Le péché originel raconté dans le livre de la Genèse est un péché d’orgueil. Les auteurs spirituels notent sa principale conséquence : la ruine du sentiment de fraternité qui devrait unir les hommes. Pour un rien, l’orgueilleux juge irrémédiablement les autres.

Ceux qui cèdent à ce vice sont loin de Dieu. Jésus, dans l’Évangile, nous a donné peu de préceptes moraux mais il a été ferme sur le fait de ne pas juger son prochain. Face à l’orgueilleux le dialogue s’avère souvent impossible car il n’est plus présent à lui-même. Il faut alors être patient avec lui car son édifice s’écroulera un jour.

Dans le fond il est inutile de vouloir voler quelque chose à Dieu, qui veut tout donner. Le salut passe par l’humilité, qui est le vrai remède. Dans son Magnificat Marie chante combien Dieu disperse les orgueilleux. Que le Carême nous aide à lutter contre notre orgueil.


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