Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

Saint Patrick Confesseur, évêque missionnaire en Irlande

Saint Patrick
Confesseur, évêque missionnaire en Irlande (+ 461)

A 16 ans, Patrick, jeune gallois d’une famille chrétienne, est enlevé par des pirates et vendu comme esclave en Irlande. Il y passe six ans puis s’enfuit et retrouve ses parents. Après un séjour en France où il est consacré évêque, il se sent appelé à revenir dans cette Irlande de sa servitude pour l’évangéliser.

Il y débarque en 432 et multiplie prédications et conversions dans une population dont, par force, il connaît bien les coutumes et la langue. Au Rock de Cashel (GoogleMaps), lors d’un sermon demeuré célèbre, il montra une feuille de trèfle: voilà la figure de la Sainte Trinité. Saint Patrick prêchant devant les rois (cathédrale de Carlow, vitrail de Franz Mayer)

Les figures de triades étaient familières à la religion celtique: le trèfle deviendra la symbole de l’Irlande. On pense que la plupart des druides devinrent moines, adoptant la religion chrétienne présentée avec tant de finesse et de conviction. Lorsque meurt Patrick, à Armagh, l’Irlande est chrétienne sans avoir compté un seul martyr et les monastères y sont très nombreux.

Illustration: Saint Patrick prêchant devant les rois (cathédrale de Carlow, vitrail de Franz Mayer)
« Saint Patrick fut le premier Primat d’Irlande. Mais il fut surtout celui qui sut mettre dans l’âme irlandaise une tradition religieuse si profonde que chaque chrétien en Irlande peut à juste titre se dire l’héritier de saint Patrick.

C’était un Irlandais authentique, c’était un chrétien authentique: le peuple irlandais a su garder intact cet héritage à travers des siècles de défis, de souffrances et de bouleversements sociaux et politiques, devenant ainsi un exemple pour tous ceux qui croient que le Message du Christ développe et renforce les aspirations les plus profondes des peuples à la dignité, à l’union fraternelle et à la vérité. » (discours au Corps diplomatique – Jean-Paul II – 29 septembre 1979)

– Les bâtiments du gouvernement irlandais sont illuminés en vert à l’occasion de la saint Patrick, le 17 mars 2021. Saint Patrick, un modèle toujours inspirant pour les Irlandais.

– La saint-Patrick, fêtée le 17 mars, est le jour le plus important de l’année pour les irlandais du monde entier. Si officiellement l’Irlande n’a pas de fête nationale, la Saint Patrick en tient lieu. Vidéo: Qu’est-ce que la Saint-Patrick le 17 mars?

Mémoire de saint Patrice (Patrick), évêque. Né en Grande Bretagne, il fut capturé par des pirates irlandais. Ayant retrouvé sa liberté, il voulut entrer dans le clergé et retourna en Irlande, décidé à consacrer sa vie à l’évangélisation de l’île. Ordonné évêque, il s’employa avec adresse et succès à faire connaître le Christ, en s’adaptant aux conditions sociales et politiques du pays et il organisa solidement l’Église, jusqu’à sa mort à Dunum (Down), en 461.

«Je prie pour que, comme saint Patrick, nous apportions la foi à la vie et la vie à la foi, et que nous soyons des missionnaires de l’amour, du pardon, de la guérison, de la miséricorde et de la joie de Dieu partout où nous allons, aujourd’hui et toujours»

Mgr Eamon Martin, primat d’Irlande, le 17 mars 2021

Neuvaine de l’Annonciation.1

neuvaine de l’Annonciation 

du 17 au 25 mars

Introduction

La fête de l’Annonciation célèbre l’événement le plus prodigieux, le plus grand, de toute l’histoire : l’Incarnation du Verbe de Dieu dans le sein de la Bienheureuse Vierge Marie.

Simone Martini (1284–1344) Annonciation et deux saints 1333 musée des Offices Florence
Simone Martini (1284–1344) Annonciation et deux saints 1333 musée des Offices Florence

“L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
A cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;
il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? »
L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu.
Et voici qu’Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait : ‘la femme stérile’. Car rien n’est impossible à Dieu. »
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.” (Lc 1, 26-38)

Célébré le 25 mars – 9 mois avant Noël – par la tradition chrétienne, l’Annonciation est un des mystères centraux du culte chrétien.

C’est en effet le moment où le divin s’incarne en homme : l’ange Gabriel annonce à Marie son nouveau statut de mère du Fils de Dieu, et lui explique qu’elle portera un enfant en son sein tout en restant vierge. C’est l’origine de la croyance en une conception virginale qu’il ne faut pas confondre avec le dogme de l’Immaculée Conception qui est propre au catholicisme.

Autrement dit, une femme juive vivant sous la loi de Moïse accepte d’introduire dans le monde celui qui mourra pour les péchés des hommes. La loi, tout en restant valide, cesse d’être le principe essentiel, et laisse la place au salut.

Que cette neuvaine nous fasse communier au salut de l’humanité qui est venu et qui vient. Car Il est celui qui est de toute éternité.

