Archives de catégorie : prière

Neuvaine de Pentecôte – huitième jour : Humble supplication

Neuvaine de Pentecôte – huitième jour : Humble supplication

Les 7 dons du Saint-Esprit
Les 7 dons du Saint-Esprit

Esprit-Saint, divin Paraclet, Père des pauvres, Consolateur des affligés, Lumière des cœurs, Sanctificateur des âmes, me voici prosterné en votre présence ; je vous adore avec la plus profonde docilité et je répète mille fois, avec les Séraphins qui se tiennent devant votre trône : « Saint ! Saint ! Saint ! ». Je crois fermement que vous êtes éternel, procédant du Père et du Fils.

J’espère que, par votre bonté, vous sanctifierez et sauverez mon âme. Je vous aime, ô Dieu d’amour ! je vous aime plus que tout ; je vous aime de toutes mes affections, parce que vous êtes une bonté infinie qui mérite seule tout amour ; et puisque, insensible à vos saintes inspirations, j’ai eu l’ingratitude de vous offenser par tant de péchés, je vous en demande mille pardons et je regrette souverainement de vous avoir attristé, ô Amour infini.
Saint Alphonse de Liguori

Prière à Marie, Épouse chérie du Saint-Esprit

Ô Marie, très digne Épouse du Saint-Esprit et Mère bien-aimée de mon âme, Vous qui, dès le premier moment de Votre existence, avez été ornée des dons du Saint-Esprit et les avez fait admirablement fructifier par une fidélité constante et un amour toujours croissant, daignez jeter un regard de compassion sur Votre enfant prosterné ici à Vos pieds.

Je le confesse, à ma confusion, j’ai bien des fois contristé le Saint-Esprit et perdu le trésor de Ses dons; j’ai été cause de la Passion et de la mort de Votre divin Fils; j’ai abreuvé d’amertume Votre Cœur maternel.

Ô Mère de miséricorde, je m’en repens de tout mon cœur, obtenez-moi le pardon, oubliez toutes les peines que je Vous ai faites. Je suis résolu de me donner à Dieu sans réserve. Ô Marie, qui, par Vos ardents désirs et Vos prières ferventes, avez autrefois attiré le Saint-Esprit sur les Apôtres, priez-Le aussi pour moi.

Par les mérites de Vos sept douleurs, obtenez-moi les sept dons du Saint-Esprit, ainsi que la grâce d’y correspondre fidèlement. Obtenez-moi le don de Crainte, qui me fasse pleurer le reste de ma vie les péchés que j’ai commis, et éviter désormais tout ce qui déplaît à Dieu.

Obtenez-moi le don de Piété, qui me pénètre, à l’égard du Père céleste, d’une tendre confiance et d’un filial amour; qu’il me fasse trouver, par sa douce onction, le joug du Seigneur léger et suave. Obtenez-moi le don de Science, qui m’élève vers Dieu par le moyen des créatures, et m’apprenne l’art difficile d’en user ou de m’en abstenir selon qu’elles me conduisent à ma fin dernière ou qu’elles m’en détournent.

Obtenez-moi le don de Force, qui me rende capable de vaincre toutes les tentations du démon, d’accomplir toujours parfaitement mes devoirs et de souffrir généreusement toutes les tribulations de cette vie. Obtenez-moi le don de Conseil, qui me fasse choisir constamment les moyens les mieux appropriés à ma fin dernière et me fasse discerner, dans les occasions difficiles, ce qu’il faut faire pour plaire à Dieu.

Obtenez-moi le don d’Intelligence, qui me découvre la splendeur des vérités et des mystères de notre sainte religion. Obtenez-moi, enfin, le don de Sagesse, qui me fasse connaître le vrai bonheur, porter sur toute chose un jugement sain, goûter Dieu et Sa très sainte volonté en tout.

Ô Vierge fidèle, faites que je ne perde plus jamais ces dons si précieux; mais qu’à Votre exemple, je les conserve et les fasse fructifier jusqu’à la mort. Faites, enfin, ô douce Mère, qu’après m’être laissé diriger en cette vie par le Saint-Esprit, j’aie le bonheur d’être introduit par Lui dans le ciel, pour aimer et louer à jamais, en union avec Vous, l’adorable Trinité, à qui soient rendus tout honneur et toute gloire.

Un Pater, un Ave, et 3 Gloria Patri.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

MERVEILLEUSE PRÉSERVATION DU CORPS DE SAINTE CATHERINE LABOURÉ

16 MAI

MERVEILLEUSE PRÉSERVATION DU CORPS

DE SAINTE CATHERINE LABOURÉ

Châsse de Sainte Catherine
Châsse de Sainte Catherine

Le 3 janvier 1877, Sœur Catherine Labouré était ensevelie dans un caveau fort humide sous la chapelle de sa maison de la rue de Reuilly. Ses Supérieurs obtinrent facilement l’autorisation de garder ce précieux dépôt dans la maison même où elle avait passé toute sa vie religieuse.

En 1933, lorsque Pie XI décida la béatification prochaine de l’humble Sœur, il fallut procéder à l’exhumation de ses restes. Qu’allait-on en retrouver après tant d’années, et dans des conditions si peu favorables ?