Prières quotidiennes

Au Nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

Je crois en Dieu

Prière à l’Esprit Saint (Veni Sancte Spiritus)

L’Angélus

Notre Père, 10 Je vous salue Marie,

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit pour les siècles des siècles. Amen

Premier jour de la neuvaine – L’ange Gabriel annonce à Marie

La fête de l’Annonciation comporte deux « volets », l’un « visible », l’autre « invisible »:

– Son aspect « visible« , c’est la visite de l’ange à Marie : un aspect historique qui situe l’événement dans un temps et un lieu donnés.

– Son aspect « invisible« , c’est le mystère insondable de l’Incarnation du Fils de Dieu, le Verbe fait chair, qui apporte le salut à tous les hommes.

Le nom de Jésus « Dieu sauve » signifie que le nom même de Dieu est présent en la personne de son Fils fait homme pour la rédemption universelle et définitive des péchés.

Il est le nom divin qui seul apporte le salut (Jn 3, 5 – Ac 2, 21) et il peut désormais être invoqué de tous, car Il s’est uni à tous les hommes par l’Incarnation de telle sorte “qu’il n’est pas sous le ciel d’autre nom donné aux hommes par lequel nous puissions être sauvés.” (Ac 4, 12). (CEC 432)

O Dieu, à l’annonce de l’ange, tu as voulu que ton Verbe prît chair de la Vierge bienheureuse.

Nous te supplions, accorde-nous de croire qu’elle est vraiment Mère de Dieu, et d’être aidé par ses prières d’intercession auprès de toi.

Nous te confions en particulier toutes les mamans qui viennent d’apprendre qu’elles attendent la vie. Qu’elles acceptent comme Marie de devenir mères!

Exauce-nous, Seigneur, Père saint, Dieu tout puissant et éternel. Par l’ombre de la grâce divine sur le sein très saint de la bienheureuse Marie, tu as daigné éclairer le monde entier. Suppliants, nous implorons ta majesté pour que, ce que nous ne sommes pas capables d’obtenir avec nos mérites, nous méritions de l’obtenir avec son aide. Amen.

Litanies à saint Gabriel Archange

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

un signe lumineux d’espérance

un signe lumineux d’espérance

Ce dimanche 16 mars, le Pape reconnait traverser «un temps d’épreuve», mais un corps fragile n’empêche pas d’être pour son prochain «un signe lumineux d’espérance». Il invite à rendre grâce au Seigneur qui, dans les moments de douleur, «place à nos côtés des personnes qui reflètent un rayon de son amour», saluant-là en particulier le personnel soignant.

PAPE FRANÇOIS

ANGÉLUS

IIe dimanche de Carême, 16 mars 2025

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Texte préparé par le Saint-Père

Chers frères et sœurs, bon dimanche !

Aujourd’hui, deuxième dimanche de Carême, l’Évangile nous parle de la Transfiguration de Jésus (Lc 9, 28-36). Après être monté au sommet d’une montagne avec Pierre, Jacques et Jean, Jésus se plonge dans la prière et devient rayonnant de lumière. Il montre ainsi aux disciples ce qui se cache derrière les gestes qu’il accomplit au milieu d’eux : la lumière de son amour infini.

Je partage ces pensées avec vous alors que je traverse un temps d’épreuve et que je m’unis aux nombreux frères et sœurs malades : fragiles, en ce moment, comme moi. Nos corps sont faibles, mais rien ne nous empêche d’aimer, de prier, de nous donner, d’être les uns pour les autres, dans la foi, des signes lumineux d’espérance.

Combien de lumière brille, en ce sens, dans les hôpitaux et les centres de soins ! Que d’attentions aimantes illuminent les chambres, les couloirs, les cliniques, les lieux où l’on rend les services les plus humbles !

C’est pourquoi je voudrais vous inviter, aujourd’hui, à vous joindre à moi pour louer le Seigneur, qui ne nous abandonne jamais et qui, dans les moments de douleur, place à nos côtés des personnes qui reflètent un rayon de son amour.

Je vous remercie tous pour vos prières et je remercie ceux qui m’assistent avec tant de dévouement. Je sais que beaucoup d’enfants prient pour moi ; certains d’entre eux sont venus aujourd’hui au « Gemelli » en signe de proximité. Merci, chers enfants ! Le Pape vous aime et attend toujours de vous rencontrer.

Continuons à prier pour la paix, en particulier dans les pays blessés par la guerre : en Ukraine martyrisée, en Palestine, en Israël, au Liban, en Birmanie, au Soudan, en République démocratique du Congo.

Et prions pour l’Église, appelée à traduire en choix concrets le discernement opéré lors de la récente Assemblée synodale. Je remercie le Secrétariat général du Synode qui, au cours des trois prochaines années, accompagnera les Églises locales dans cet engagement.

Que la Vierge Marie nous protège et nous aide à être, comme elle, porteurs de la lumière et de la paix du Christ.

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