L’exhumation eut lieu le 21 mars 1933. Au grand émerveillement des médecins, des prêtres, des sœurs qui y assistèrent, le corps fut retrouvé absolument intact. Les yeux mêmes gardaient leurs prunelles bleu azur, ces yeux qui avaient si souvent contemplé la Mère de Dieu ! La mort avait respecté jusqu’aux vêtements de ce corps virginal dont les mains jointes avaient reposé plus de deux heures sur les genoux de la Vierge Immaculée !

La reconnaissance du corps fut faite en présence de Son Éminence le Cardinal Verdier, Archevêque de Paris. Il repose depuis dans la Chapelle des Apparitions, dans une châsse aux fines ciselures, dont les émaux bleus rappellent les phases des Apparitions et le monogramme de la Médaille Miraculeuse.

Le 27 juillet 1947, le pape Pie XII décernait à l’humble Sœur les honneurs de la canonisation.

PRIÈRE

Ô Vierge Immaculée, qui avez préservé de la corruption du tombeau Sainte Catherine Labouré, vous nous montrez ainsi votre puissance sur la mort. Qui donc a causé la mort dans le monde, sinon le péché ? Aidez-nous donc à nous délivrer surtout du péché qui entraînerait notre mort éternelle.

Et puis, ô bonne Mère, aidez-nous à surmonter les craintes naturelles de la mort ; ne cessez pas d’augmenter notre espérance jusqu’au jour bienheureux où nous irons vous voir, en corps et en âme, près de votre Fils, puisque nous croyons à la résurrection de la chair et à la vie éternelle. Ainsi soit-il !

Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous !

+P.BAETEMAN

Neuvaine de Pentecôte – septième jour : don de Sagesse

Neuvaine de Pentecôte – septième jour : Pour demander le don de Sagesse

Les 7 dons du Saint-Esprit
Les 7 dons du Saint-Esprit

Esprit Saint, ne me privez pas du DON DE SAGESSE afin que je comprenne le Seigneur :“Goutez, voyez et comprenez combien le Seigneur est doux”. Alors je comprendrai le Cœur Eucharistique de Jésus que j’adore. Avec ce DON DE SAGESSE, je plongerai mon regard dans la blessure de ce Cœur, et j’appliquerai mes lèvres sur son ouverture.

O Esprit Saint, donnez-moi ce DON DE SAGESSE pour que je sois sans cesse auprès de cette ouverture du Cœur de Jésus, que je puise là à longs traits pour répandre à mon tour des grâces qui porteront la sainteté des prêtres jusqu’à l’héroïsme, qui feront de tous les prêtres des Curés d’Ars qui, à leur tour, attireront des milliers d’âmes au Cœur Eucharistique de Jésus.

*

Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous aime comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde.

Vous qui êtes l’Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d’immenses faveurs l’âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce et de m’accorder le don de Sagesse, afin que je puisse bien diriger toutes mes actions, en les rapportant à Dieu comme à ma fin dernière, de sorte qu’en l’aimant et en le servant comme je le dois en cette vie, j’ai le bonheur de la posséder éternellement en l’autre. Saint Alphonse de Liguori

Prière pour obtenir le don de Sagesse

Ô Esprit Saint, qui, par Votre don admirable de Sagesse, élevez les âmes à la plus haute sainteté, en les unissant étroitement à leur fin suprême, j’ai honte de paraître devant Vous, moi, misérable pécheur. Que de fois, aveugle que j’ai été, n’ai-je pas mis ma fin dernière dans les créatures en cherchant en elles les satisfactions que désirait mon cœur !

J’ai été sage de cette sagesse maline et charnelle qui n’est à Vos yeux qu’abomination et folie. Aujourd’hui, éclairé de Votre divine lumière, je reconnais mes égarements, je les déplore du fond de mon cœur et les déteste sincèrement. Quelle que soit mon indignité, envoyez-moi, s’il Vous plaît, la divine Sagesse.

Elle seule m’apprendra à ne plus goûter que Dieu et les choses de Dieu, à juger toutes les choses d’après le rapport qu’elles ont avec Lui ; alors, tous les biens et tous les plaisirs de la terre ne m’inspireront plus que du détachement. Dieu seul sera l’objet de tous mes soupirs, de tout mon amour. Oui, je L’aimerai, ce seul et unique Bien, Bien suprême et éternel.

Je m’unirai à Lui, je me transformerai en Lui, et, ne pouvant pas encore Le posséder et Lui ressembler dans la béatitude, je Le posséderai et Lui ressemblerai, du moins, dans la douleur. Que mon ambition soit, désormais, de reproduire en moi l’image de l’Homme-Dieu, en l’aimant et en le recherchant.

Je ne dirai plus alors : « Qui me donnera des ailes et je m’envolerai et je me reposerai, » car, ces ailes, Votre don de Sagesse me les aura données. Grâce à elles, j’arriverai au but de mes ardents désirs. Je pourrai dire en toute vérité : « J’ai trouvé Celui que mon cœur aime, je Le tiendrai et ne Le quitterai pas. » Ô Marie, Siège de la Sagesse, obtenez-moi ce don inestimable qui me fera trouver déjà le ciel sur la terre.

Un Pater, un Ave, et 3 Gloria Patri.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse